Sortie en Suisse romande de Terrestrial Verses (Ayeh haye zamini) des cinéastes iraniens Ali Asgari et Alireza Khatami
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Ces versets terrestres sont le pendant immanent des dogmes transcendants qui sont au mieux suivis, au pire subis, sans pouvoir être questionnés, puisqu’ils tirent leur impérialisme du niveau métempirique de la réalité. Ali Asgari (Until Tomorrow,2022; Disappearance, 2017) et Alireza Khatami (Oblivion Verses, 2027) font retomber cet espace suréminent de manière implacable par l’absurde qui induit du comique de situation brut, sans concession, tragique dans ses conséquences et surtout parfaitement universaliste. Car la contrainte culturelle, religieuse, administrative, institutionnelle systémique n’est pas l’apanage de certaines cultures, religions ou parties du globe. Chaque saynète – il y en a neuf, ainsi qu’une introduction et une conclusion – renvoie à des mécanismes d’abus de pouvoir, de contrôle social et de soumission bureaucratique qui font écho à ce que tout un chacun a pu vivre ou a été témoin dans sa vie.(…)