j:mag

lifestyle & responsible citizenship

adaptation cinématographique

Cinéma / KinoCulture / Kultur

The Father, de Florian Zeller, propose l’adaptation cinématographique de sa pièce éponyme (2012) et plonge les spectateurs dans la démence progressive d’un homme : un film poignant et bouleversant !

The Father, premier long métrage de Florian Zeller, raconte la trajectoire intérieure d’un homme de quatre-vingt-un ans, Anthony (Anthony Hopkins), dont la réalité se brise peu à peu, de manière imperceptible, sous nos yeux. Mais c’est aussi l’histoire d’Anne (Olivia Colman), sa fille, en plein désarroi et tristesse contenue, qui tente de l’accompagner dans un labyrinthe de questions qui demeurent sans réponses ou qui obtiennent des réponses des plus farfelues. L’inoubliable interprète d’Hannibal Lecter que l’on découvrait avec effroi dans Le Silence des agneaux (1991), et qui a déjà obtenu un Oscar pour ce rôle, n’a plus rien à prouver mais parvient encore à nous surprendre par la palette bigarrée de ses registres d’interprétations en endossant le rôle de ce père de famille octogénaire. De prime abord si factieux, espiègle et charmeur invétéré, Anthony apparaît dès la première séquence comme un homme esthète et érudit, écoutant de la musique classique en regardant par la fenêtre d’un appartement cossu et aux bibliothèques bien garnies. Anthony semble très autonome. Pourtant un petit je-ne-sais-quoi vient troubler ce sentiment de sérénité.
(…)

Read More
Cinéma / KinoCulture / Kultur

Entretien [audio] avec Léa Pool, cinéaste d’origine suisse adoptée par le Québec, pour la sortie suisse de: Et au pire on se mariera

Et au pire on se mariera, treizième long-métrage de Léa Pool, sorti en salle au Québec le 15 septembre 2017, arrive sur les écrans romands en compagnie de la cinéaste d’origine suisse, adoptée par le Québec.

Adaptation libre du roman éponyme de Sophie Bienvenu (publié en 2011 aux éditions La Mèche), Et au pire on se mariera, basé sur un scénario qui a été écrit à quatre mains par Léa Pool et Sophie Bienvenu, suit les affres amoureux d’une adolescente de quatorze ans, Aïcha Saint-Pierre (Sophie Nélisse), qui tombe en amour, comme on dit au Québec, d’un homme deux fois plus âgé qu’elle, Baz un musicien (Jean-Simon Leduc, un musicien et acteur en plein essor) qui sait garder les distances face aux assauts soutenus de l’adolescente et qui a la décence de ne pas profiter des sentiments de cette jeune fille lui voue, Aïcha sera prête à tout pour obtenir son amour.
(…)

Read More
Cinéma / KinoCulture / Kultur

Rencontre avec Philippe Lioret pour la sortie allemande du Fils de Jean (Die kanadische Reise)

(…)
Coproduction France-Canada qui a fait 400’000 entrées en France, le film de Philippe Lioret a fait sa Première allemande pendant ce festival. Son histoire universelle, celle qui pose la question des deux faces de la filiation – celle de la quête d’identité et celle de la paternité – a justement touché un public avide d’un cinéma qui vous entraîne dans un univers duquel vous ne sortez qu’au générique de fin.
(…)

Read More
Cinéma / KinoCulture / Kultur

[Audio] Pessac : « L’Échange des princesses », de Marc Dugain, présenté en avant-première, suscite un accueil mitigé

Sur le conseil de sa femme Marc Dugain se plonge dans la lecture du roman de Chantal Thomas et décide de le porter sur grand écran. Il se met à la recherche d’enfants pour incarner les principaux protagonistes et rencontre Igor Van Dessel, qui joue Louis XV, alors que ce dernier tournait au Cap Ferret. Le metteur en scène, qui habite Bordeaux, se rappelle : “Je l’ai emmené déjeuner, on a discuté, et du haut de ses treize ans à la fin du repas, il a sorti son portefeuille : « Vous voulez que je vous invite ? » Igor, très photogénique, capte la lumière, avec ses yeux au regard lointain et son air angélique. « Comme les grands acteurs, il est capable d’une grande concentration mais quand il a fini sa prise, il déconnecte immédiatement ». Juliane Lepoureau, qui joue l’infante d’Espagne, a été choisie au terme d’un casting et impressionne par son jeu troublant de maturité malgré son très jeune âge. Anamaria Vartolomei, qui incarne Marie Elisabeth, avait été repérée par le directeur de la photographie Gilles Porte dans L’idéal de Frédéric Beigbeder dont il avait fait la lumière. Quant à Kacey Mottet-Klein, notre digne représentant lausannois qui tourne désormais tant en France qu’en Belgique où il vit, campe ici Don Luis, « il est tombé un peu du ciel”, s’amuse Marc Dugain.
(…)

Read More