Le breakdance discipline olympique dès les Jeux de Paris 2024
Le président du CIO a récemment annoncé que le breakdance fera le parti intégrante des Jeux Olympiques de Paris, dans trois ans ; la discipline a été préférée au karaté et au billard et s’ajoute au surf, au skateboard et à l’escalade, devenant le sport olympique en plus des 28 autres.
Combinaison savante de danse et d’athlétisme, le breaking a de stricts critères de notation des mouvements et de la capacité à garder une position. Les athlètes, nommés b-boys et b-girls, à côté de la performance artistique, doivent montrer leur propre créativité de gestes, de style, de souplesse…! D’abord un phénomène underground, le breakdance devient un des modes d’expression les plus puissants de la scène culturelle mondiale. Les 32 athlètes sont invités à montrer leurs capacités et leur savoir-faire sur un battle en un contre un, au rythme d’un DJ.
Le Bronx, berceau du breakdance
La complexité des mouvements, ainsi que la détermination, doivent être maîtrisées par le gagnant ou la gagnante, car aux Jeux olympiques de Paris en 2024, la parité sera exigée. À partir de 2007, la Charte olympique rend obligatoire la présence des femmes dans tout sport ! L’arrivée de cette pratique née pendant des années 70 sur les trottoirs du Bronx, un des quartiers très populaires de New York, aux Jeux Olympiques signifie sa “sportivité” extraordinaire.
Certes, il n’est pas encore connu comment la forme, actuellement libre du mouvement, s’intégrera dans les règles strictes des Jeux olympiques, mais déjà en 2018, aux Jeux olympiques de la jeunesse à Buenos Aires, une méthode fut proposée : il s’agissait de bien intéressantes solutions sans programme obligatoire. Le jury a seulement comparé le passage du danseur A à la présentation d’un autre, marqué comme B. Le jury constitué des anciens danseurs a classifié chaque passage.
Entraînement de six heures par jour
Enfin, il est nécessaire de rappeler que la discipline a été ajoutée au sein des sports additionnels par le Comité olympique, qui apparemment souhaite moderniser le grand festin des Jeux et rajeunir l’audience. Le breaking selon des spécialistes possède des éléments de la capoeira, du funk et même du kung-fu pour ses figures acrobatiques et, comme tel, a sa place aux Jeux. Ils précisent que chaque sportif fait partie d’un crew et s’affronte lors de battle de danse. Les juges départagent les b-boys et b-girls par leur créativité et chorégraphies, figures, combinaisons et leur attitude ! Les professionnels doivent s’entraîner environ six heures par jour, car le breaking est un vrai sport qui demande souplesse, coordination d’équipe et un énorme travail. Un futur parc urbain rendra visible au public le breaking et le skateboard au milieu de la place de la Concorde, où s’organiseront aussi des performances et nombreux concerts. Au commencement du millénium, le breaking a inspiré le septième art et des films intitulés Save the Last Dance (2001), Honey 1 à 3, ( 2003, 2011 et 2016), Street Dancers (2004), Sexy Dance 1 à 5 (entre 2006 et 2014), Steppin (2007) ont attiré le public planétaire dans les salles obscures.
Un ouvrage de référence sur la danse hip-hop : Du smurf au ballet. L’invention de la danse hip-hop, de Roberta Shapiro.
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