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Pessac 2022 : rencontre avec François Aymé, commissaire général du Festival international du film d’histoire

Commissaire général du Festival international du film d’histoire de Pessac, président de l’AFCAE – Association française des cinémas d’art et d’essai – et documentariste, le directeur du cinéma Jean-Eustache se met au service des cinéphiles et des passionné.es d’histoire.

— François Aymé
Image courtoisie Festival international du film d’histoire de Pessac

Ce 14 novembre, le Festival international du film d’histoire de Pessac a ouvert ses portes. pour cette 32ème édition intitulée « Masculin-féminin, toute une histoire ! ». Proposant de nombreuses tables rondes et des projections sur ce thème, la manifestation girondine réunit un grand nombre d’historiennes et d’historiens ainsi que des cinéastes et des documentaristes.

Depuis 2004, le commissariat général est dévolu à François Aymé, qui affiche un calme et une sérénité constants, accueille invités, spécialistes, festivaliers, journalistes, collégiens et lycéens avec une bienveillance et une voix posée qui distille ses connaissances. Mais si l’on se penche sur son parcours, on découvre que François Aymé accompagne le Festival depuis fort longtemps.

Au début des années quatre-vingts, François Aymé est un adolescent passionné par le septième art et qui fréquente assidument le Studio 27, situé au 27, rue de la Gare de la préfecture des Deux-Sèvres, un cinéma d’art et d’essai. François Aymé dévore les Cahiers du cinéma, le Cinématographe ou La Revue du cinéma, des titres aujourd’hui disparus. Il écrit son mémoire sur l’économie du 7ème art. Un sujet brûlant d’actualité à la fin des années 1980 alors que le paysage audiovisuel français connaît de grands changements.

En effet, les pouvoirs publics incitent alors les collectivités locales à reprendre les salles de cinéma. En 1989, fraîchement élu maire de Pessac, Alain Rousset – aujourd’hui président de la Région Nouvelle-Aquitaine et président du Festival du film d’histoire – décide de racheter Le Trianon qui projetait des films de karaté et d’embaucher un directeur, jeune diplômé d’une maîtrise de communication et journalisme à l’Université Bordeaux-Montaigne : François Aymé. C’est ainsi que l’année suivante, François Aymé se retrouve à la tête le cinéma entièrement rénové et rebaptisé Jean-Eustache, en hommage au réalisateur né à Pessac en 1938 et qui verra la première édition du Festival du Film d’Histoire.

Rencontre

 

 

Firouz E. Pillet

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Firouz Pillet

Journaliste RP / Journalist (basée/based Genève)

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