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Sandra Hüller

Cinéma / KinoCulture / KulturRecit / Bericht

Prix Lumières für Sandra Hüller und Anatomie eines Falls

Auch das französische Kinojahr in Deutschlands steht im Zeichen starker Frauen !
Sandra Hüller kann sich jetzt auch über den Prix Lumière, den Preis der Auslandspresse in Paris, freuen. Sie wurde von den Kolleginnen und Kollegen für ihre brillante Performance in Anatomie eines Falls (Anatomie d’une chute) als beste Schauspielerin ausgezeichnet und schlug dabei sogar die grosse Catherine Deneuve. (…)

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Cinéma / KinoCulture / Kultur

Anatomie d’une chute – Le saut quantique du cinéma de Justine Triet

(…) La réalisatrice aime écrire des rôles d’avocat∙es et de psychanalystes. Dans Anatomie d’une chute, elle casse le moule de son inspiration pour en faire une autre proposition : l’histoire se déroule dans l’univers judiciaire que la cinéaste aime tant (lorsqu’elle étudiait aux Beaux-Arts, elle passait beaucoup de temps dans les tribunaux pour être en contact avec le réel), mais ce n’est plus un personnage qui incarne la psychanalyse, c’est sa caméra qui dissèque la mémoire, la réalité vs. la vérité, la discrépance entre les différentes versions d’un événement, selon qui en parle. (…)

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Cannes 2023Cinéma / KinoCulture / Kultur

Cannes 2023 : Le film Anatomie d’une Chute, de Justine Triet, en compétition, propose un film à suspense qui imbrique les pistes comme les pièces d’un puzzle

Après La Bataille de Solférino (2013), Victoria (2016) et Sybil (2019), Justine Triet signe son quatrième long-métrage en mettant en scène un film fleuve, tenu par un suspense à strates multiples, sur un couple et la judiciarisation de leur sphère privée intime. (…)

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Berlinale 2021Cinéma / KinoCulture / Kultur

Berlinale 2021 – Compétition : Ich bin dein Mensch de Maria Schrader ou le face-à-face malicieux entre un robot humanoïde et un être humain

Alma (Maren Eggert) est scientifique et travaille au fameux Pergamon Museum de Berlin comme anthropologiste. Pour obtenir un financement pour une recherche avec son équipe, elle accepte de participer à une expérience inhabituelle. Pendant trois semaines, pour le compte d’une commission d’éthique, elle doit vivre avec un robot humanoïde, Tom (Dan Stevens), qui est censé évoluer en un parfait compagnon de vie grâce à l’intelligence artificielle et au deep learning. La machine à but anthropomorphique est conçue pour rendre Alma heureuse. Évidemment, le fait qu’Alma soit scientifique et qu’elle participe à cette expérience un peu contrainte pour des motifs qui n’ont aucun trait à son intérêt pour la chose amène beaucoup de contrastes et de résistance propices à des situations de tragicomédie.  Pour ne rien arranger, Alma a de lourds problèmes intimes et cette perspective d’amour et de désir ouverte par l’entrée de Tom dans sa vie à la fois raviver ces tensions personnelles et lui permettre de s’y pencher plutôt que de les laisser enfouis dans un coin de sa vie ou le privé n’a plus cours.  
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Cannes 2019Cinéma / KinoCulture / Kultur

Cannes 2019 – Sibyl de Justine Triet: de la psychanalyse sous vide en compétition

Soyons justes, le film n’a pas que des défauts : il permet de réaffirmer le talent de deux actrices – la belge Virginie Efira et l’allemande Sandra Hüller.
Une fois ceci posé, on ne peut que se demander comment ce film de Justine Triet a pu atterrir dans la sélection de la compétition officielle. Tout y est insupportable, que ce soit le scénario invraisemblable, les dialogues navrants, le jeu d’Adèle Exarchopoulos  – on en souffre d’autant plus que le contraste avec celui des deux actrices précitées est cruel, quoique nous pouvons lui reconnaître une qualité que l’on retrouve régulièrement dans ses rôles : une prédisposition naturelle aux sanglotements et à la moue – , la charge caricaturale de tous les personnages, Éros et Thanatos scandés par des scènes de sexe cathartiques…
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Berlinale 2019Cinéma / KinoCulture / Kultur

Palmarès de la 69e Berlinale très clivant!

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De manière générale, ne sont ressortis de cette sélection qu’une poignée de bons films, le reste étant de moyen à médiocre, dont le choix incompréhensible de The Kindness of Stangers de Lone Scherfig. Ce film est symptomatique de cette sélection : des films qui seraient très bon ou bon dans un contexte normal de sortie de film mais qui deviennent très moyens en sélection officielle d’une compétition majeure. L’autre marque de cette sélection est l’effet clivant de certains films sur la critique et les festivaliers : cet effet est révélateur d’une certaine vitalité d’un film qui arrive à toucher de manière totalement négative ou positive ses spectateurs, laissant au passage une majorité totalement indifférente à la chose.
En revanche, cette édition a été celles des performances techniques avec beaucoup de prétendants à la meilleure cinématographie, d’excellents travaux de montage et de belles performances sonores.
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Berlinale 2018Cinéma / KinoCulture / Kultur

Berlinale2018 – compétition jour #9: Twarz (MUG/Gueule)/ In den Gängen (In the Aisles/ Dans les allées)

Dernier jour de compétition ! Les deux jours précédents ont été très astreignants, c’est dire si on craignait ce 9e jour. Et comme souvent, c’est quand on ne s’y attend plus, ou le moins, que les petits miracles se produisent. Premier film, Twarz, de la réalisatrice polonaise Małgorzata Szumowska qu’on avait déjà pu apprécier en compétition en 2015 avec don film Body qui traitait déjà d’un sujet sérieux avec beaucoup d’humour. Bingo pour le second film, In der Gängen, un de nos préférés ! Et pour couronner le tout et finir en beauté cette section compétition/hors compétition, le film bulgare à l’esthétique époustouflante, Ága (hors compétition), qui se déroule dans l’extrême nord russe et dont parlerons ultérieurement.
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