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Nouvelle Vague de de Richard Linklater sur les écrans romands depuis ce mercredi

Le réalisateur américain raconte, dans le style et l’esprit de Godard, la fabrique et les coulisses d’À bout de souffle, qui réunit Jean-Paul Belmondo et Jean Seberg, film qui fit sensation à sa sortie en 1960.

Nouvelle Vague de Richard Linklater
© Jean-Louis Fernandez

Film dans le film, Nouvelle Vague entraîne le public au cœur de l’agitation de la rédaction des Cahiers du Cinéma dont de nombreuses plumes passèrent derrière la caméra. Richard Linklater emmène le public dans un film parallèle, À bout de souffle (1960), de Jean-Luc Godard, sorti en pleine effervescence de la Nouvelle Vague française, brossant le portrait élégant et sobre du critique de cinéma devenu cinéaste, aux idées bien arrêtées et qui n’en démord pas malgré les tentatives du producteur d’À bout de souffle de lui faire entendre raison, nous faisant revivre le tournage mouvementé du film.

Linklater célèbre la création joyeuse et libre, l’importance cruciale du message, léger pour l’instant et qui deviendra ultérieurement politique, mettant à l’honneur l’audace tant formelle que dans le choix du sujet. À force de flirter avec la patine des films de l’époque, le cinéaste en adopte le grain d’image et arrive à nous convaincre que nous sommes bel et bien replongés au début des années soixante alors que l’aventure de faire des films avec passion, originalité et ingéniosité permet la création en bravant le manque d’argent et les contraintes académiques. La plupart des scènes sont analogues à un plateau de Godard et toute la distribution est excellente, époustouflante de véracité.

Lire la critique complète publiée lors de la présentation du film au festival de Cannes 2025

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