Mercedes Hernández

Cinéma / KinoCulture / Kultur

Sin señas particulares (Sans signe particulier), le premier long métrage de la productrice mexicaine Fernanda Valadez, rend un vibrant et poétique hommage aux disparus et à leurs proches au Mexique

[Edit du 22.02.2021: La critique a paru le 26 octobre 2020; la pandémie ayant coupé les ailes au film pour sa sortie en salle, nous republions la critique pour la sortie du film sur la plateforme suisse de films à la demande filmingo.]

Magdalena (Mercedes Hernández) n’a plus entendu parler de son fils Jesús (Juan Jesús Varela) depuis des mois – pas depuis qu’il a quitté leur ville pour traverser la frontière qui les sépare des États-Unis. Son amie Chya (Laura Elena Ibarra) va l’aider, émotionnellement et financièremrent, à poursuivre cette quête dont la majeure partie des gens que Magdalena croise veulent l’en dissuader. Les autorités veulent qu’elle signe l’acte de décès de son fils, mais une rencontre avec un parent endeuillé fait comprendre à Magdalena qu’elle ne peut pas vivre sans connaître son sort. Elle entame une odyssée à travers le Mexique, dans des zones de violence et de désolation, à la poursuite de toute piste disponible malgré la mise en garde de ne pas poser publiquement de telles questions. En chemin, elle rencontre et voyage avec Miguel (David Illescas), récemment expulsé, qui se retrouve à rentrer chez lui à travers un pays changé mais, surtout, qui ne retrouve pas de traces de sa mère.
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