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Marion Michau

Cinéma / KinoCulture / Kultur

Aimons-nous vivants, de Jean-Pierre Améris, invite à une comédie romantique qui célèbre le hasard, l’amour, la vie. Rencontre avec Jean-Pierre Améris et Valérie Lemercier

Dans le dernier film du cinéaste lyonnais, Valérie Lemercier et Gérard Darmond forment un duo jubilatoire dans des rôles où tous deux excellent.
Le film s’ouvre sur le concert, devant une salle comble, d’un crooner à succès, Antoine Toussaint (Gérard Darmon), à la voix rauque et au tube indémodable : Mambo italiano. Son imprésario, Claude, (Patrick Timsit) veille depuis les coulisses, ému et guettant la réaction du public. Soudain, la star s’écroule sur scène. Au bout du rouleau, et malgré ses vingt-deux albums, ne supportant pas son état de faiblesse, il décide d’en finir en organisant son suicide assisté en Suisse. Son imprésario, qui est son unique ami, l’entoure de sa présence bienveillante mais Antoine le congédie à l’entrée de la Gare de Lyon. Ce funeste projet, il l’accomplira seul ! (…)

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Cinéma / KinoCulture / Kultur

Les Folies fermières, de Jean-Pierre Améris, retrace l’incroyable défi relevé par un agriculteur au bord de la faillite – Rencontre (audio)

Le dernier film de Jean-Pierre Améris, Les Folies fermières, s’inspire d’une histoire vraie, que le cinéaste a découverte en janvier 2018 lorsqu’il a vu un reportage consacré à David Caumette aux actualités régionales de France 3. David Caumette, paysan agriculteur et éleveur dans le Tarn, faisait le constat amer que depuis 2010, vingt-sept fermes disparaissaient chaque jour en France, dont un tiers en élevage. Rappelons la tragique situation des agriculteurs de l’Hexagone : plus de trois-cents-cinquante agriculteurs se suicident chaque année, soit presque un agriculteur chaque jour. Cette dure réalité ne l’a pas épargné. Sur sa commune de Garrigues, dans le Tarn, les métiers de l’agriculture disparaissent de manière vertigineuse. Malheureusement, cette situation n’est pas spécifique à la France et se retrouvent dans d’autres pays.
David Caumette est le seul et le dernier éleveur du village. En 2007, il démissionne de son poste de directeur d’exploitation en lycée agricole, pour reprendre ce seul et dernier élevage. Sa famille s’oppose à ce choix et les anciens de la commune le surnomment le fou. Pour éviter la liquidation de son exploitation, il décide de créer le premier cabaret à la ferme de France, les « Folies fermières ». (…)

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