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Sadaf Asgari

Cinéma / KinoCulture / Kultur

Cinefest Miskolc 2023 : Ayeh haye zamini (Terrestrial Verses) – Du contrôle des individus à tous les échelons de la société

Certains films, à (très) petit budget, relatent, au premier abord, d’une réalité locale qui, petit à petit, tel l’objectif d’une caméra, s’élargit et englobe dans un grand angle l’esprit de l’universel. Terrestrial Verses (malheureusement intitulé en français Chroniques de Téhéran) de Ali Asgari et Alireza Khatami, présenté dans la section compétition internationale de Cinefest 2023 à Miskolc en Hongrie, après avoir fait sa première à Cannes dans un Certain regard, en est la parfaite illustration. (…)

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Berlinale 2022Cinéma / KinoCulture / Kultur

Berlinale 2022 – Panorama : Ta farda (Until Tomorrow), d’Ali Asgari, scrute la condition féminine en Iran à travers une jeune mère célibataire à Téhéran

Fereshteh (Sadaf Asgari) étudie et travaille dans une imprimerie à Téhéran. Elle veut partir aux États-Unis mais a du mal à trouver du temps pour un cours de langue. C’est parce qu’elle a aussi un bébé de deux mois, une petite fille, dont ses parents ne savent rien et dont le père biologique, Yaser (Amirreza Ranjbaran), refuse de la reconnaître. Lorsque les parents de Feresteh annoncent au pied levé qu’ils viennent lui rendre visite, la jeune fille doit trouver un autre endroit pour une nuit pour son enfant illégitime. Elle parvient à confier les habits et jouets de l’enfant à ses voisines mais aucune ne veut prendre la responsabilité de garder le nourrisson pour une nuit. (…)

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Cinéma / KinoCulture / Kultur

Yalda, la nuit du pardon, de Massoud Bakhshi : un cinéma-vérité qui dénonce le poids de la loi religieuse et du carcan patriarcal à travers une émission de téléréalité

Iran, de nos jours. Maryam Kamijani, vingt-six ans, tue accidentellement son mari Nasser, soixante-cinq ans. Elle est condamnée à mort. La seule personne qui puisse la sauver est Mona, la fille de Nasser. Il suffirait que Mona accepte de pardonner Maryam en direct devant des millions de spectateurs, lors d’une émission de téléréalité. En Iran cette émission existe, elle a inspiré cette fiction.

Oui, vous avez bien lu !

Le dernier film de Massoud Bakhshi est bel et bien inspiré de faits réels et reprend le principe d’une émission iranienne de télé-réalité à succès – Le plaisir du pardon – diffusée depuis treize ans. Avec un tel sujet, on pourrait supposer que le scénario dépasse la réalité mais ce n’est, malheureusement, pas le cas.
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