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Interview

Cinéma / KinoCulture / Kultur

Entretien avec l’acteur péruvien Gonzalo Alfonso Molina Paredes qui tient le rôle masculin principal dans le film Reinas de Klaudia Reynicke

Dans Reinas (Reines qui est toujours à l’affiche en Suisse romande), de Klaudia Reynicke, Gonzalo Alfonso Molina Paredes, connu comme acteur, chanteur et pédagogue de théâtre péruvien, tient le rôle de Carlos, un père de famille fantasque et imprévisible. En Amérique latine, il est surtout connu pour ses différents rôles dans des feuilletons de la société de production péruvienne Del Barrio Producciones. Après avoir suivi une formation d’acteur de théâtre à l’Université pontificale catholique du Pérou (PUPC, Pontificia Universidad Católica del Perú)) et dans plusieurs ateliers de théâtre, sa longue carrière dans le théâtre péruvien est reconnue et Gonzalo Molina a participé à plus de trente productions péruviennes, travaillant sur différentes pièces de théâtre. (…)

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Cinéma / KinoCulture / Kultur

Reinas, de Klaudia Reynicke, dépeint une émouvante chronique familiale dans les affres du Pérou en proie au Sentier lumineux. Rencontre

Déjà projeté en première mondiale lors du Festival du film de Sundance 2024 dans la compétition World Cinema Dramatic puis présenté à la Berlinale 2024 dans la section Generation, le nouveau film de la réalisatrice helvético-péruvienne a eu les honneurs de la Piazza Grande en août dernier. Il sort ce 4 septembre sur les écrans romands (…)

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Culture / KulturExposition / Ausstellung

Lausanne : la Fondation de l’Hermitage souffle ses quarante bougies et célèbre les cent-cinquante ans de l’impressionnisme

Pour son exposition actuelle, la Fondation de l’Hermitage accueille les chefs-d’œuvre du musée Langmatt dont de nombreux tableaux de Cézanne, de Renoir, de Boudin ou de Pissarro, qui sont à voir jusqu’au 3 novembre 2024. (…)

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Culture / KulturLittérature / LiteraturThéâtre / Theater

De l’importance du dessin de presse : Patrick Chappatte nous parle de son dernier livre et de son spectacle. Rencontre

Le dessinateur et caricaturiste suisse nous a reçus dans son atelier et s’est livré sur le dernier de ses livres, Fins de règne (paru fin 2023 aux éditions Les Arènes) et sur sa nouvelle expérience en tant que comédien avec Chappatte en scène – Le spectacle dessiné. (…)

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Culture / KulturThéâtre / Theater

« Échec et veuf », de et par Claude-Inga Barbey et Patrick Lapp / Bergamote, dissertent sur les joies, les disputes et la tendresse du couple. Rencontre

La Scène Vagabonde Festival, placé sous la houlette de Valentin Rossier, a ouvert le programme des festivités de l’édition 2024 en conviant deux monstres du répertoire du théâtre romand : Claude-Inga Barbey et Patrick Lapp qui forme le couple le plus célèbre de Bergamote, Monique et Roger. (…)

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Cinéma / KinoCulture / KulturLocarno 2024

Locarno 2024 – Concorso internazionale : Green Line de Sylvie Ballyot remporte le MUBI Award du premier film. Rencontre

(…) Et c’est bien par l’évocation du jour où la ville a été coupée en deux que le film commence. D’un côté, Beyrouth-Est, aux mains des phalangistes chrétiens, et de l’autre, Beyrouth-Ouest, contrôlée par les miliciens musulmans et les Palestiniens. La Ligne verte marque la ligne de démarcation entre les deux parties de la ville, où la végétation a repris ses droits, puisque cette zone n’est plus habitée que par les combattant·es des deux camps et traversée en courant par celles et ceux qui osent s’y aventurer, sous le regard menaçant des snipers de tous bords. C’est là que Fida grandit, dans les années 1980, dans la partie Ouest de la ville, que sa grand-mère appelait « l’enfer rouge ». Ses souvenirs d’enfance sont marqués par les cadavres qu’elle doit enjamber en rentrant de l’école, les miliciens postés en bas de chez elle, censés la protéger, et la peur omniprésente qui plane sur la vie quotidienne. (…)

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Cinéma / KinoCulture / KulturLocarno 2024

Locarno 2024 – Cineasti del Presente: Holy Electricity (Tsminda Elektroenergia) de Tato Kotetishvili, le récit des marges raconté avec douceur. Rencontre

La structure du premier long métrage du cinéaste géorgien Tato Kotetishvili oscille entre une trame fictionnelle subtile, une exploration anthropologique et l’intention de fixer sur pellicule un monde en voie de disparition.
Tout commence par la disparition du père de Gonga (Nika Gongadze), un jeune homme de 17 ans qui se retrouve sans famille proche. Le film s’ouvre sur des funérailles traditionnelles, lors desquelles Bart (Nikolo Ghviniashvili), le cousin de Gonga, plus âgé, promet devant le cercueil de s’occuper de lui comme s’il était son propre enfant.
Au fil des pérégrinations des deux acolytes, le cinéaste offre une collection de tableaux vivants de cette périphérie de Tbilissi, peuplée de personnes marginalisées, exclues ou issues de minorités. Il pose un regard tendre sur ces populations, bien qu’une impression d’auto-exotisation puisse parfois en émerger. Les rues et le marché, avec leurs personnages à la fois banals et excentriques, ainsi que leurs chiens errants, constituent des sources de rencontres inépuisables. Leur activité de colporteurs permet également d’entrer dans les intérieurs de ces personnes et jeter un œil sur leurs vies. (…)

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Cinéma / KinoCulture / KulturLocarno 2024

Locarno 2024 – Concorso internazionale : Avec Mond, Kurdwin Ayub poursuit son exploration d’un cinéma de contrastes. Rencontre

Après son premier film, Sonne (Soleil), très acclamé dans le monde germanophone et qui lui avait valu le Prix du premier long métrage à la Berlinale 2022, la réalisatrice autrichienne d’origine kurde irakienne, Kurdwin Ayub, revient sur les grands écrans avec son second long métrage, Mond (Lune). Ce film met en lumière des femmes issues de divers horizons, toutes mentalement et physiquement emprisonnées.
Si Sonne explorait le parcours d’une jeune femme musulmane en Occident, Mond renverse le paradigme en mettant en scène une jeune femme occidentale au Moyen-Orient. Sarah (interprétée par Florentina Holzinger), après avoir exploré tous les arts martiaux à un niveau professionnel, voit sa carrière se terminer brutalement dans une cage de MMA (arts martiaux mixtes, un sport de combat dangereux et peu réglementé, où presque tous les coups sont permis, n.d.a.), battue sévèrement par sa concurrente. Ne sachant quoi faire de sa vie et surtout comment la gagner, elle accepte une offre alléchante en Jordanie : devenir entraîneuse personnelle de trois sœurs issues d’une famille riche. (…)

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Cinéma / KinoCulture / KulturLocarno 2024

Locarno 2024 – Fuori concorso : Fréwaka, second long métrage d’Aislinn Clarke, immerge le public dans un récit pleinement représentatif du folk horror. Rencontre

Fréwaka plonge le public au cœur d’un village reculé de l’Irlande où Shoo (Maureen Hughes) est envoyée pour s’occuper de Peig (Bríd Ní Neachtain), une vieille femme agoraphobe qui a peur des sinistres créatures Na Sídhe, les fées de la tradition irlandaise qui s’apparentent à des entités maléfiques. Alors qu’elles deviennent amies, Shoo se laisse consumer par la paranoïa et les rituels de la vieille femme et affronte son passé. Avec Fréwaka, Aislinn Clarke développe une identité irlandaise qui convoque des croyances multiples, entretenues et transmises de génération en génération, et qui se mêlent dans un syncrétisme endémique qui imprègne le quotidien. La réalisatrice a placé haut la barre d’accessibilité pour un public non-irlandais qui doit redoubler d’effort tant par rapport au fond comme à la forme. En effet, la réalisatrice a choisi de recourir à sa langue qui sert à la fois de filtre mais aussi de révélateur à cet univers empli de légendes, de croyances et de religiosité. Selon Aislinn Clarke, « chaque langue porte ses propres perspectives, valeurs et priorités. ». (…)

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Cinéma / KinoCulture / KulturLocarno 2024

Locarno 2024 – Piazza Grande : Les Graines du figuier sauvage (The Seed of the Sacred Fig) de Mohammad Rasoulof, un frisson collectif au cœur du festival. Rencontre

Depuis l’arrivée de Mohammad Rasoulof à Locarno, une vague d’émotion déferle sur le festival. À la conférence de presse, une question sur son exil, qui l’a ému alors qu’il y répondait, a bouleversé l’assemblée, provoquant une ovation spontanée. Sur la Piazza Grande, bondée et vibrante, le réalisateur a été accueilli par des acclamations retentissantes. Partout où il passe, des spectateurs∙trices l’arrêtent pour le remercier ou l’encourager, tout aussi touché∙s par son parcours d’homme qui a traversé les montagnes à pieds pour fuir son pays, autant que par son œuvre consacrée. (…)

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