Cannes 2018 : John Travolta rencontre le public cannois à l’occasion des quarante-ans de « Grease » et pour présenter son nouveau film, « Gotti »
Ce mercredi soir, l’ambiance était électrique au cinéma de la Plage étant donné que l’icône du film, John Travolta, était venu accompagné de sa femme, Kelly Preston, et de leur plus jeune fils, pour présenter Grease dont l’acteur et danseur dit qu’il s’agit de « l’un des films dont je suis le plus fier ». L’acteur a d’ailleurs demandé à la production d’acheter des t-shirts et des écharpes aux couleurs des gangs qui s’affrontent dans le film afin que le public du Cinéma de la Plage puissent danser les chorégraphies du film. rappelons que le Cinéma de la Plage, au bout de la Croisette, est gratuit et accessible à tous, sans badge.
La star américaine est présente plusieurs jours sur la Croisette à l’occasion des quarante ans du film musical rentré désormais dans l’anthologie du cinéma des années septante. Sa venue à Cannes est aussi l’occasion pour l’acteur de présenter son nouveau long-métrage Gotti, réalisé par Kevin Connolly.
Dans Gotti, John Travolta incarne avec brio, et une métamorphose physique impressionnante selon les époques, un chef italo-new-yorkais de gang mafieux, John Gotti, le chef respecté de la famille criminelle Gambino.
Le film suit l’ascension du célèbre chef du crime John Gotti (John Travolta) qui va devenir le “Teflon Don” de la famille Gambino Crime à New York, un surnom qu’on lui a donné comme il parvenait, à chaque condamnation à négocier son acquittement. Pendant trois décennies et raconté par son fils John Jr. (Spencer Rocco Lofranco), Gotti relate la vie tumultueuse de John Gotti alors que sa femme et lui (Kelly Preston) tentent de rassembler la famille au milieu de tragédies et de multiples peines de prison.
Kevin Connolly choisit d’alterner des scènes au parloir entre John Gotti et son fils aîné qui tente d’échapper à une condamnation et des flashbacks dans les années septante et quatre-vingts, sur un scénario écrit par Leo Rossi et Lem Dobbs.
Pour les spectateurs occidentaux qui méconnaissent la vie de ce chef de la Cosa nostra new-yorkaise charismatique et aimé de tous les petites gens des quartiers qu’il gérait, Gotti est passé par beaucoup de noms: Teflon Don, Dapper Don, ou simplement Gotti. Quoi que vous l’appeliez, Gotti est devenu emblématique d’un code de vie. Au sein de la famille du crime Gambino, où il a été pris sous l’aile d’Aniello Dellacroce (Stacey Keach), il se fait rapidement apprécier, utilisant une combinaison de ruse, de débrouillardise et de détermination impitoyable. A la mort du chef, Gotti a efficacement escaladé les échelons pour se positionner en tant que Capo dans l’organisation, s’avérant être un revenu lucratif.
Comme John Travolta l’a mentionné lors de la présentation mardi soir dans la Salle Bunuel, le fils de John Gotti, John Gotti Junior, était présent tous le séjours du tournage pour conseiller et corriger les éléments qui concernaient son père. Quand celui-ci prend la direction de la « famille » Gambino, il contracte des alliances de confiance et planifie stratégiquement pour que le patron soit retiré. Il ne fallut pas longtemps avant de prendre place à la tête de la table et de devenir un interlocuteur incontournable pour tous les autres gangs de la Grande Pomme.
En plus de Travolta et Keach, le film met en vedette Kelly Preston dans le rôle de Victoria Gotti ainsi que Pruitt Taylor Vince, Spencer Lofranco, William DeMeo, Leo Rossi, Victor Gojcaj et Chazz Palminteri.
John Travolta, devenu une véritable icône des années septante grâce à ses prestations dans La fièvre du samedi soir, qui lui vaudra une nomination aux Oscars, et Grease, n’a pas oublié la comédie musicale qui l’a mené au succès en invitant le public, venu nombreux, à danser sur les chansons-phares durant la projection.
Firouz E. Pillet, Cannes
© j:mag Tous droits réservés