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lifestyle & responsible citizenship

Prix du cinéma suisse et Semaine des Nominé·e·s : l’occasion de (re)voir la superbe production suisse 2022 du 20 au 26 mars à Genève et Zurich !

Quelle année pour le cinéma suisse ! Exceptionnelle du point de vue de sa visibilité à l’international dans les festivals comme auprès du public helvétique en salles. Les prix du cinéma suisse sont cette année très ouverts quant aux lauréat·es, tant la concurrence est forte – et salutaire pour l’industrie cinématographique helvétique ! (…)

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FIFDH 2023 : Les Âmes perdues, documentaire de Stéphane Malterre et de Garance Le Caisne, donnent la parole aux Syriens qui dénoncent l’administration de Bachar al Assad, pour crimes contre l’humanité. Rencontre

En 2013, un fonctionnaire de l’État syrien fuit Damas avec les photos de milliers de cadavres torturés à mort dans les prisons du pays depuis 2011. Un an plus tard, en 2014, un mystérieux déserteur, portant le nom de code César, divulgue des dizaines de milliers de photographies des victimes du régime syrien, morts sous la torture. Alors que les suppliciés sombrent dans l’oubli et que des milliers de civils disparaissent, leurs familles, leurs avocats et un petit groupe d’activistes tentent de déposer des plaintes dans des tribunaux européens ; l’Allemagne donne l’exemple. (…)

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FIFDH 2023 : le documentaire My Name Is Happy, suivi d’un débat sur les féminicides, suscite questions et réflexions sur les rouages des violences faites aux femmes à travers le monde et l’histoire

Les chiffres demeurent, malheureusement, effroyables ! Les associations, de plus en plus nombreuses, apparaissent, la prévention est mise en place mais les victimes, isolées, menacées, terrorisées, sont nombreuses à tomber sous les coups de leur conjoint. Le FIFDH a choisi de consacrer un pan de sa programmation à ce thème, en proposant divers films qui parlent de féminicides dont My Name Is Happy, documentaire de création de d’Ayşe Toprak et de Nick Read, projeté en compétition. (…)

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The Whale, de Darren Aronofsky, fait sombrer le public dans le naufrage de son son héros, obèse et reclus, inspiré par Moby Dick

Présenté en compétition durant la dernière Mostra de Venise, The Whale, film dont l’intrigue tourne autour de la vie d’un homme souffrant d’obésité morbide, joué par Brendan Fraser, marque le retour derrière la caméra d’un des talents les plus visionnaires à la filmographie polyforme du cinéma contemporain : Darren Aronofsky. (…)

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Interview with Teona Strugar Mitevska, director of The Happiest Man of the World

Macedonian director Teona Strugar Mitevska, revealed her latest film -The Happiest Man in the World in the Orizzonti section, last year of the Venice Film Festival. Written by cineast and her Sarayevian collaborator Elma Tataragic, who lived this story in reality, the feature is their third scenario. They previously collaborated on When the Day Had No Name and the Berlinale awarded God Exists, Her Name is Petrunya (here is the review of Malik Berkati, in French). Mitevska studied in NYC, at the Tisch School of the Arts. The project’s producer is, for the fifth time, her sister Labina Mitevska, of the Macedonian production company Sisters and Brother Mitevski.
The story follows Asja, 45 years old who is trying to find love and meets Zoran, 46 years old banker. The man is not looking for love, but rather forgiveness from this first war victim back from when he was a Serbian sniper in Sarajevo. The film is a co-production between North Macedonia, Bosnia-Herzegovina, Slovenia, Croatia, Belgium, and Denmark. (…)

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Théâtre de Carouge : On ne badine pas avec l’amour, d’Alfred de Musset ou La fureur de vivre et d’aimer, selon Jean Liermier. Rencontre

Dans une sublime mise en scène de Jean Liermier, Cyril Metzger, Adeline d’Hermy et Nastassja Tanner livrent avec brio leurs doutes sur l’amour et nous questionnent. Jean Liermier renoue avec un amour de jeunesse, une pièce qui l’a enflammé tout jeune lecteur puis jeune comédien alors qu’il incarnait Perdican au Théâtre de l’Orangerie. Cette pièce de Musset est un fil conducteur dans sa carrière, il l’avait monté en 2004 dans la salle François Simon de l’ancien Théâtre de Carouge. Et un amour de jeunesse, cela ne s’oublie pas ! Mais dans cette reprise, Jean Liermier sait surprendre son fidèle public en innovant. (…)

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Mon crime, de François Ozon, fait joyeusement revivre les comédies déjantées des années trente

À Paris, dans les années trente, Madeleine Verdier (Nadia Tereszkiewicz), jeune et jolie actrice sans le sou et sans talent, est accusée du meurtre d’un célèbre producteur, Montferrand (Jean-Christophe Bouvet). Aidée de sa meilleure amie Pauline (Rebecca Marder), jeune avocate au chômage, elle est acquittée pour légitime défense. Commence alors une nouvelle vie, faite de gloire et de succès, jusqu’à ce que la vérité éclate au grand jour avec l’arrivée inattendue de l’extravagante Odette Chaumette (Isabelle Huppert), une « Titi parisienne » à la gouaille tout aussi colorée que la chevelure et qui donne un témoignage inattendu… (…)

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Genève: Dominique Ziegler rend un vibrant hommage au chanteur de The Doors dans Morrison’s Blues, présenté au Théâtricul. Rencontre

Au Théatricul, à Chêne-Bourg, Dominique Ziegler reprend Morrison’s Blues, une pièce qu’il a créée en 2021 pour les cinquante ans de la mort du chanteur de The Doors et qui revient sur sa trajectoire. Le Théâtricul est ce petit théâtre insolite et empli de charme qui compte une cinquantaine de places et où l’on accède par une petite porte en bois puis un long couloir qui mène à une petite cour intérieure : une sorte de caverne d’Ali Baba où les curieux peuvent y découvrir des trésors. Et la pépite du moment, à découvrir depuis le 28 février jusqu’au 16 mars 2023, est Morrison’s Blues de Dominique Ziegler. (…)

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Berlinale 2023 – Generation : Avec Míng tian bi zuo tian chang jiu (Tomorrow Is a Long Time) Jow Zhi Wei déplie le monde entre réalisme et symbolisme

Le genre coming-of-age, difficilement traduisible en français si ce n’est par analogie au genre littéraire du roman d’apprentissage, est trop souvent nourri par des codes narratifs très séquencés, devant cocher un certain nombre de case dramaturgiques pré-définies. Malgré le fait que ce genre soit, à présent, très représenté dans le cinéma contemporain, qu’il ne soit plus cantonné aux productions pour la jeunesse ou télévisuelles, ces structures persistent. Jow Zhi Wei remet du cinéma au milieu du genre, et de belle manière ! Renonçant à la structure classique tripartite – confrontation avec un environnement hostile, apprentissage par la pratique du monde, ouverture vers l’avenir, voire réconciliation avec le monde –, le cinéaste singapourien réalise une œuvre en deux mouvements qui convient deux univers narratifs et visuels : réaliste et fantasmagorique. (…)

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Berlinale 2023 – Bericht aus der Sektion Encounters

Der Gewinner von Encounters heisst Here und ist vom belgischen Regisseur Bas Devos. Der legt hier, wie immer mit seinen Filmen, einen Film der alltäglichen Beobachtungen vor, der sehr entschleunigt wirkt. Das hat durchaus eine gewisse Faszination, man muss sich allerdings in Ruhe darauf einlassen. Stefan ist aus Rumänien und als Bauarbeiter auf Zeit in Brüssel. In Kürze wird er nach Hause zurückkehren. Für Freunde und Familie kocht er zum Abschied einen grossen Topf Suppe. Dann lernt er eine junge Studentin kennen, die ursprünglich aus China stammt, und die über Moose promoviert. Beim Joggen trifft er im Wald auf sie und macht mit ihr eine mehrstündige Reise in die Welt der Moose. Auch der Zuschauer lernt hier noch einiges dazu. (…)

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