Rupert Friend

Cinéma / KinoCulture / Kultur

Phillys Nagy signe Call Jane, un drame qui rappelle les combats historiques des femmes pour disposer de leur corps

À Chicago, en 1968, alors que la ville et le pays sont au bord du bouleversement politique, Joy (Elizabeth Banks), femme au foyer de banlieue bourgeoise, élégante, souriante, et toujours parfaitement coiffée, mène une vie ordinaire avec son mari (Rupert Friend) et leur fille adolescente. Lorsque Joy apprend que sa seconde grossesse pourrait lui être fatale, elle tente de se faire entendre – au sens propre du terme ! – lors d’une réunion médicale uniquement masculine. Devant cette épée de Damoclès qui pèse sur Joy, Will, son mari avocat, vit la nouvelle comme une méchante injustice divine et s’imagine déjà père célibataire de leur fille aînée. Après avoir délibéré en présence de Joy, mais sans jamais lui donner voix au chapitre, un collège d’éminents médecins refuse de pratiquer une intervention que la bonne société n’ose ni nommer ni envisager. (…)

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Cinéma / KinoCulture / Kultur

Le dernier film de Julian Schnabel, « At Eternity’s Gate », retrace les dernières années de Vincent van Gogh

Le biopic de Julian Schnabel relate admirablement les dernières années de la vie troublée de l’artiste, incompris et en avance sur son époque, soulignant son amitié extrêmement douloureuse avec Gauguin.Julian Schnabel s’est d’abord intéressé à l’art. Il étudie les Beaux-Arts à l’université de Houston (1969 à 1983)  où il obtient son Bachelor of Fine Arts puis une bourse d’études du Whitney Museum of American Art . Son succès foudroyant sur le marché de l’art est cependant remis en question par l’arrivée de Jean-Michel Basquiat, son benjamin de neuf ans, ce que Schnabel racontera dans son film Basquiat en 1996, dans ce film biographique sur l’artiste afro-américain, un film qui marque le début de sa carrière de réalisateur.
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