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lifestyle & responsible citizenship

Sabrina Ouazani

Cinéma / KinoCulture / Kultur

Des jours meilleurs, d’Elsa Bennett et d’Hippolyte Dard, traite de l’alcoolisme au féminin dans un film choral porté par un trio d’actrices très convaincantes

Le tandem de cinéastes français livre un film émouvant et tendre en levant le voile sur un tabou de société, l’alcoolisme au féminin, souvent invisibilisé, occulté et stigmatisé.
Dans la scène d’ouverture, Suzanne (Valérie Bonneton), une veuve quinquagénaire, peine à suivre les conseils de ses collègues au travail, vacille et soudain s’évanouit. Ses collègues mettent cette faiblesse sur le compte de sa charge de famille : Suzanne s’occupe de ses trois fils et ne peut compter, depuis la mort de son mari, que sur l’aide ponctuelle de sa belle-mère. (…)

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Cinéma / KinoCulture / Kultur

Les Folies fermières, de Jean-Pierre Améris, retrace l’incroyable défi relevé par un agriculteur au bord de la faillite – Rencontre (audio)

Le dernier film de Jean-Pierre Améris, Les Folies fermières, s’inspire d’une histoire vraie, que le cinéaste a découverte en janvier 2018 lorsqu’il a vu un reportage consacré à David Caumette aux actualités régionales de France 3. David Caumette, paysan agriculteur et éleveur dans le Tarn, faisait le constat amer que depuis 2010, vingt-sept fermes disparaissaient chaque jour en France, dont un tiers en élevage. Rappelons la tragique situation des agriculteurs de l’Hexagone : plus de trois-cents-cinquante agriculteurs se suicident chaque année, soit presque un agriculteur chaque jour. Cette dure réalité ne l’a pas épargné. Sur sa commune de Garrigues, dans le Tarn, les métiers de l’agriculture disparaissent de manière vertigineuse. Malheureusement, cette situation n’est pas spécifique à la France et se retrouvent dans d’autres pays.
David Caumette est le seul et le dernier éleveur du village. En 2007, il démissionne de son poste de directeur d’exploitation en lycée agricole, pour reprendre ce seul et dernier élevage. Sa famille s’oppose à ce choix et les anciens de la commune le surnomment le fou. Pour éviter la liquidation de son exploitation, il décide de créer le premier cabaret à la ferme de France, les « Folies fermières ». (…)

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