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Woody Harrelson

Cinéma / KinoCulture / Kultur

Fly Me to the Moon, de Greg Berlanti, replonge le public dans la course à l’espace dans le contexte de la Guerre froide

Le cinéaste américain revisite un moment historique du XXème siècle en mêlant drame historique, comédie romantique et thriller géopolitique, sur fond conspirationniste. Sur un scénario de Rose Gilroy, Greg Berlanti nous entraîne en Floride, à Cap Canaveral, à la fin des années soixante. Chargée de redorer l’image de la NASA auprès du public, l’étincelante Kelly Jones (Scarlett Johansson), aussi sculpturale qu’ingénieuse, y est engagée par Moe Berkus (Woody Harrelson), un énigmatique agent du gouvernement. Depuis la tragédie d’Apollo 1 le 27 janvier 1967 lors de laquelle trois astronautes périrent, l’image de la NASA auprès du peuple américain s’est ternie et la Maison-Blanche veut tout mettre en œuvre pour changer l’opinion publique en vue des préparatifs du lancement d’Apollo 11. (…)

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Cinéma / KinoCulture / Kultur

Avec Triangle of Sadness (Sans filtre), les digressions de Ruben Östlund sur l’humanité atteignent leur paroxysme

Après la Fashion Week, Carl (Harris Dickinson) et Yaya (Charlbi Dean Kriek), couple de mannequins et influenceurs, sont invités sur un yacht pour une croisière de luxe. Tandis que l’équipage est aux petits soins avec les vacanciers, le capitaine refuse de sortir de sa cabine alors que le fameux dîner de gala approche. Les événements prennent une tournure inattendue et les rapports de force s’inversent lorsqu’une tempête se lève et met en danger le confort des passagers. (…)

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Cinéma / KinoCulture / KulturMostra 2017

Mostra 2017 : Three Billboards Outside Ebbing, Missouri ou l’autopsie réussie d’une bourgade du Missouri

Martin McDonagh s’approche de la sentimentalité dans son examen brutal du fonctionnement interne d’une petite ville.

Three Billboards Outside Ebbing, Missouri (Trois panneaux d’affichage en dehors d’Ebbing, Missouri) reste intrinsèquement lié aux films précédents de Martin McDonagh, mettant en éveil tous les délicieux blasphèmes, les points de vue corrosifs et les clichés délicieusement savoureux qui ont fait la patine de son style charmant avec Bruges et Seven Psychopaths. Mais ici, McDonagh a choisi l’appât et le changement, à travers un film qui porte son nihilisme fatigué avec un ton étonnamment léger, une tonalité ultérieurement abandonnée en faveur d’un message de grâce inattendu. C’est-à-dire que non seulement Three Billboards Outside of Ebbing, Missouri est le film le plus accompli du réalisateur, c’est aussi son plus compatissant.
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