Décevante édition du Salon international du livre et de la presse de Genève!

Pour sa première édition, le nouveau président du salon, Patrick Ferla, n’a pas été à la fête. Le salon s’est certes félicité d’une bonne fréquention par communiqué de presse, nous n’avons cependant pas eu de chiffres précis. Notre impression, subjective pas définition, est tout autre. La première journée gratuite, au regard de la fin des vacances de Pâques, le 1er mai et le temps exceptionnel, n’a vraisemblablement pas compensé le nombre de visiteurs. Au-delà de la quantité, il y a la qualité. Et ici, le bât blesse plus encore: de moins en moins de petits éditeurs, de livres, de plus en plus de points restauration, d’énormes stands de médias…voire même une banque privée!

Les plus

Magnifique espace de l’invité d’honneur Hayastan: l’Arménie. Débats de qualité, très belle exposition « Les 12 Capitales d’Arménie », ces 600 m2 ont avantageusement présenté l’histoire, la culture et l’art arméniens.
Mise en évidence du Salon africain avec un très bon programme.
La foire internationale d’art artbygenève avec moins d’exposants permettant une visite plus aérée et agréable.

Si vous avez faim…vous ne mourrez pas d’inanition…

Les moins

Les stands de médias surreprésentés par rapport à l’édition: cela ressemble de plus en plus au salon de la presse…
Peu de petits éditeurs à côté des énormes espaces des grands éditeurs: on peut aller chez Payot ou la Fnac, c’est à peu près la même chose…
Le Salon de l’étudiant ramené à la présentation d’universités privées, de l’UNIGE et HES: la formation spécifique, originale ou à laquelle vous n’aviez pas pensé, il faut la chercher ailleurs…
Le village alternatif…n’existe plus en tant que tel, même si un certain nombre de stands qui le formait se trouvent toujours groupés dans le fond de la halle.

Si vous avez faim, vous ne mourrez pas d’inanition…mais cela vous en coûtera certainement plus qu’un livre…

Malik Berkati