Berlinale 2020 – Generation 14plus : La déesse des mouches à feu (Goddess of the Fireflies), d’Anaïs Barbeau-Lavalette, retrace l’adolescence grunge de la jeune Cat dans les années nonante
La déesse des mouches à feu est présenté à la Berlinale en première mondiale dans la section Generation 14plus . Ce long métrage d’Anaïs Barbeau-Lavalette est adapté du roman éponyme de la romancière Geneviève Pesteriez.
En bruit de fond qui accompagne la séquence d’ouverture, on perçoit le roulis des vagues puis la camera filme, en plan aérien, les vagues dont l’écume qui vient mourir sur la plage. La caméra d’Anaïs Barbeau-Lavalette offre un plan rapproché sur le visage d’une adolescente en train d’engloutir du beurre de cacahuètes et des céréales en essayant d’ignorer ses parents qui se disputent à ses côtés. Puis bondit de joie quand sa mère (Caroline Néron) lui donne ses cadeaux d’anniversaire : «Christiane F. droguée, prostituée, trop cool, tout le monde l’a à l’école ! » Pris de court devant l’euphorie de l’adolescente devant les cadeaux maternels, le père (Normand D’Amour) sort un billet de mille « piastres », enlaçant sa fille tout en provoquant sa femme du regard. Le conflit parental est lourd, larvé et on réalise rapidement que la jeune adolescente est prise en otage entre ses deux parents qui en viennent aux mains et aux crachats.
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