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Beaulieu Lausanne accueille jusqu’au 19 mars 2023 l’exposition immersive Viva Frida Kahlo qui invite à un voyage unique dans la vie et l’univers de l’artiste mexicaine

Présentée en Première mondiale à la Lichthalle MAAG de Zurich la saison dernière, l’exposition est le fruit de la collaboration entre MAAG Music & Arts et Projektil, une société de production zurichoise spécialisée dans la création d’expériences multimédias aux croisées entre l’art et la technologie. Projektil est connu du public helvétique comme la société qui a développé des installations d’illuminations dans divers lieux à Zurich, tels qu’au Musée national suisse, à l’Eglise St. Jakob ou encore dans le cadre de l’exposition immersive consacrée à Ferdinand Hodler et Paul Klee à la MAAG Halle. (…)

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Sortie sur les écrans romands de Silence Radio (Silencio Radio), de Juliana Fanjul

Silence Radio de Juliana Fanjul sort sur les écrans romandes ce 9 mars 2022.
Pour son deuxième long-métrage, Silence Radio, qui a fait sa première mondiale au Festival de Zurich dans le cadre de la Compétition internationale des documentaires, la réalisatrice mexicaine installée en Suisse Juliana Fanjul reste dans son Mexique natal mais en changeant totalement de sujet. Son premier film, Muchachas, accompagnait au quotidien un groupe de femmes de l’ombre – les gouvernantes qui assurent l’intendance des opulentes demeures de riches familles mexicaines. Changement de registre pour ce second film : Juliana Fanjul a choisi de mettre en lumière la journaliste Carmen Aristegui, la voix indépendante des médias mexicains qui révèle, informe, dénonce les vices et les sévices du Mexique, en particulier son intrinsèque corruption. En effet, dans la masse de médias à la solde des personnes qui décident des informations, la journaliste multiprimée, Carmen Aristegui, résiste et ne cède pas aux pressions au risque de sa vie. Ce qui lui importe, c’est la vérité !
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Berlinale 2022 – Forum : Mis dos voces (My Two Voices) de Lina Rodriguez ; l’expérience au féminin de la migration

Tourné en super 16 mm, Mis dos voces a le grain poétique de la réalité sublimée. Lina Rodriguez, originaire de Colombie et basée à Toronto, donne une voix au féminin à l’émigration d’Amérique latine vers celle du nord. Ana Garay Kostic, Claudia Montoya et Marinela Piedrahita, originaires de Colombie et du Mexique, installées au Canada, racontent à la cinéaste leur parcours migratoire, ce qui les a poussées sur ce chemin et ce qu’elles y ont trouvé, dans la difficulté comme dans les satisfactions. (…)

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Mostra 2021 : La caja, de Lorenzo Vigas, présenté en compétition, suit le cheminement d’un orphelin mexicain à la recherche des restes de son père

Hatzin, un jeune adolescent de Mexico, voyage pour récupérer les restes de son père, qui ont été retrouvés dans une fosse commune au milieu du ciel immense et du paysage vide du nord du Mexique. Mais une rencontre fortuite avec un homme (Hernán Mendoza) qui présente une troublante ressemblance physique avec son père le remplit de doutes et d’espoir quant à la véritable localisation de ses parents. À force de persévérance et de ténacité, il va suivre cet homme, l’aborder, lui présenter la carte d’identité de son père. L’homme le prie de le laisser tranquille, d’abord gentiment puis avec beaucoup de véhémence.
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Berlinale 2020 – Generation Kplus : Le film Los lobos (Les loups), de Samuel Kishi, parle d’enfance et d’immigration

[MàJ: A l’affiche sur les écrans suisses. La critique avait été mise en ligne le 24 février 2020 lors de la présentation du film à la Berlinale. Nous republions exceptionnellement la critique, le film ayant dû attendre longtemps sa sortie pour cause de pandémie. N.D.L.R.]

Après ses débuts en Corée et un prix à La Havane, le film Los Lobos, de Samuel Kishi, représente le Mexique à la 70ème  Berlinale  dans la section Generation Kplus.
Los lobos parle d’un sujet dur, difficile et brûlant d’actualité : l’immigration et ses vicissitudes vues à hauteur d’enfant. Cependant, malgré la dureté du sujet, le film de Samuel Kishi est aussi plein d’humour, de poésie et de tendresse. Par sa vision empirique d’une expérience qui laisse des séquelles à vie, Los lobos  distille de l’espoir et porte un regard doux-amer sur ce chapitre de l’enfance du réalisateur et de son frère.
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FIFDH 2021 : Silence Radio, de Juliana Fanjul, propose une immersion intense aux côtés de la journaliste mexicaine Carmen Aristegui dans son combat pour la liberté d’expression et la vérité

Pour son deuxième long-métrage, Silence Radio, qui a fait sa première mondiale au Festival de Zurich dans le cadre de la Compétition internationale des documentaires, la réalisatrice mexicaine installée en Suisse Juliana Fanjul reste dans son Mexique natal mais en changeant totalement de sujet. Son premier film, Muchachas, accompagnait au quotidien un groupe de femmes de l’ombre – les gouvernantes qui assurent l’intendance des opulentes demeures de riches familles mexicaines. Changement de registre pour ce second film : Juliana Fanjul a choisi de mettre en lumière la journaliste Carmen Aristegui, la voix indépendante des médias mexicains qui révèle, informe, dénonce les vices et les sévices du Mexique, en particulier son intrinsèque corruption. En effet, dans la masse de médias à la solde des personnes qui décident des informations, la journaliste multiprimée, Carmen Aristegui, résiste et ne cède pas aux pressions au risque de sa vie. Ce qui lui importe, c’est la vérité ! 
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Berlinale 2021 – compétition : Una película de policías (A Cop Movie) du Mexicain Alonso Ruizpalacios remporte l’Ours d’argent pour une contribution artistique exceptionnelle

L’écrivain, réalisateur de films et de théâtre mexicain avait déjà remporté en 2018 un Ours d’argent du meilleur scénario pour son deuxième long métrage, Museo, avec un film déjà basé sur des faits réels. Dans Una película de policías, le réalisateur s’empare du réel et le fictionalise dans une démarche quasi sociologique, les deux personnages centraux du film servant de révélateur à une situation globale. La question de départ est : de quel bois sont faits les policières et policiers de la ville de Mexico ? Une actrice et un acteur professionnel.le.s vont aller au fond de cette question, enfiler l’uniforme, participer comme cadets à l’académie de police puis se mettre dans la peau d’un couple de vrais policiers pour nous rendre compte de leur travail quotidien.   
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Sin señas particulares (Sans signe particulier), le premier long métrage de la productrice mexicaine Fernanda Valadez, rend un vibrant et poétique hommage aux disparus et à leurs proches au Mexique

[Edit du 22.02.2021: La critique a paru le 26 octobre 2020; la pandémie ayant coupé les ailes au film pour sa sortie en salle, nous republions la critique pour la sortie du film sur la plateforme suisse de films à la demande filmingo.]

Magdalena (Mercedes Hernández) n’a plus entendu parler de son fils Jesús (Juan Jesús Varela) depuis des mois – pas depuis qu’il a quitté leur ville pour traverser la frontière qui les sépare des États-Unis. Son amie Chya (Laura Elena Ibarra) va l’aider, émotionnellement et financièremrent, à poursuivre cette quête dont la majeure partie des gens que Magdalena croise veulent l’en dissuader. Les autorités veulent qu’elle signe l’acte de décès de son fils, mais une rencontre avec un parent endeuillé fait comprendre à Magdalena qu’elle ne peut pas vivre sans connaître son sort. Elle entame une odyssée à travers le Mexique, dans des zones de violence et de désolation, à la poursuite de toute piste disponible malgré la mise en garde de ne pas poser publiquement de telles questions. En chemin, elle rencontre et voyage avec Miguel (David Illescas), récemment expulsé, qui se retrouve à rentrer chez lui à travers un pays changé mais, surtout, qui ne retrouve pas de traces de sa mère.
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Berlinale 2020 – Compétition : El prófugo (The Intruder), un film fantastique argentin de Natalia Meta d’une grande finesse

Dès les premières images, une évidence : sur l’écran une formidable actrice va nous accompagner avec la riche palette de son jeu dans l’histoire de son personnage. La promesse sera non seulement tenue de bout en bout par Érica Rivas mais il s’avérera que toutes les actrices et tous les acteurs du film de sont excellents. Mais la réussite de film ne tient pas qu’à cela, loin de là. Tous les domaines de la réalisation sont maîtrisés, réfléchit et travaillés avec une formidable acuité artistique, allant de l’écriture à l’image en passant par un design sonore faisant partie intégrante de la narration. Natalia Meta, qui a également écrit le scénario, allie tout en subtilité drame et humour, réflexion sur l’altérité et l’intimité, effleurant par la marge des questions sociétales, sans jamais tomber dans le convenu et le prévisible ; jusqu’à la fin, elle parvient à faire monter son histoire en puissance, ajouter de l’épaisseur à l’intrigue, à nous surprendre et nous mener dans des recoins narratifs fulgurants et inventifs.
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Genève : la 21ème édition du Festival Filmar en América Latina se tiendra du 15 novembre au 1er décembre 2019 à Genève ainsi que dans des communes du canton et de France voisine

La 21e édition du Festival Filmar alternera rencontre avec des Cinéastes engagé.es, des projections d’œuvres fortes et des débats d’actualité très variés et enrichissants. Filmar, la plus importante manifestation culturelle de Suisse dédiée à l’Amérique latine, qui contribue également au rayonnement de Genève, ville de dialogue et de culture, est l’un des seuls festivals qui s’autofinance à hauteur de 25%, signe du soutien indéfectible de son public, toutes générations confondues.
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