Ciné-Festival 2018 : Amanda, de Mikhaël Hers, un film lumineux malgré des thématiques difficiles – Rencontre
Au cœur de Paris, de nos jours, David (Vincent Lacoste), la vingtaine, vit de manière insouciante, cumulant les petits boulots. Au grand désespoir de sa sœur aînée (Ophelia Kolb), qui élève seule sa fille.
David vient de rencontrer Léna (Stacy Martin), une jeune femme, venue de province et fraîchement débarquée à Paris pour y tenter sa chance.
Peinant à prendre des engagements et à faire des choix, David va devoir assumer des responsabilités le jour où sa sœur disparaît brutalement : David se retrouve en charge de sa nièce, Amanda (Isaure Multrier),âgée de de sept ans. Désemparé face à cette situation, David va devoir quitter son mode de vie désinvolte et son insouciance.
Les diverses thématiques abordées par le troisième long métrage de Mikhaêl Hers, Amanda, pourraient laisser croire que ce film est purement dramatique mais la manière dont le jeune cinéaste aborde des sujets très délicats à traiter et douloureux– la perte brutale d’un être cher, le deuil, la douleur – est compensée en traitement lumineux, une résilience que les différents protagonistes partagent, et se termine par le pardon et une réconciliation a priori improbable.
Amanda est porté par le tandem formé par Vincent Lacoste, dans un rôle inhabituel pour cet acteur qui l’endosse magnifiquement, aux côtés de la fillette repérée lors d’un casting sauvage.
Présenté dans le cadre de la vingt-et-unième édition du Ciné-Festival, qui se déroule du 30 octobre au 4 novembre 2018 à Lausanne, Amanda a permis à j:mag de rencontrer le cinéaste Mikhaël Hers, très concis et sobre dans ses réponses mais qui nous a livré quelques secrets dur ce tournage.
Propos recueillis par Firouz E. Pillet, dans le décor exceptionnel de l’Hôtel Veau-Rivage, à Ouchy, quelques heures avant la discussion de Mikhaël Hers avec les étudiants de l’ECAL et la projection de son film.
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