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Rencontre avec Alexandre Schild – Le réalisateur genevois présente le court-métrage Là où se tondent les bêtes, prémisse de son premier long-métrage

Insatiable et d’une énergie communicative, le jeune cinéaste autodidacte Alexandre Schild construit avec passion une filmographie cohérente, traitant de l’adolescence, de l’amitié et de la fraternité. Rencontre à l’occasion de la première mondiale de son dernier court métrage.

Là où se tondent les bêtes d’Alexandre Schild
Image courtoisie Alexandre Schild

Né en 1999 à Genève, Alexandre Schild nourri dès son adolescence par une passion pour le septième art. Il a déjà à son actif plusieurs courts-métrages, explorant principalement des thèmes liés à l’adolescence, à l’amour qui flirte avec l’amitié, et, comme dans son dernier opus, à la fraternité.

Aujourd’hui, il développe son premier long-métrage, Les Cheveux de Balthazar, dont il assume, comme à son habitude, l’écriture, la réalisation, la direction d’acteurs et même la réalisation de clips vidéo. Il s’entoure pour cela d’une « famille de cinéma » fidèle qui l’accompagne et le soutient dans ses projets successifs.

Son nouveau court-métrage, Là où se tondent les bêtes, sera présenté en première mondiale aux Internationale Kurzfilmtage Winterthur, un festival que le jeune cinéaste apprécie tout particulièrement et qui, en retour, aime son travail.

Le film immerge le public dans le quotidien de deux frères, Léon (William Frey) et Jonas (Cyril Metzger, récemment à l’affiche de la série Winter Palace de Pierre Bonnard). Alors que Jonas s’apprête à effectuer son service militaire, il doit former son cadet, Léon, à reprendre la gestion de la ferme familiale. Pour s’entraîner à tondre les moutons – dont on entend les bêlements tout au long du film –, Léon doit raser le crâne de son aîné. Mais ce geste pratique et initiatique va se transformer, ce jour-là, en une expérience très poétique et inattendue.

À travers cette passation de savoirs et de responsabilités, Là où se tondent les bêtes traite avec finesse de la fraternité, de la transmission et de l’apprentissage, brossant le portrait d’une découverte de soi dans un moment de partage aussi simple que profond.

Alexandre Schild nous a parlé de la première de son film à Winterthour, de son sentiment de bien-être dans cette ville et ce festival, de sa famille de cinéma, et nous a dévoilé un soupçon de son premier long métrage, de quoi titiller notre curiosité.

Entretien téléphonique avec le cinéaste:

 

Firouz E. Pillet

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Firouz Pillet

Journaliste RP / Journalist (basée/based Genève)

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