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Locarno 2018 – Mary Kay Place fantastique dans le rôle de Diane de Kent Jone

Diane a connu son avant-première internationale à Locarno ce vendredi 3 août et met en vedette Mary Kay Place en tant que femme qui apprend à se connaître et s’écouter tout en s’occupant de ses amis et de sa famille et en essayant d’améliorer sa relation avec son fils toxicomane.

— Mary Kay Place – Diane
Image courtoisie du Festival international du Film de Locarno

Mary Kay Place était redoutablement excellente, comme rarement vue : l’actrice américaine, née en 1947, donne ici performance vraiment remarquable dans Diane, de Kent Jones, présenté dans le cadre du Concours international de la 71ème édition du Festival de Locarno.

Mary Kay Place, habituée à des rôles secondaires, devient dans Diane protagoniste à la présence remarquable, jouant le rôle d’une femme aux prises avec divers problèmes familiaux: sa cousine meurt d’une tumeur alors que son fils continue à avoir des problèmes de drogue malgré qu’il soit déjà allé dans une clinique pour se désintoxiquer. Diane essaie de rester à flot même si les circonstances sont particulièrement défavorables et éprouvantes.

Kent Jones, réalisateur de documentaires bien connu qui a signé des titres importants tels que A Letter to Elia (avec Martin Scorsese) et Hitchcock / Truffaut, se concentrant sur la célèbre conversation entre ces réalisateurs célèbres, signe avec Diane une fiction, certes, mais qui rappelle le style du documentaire.

Mary Kay Place et Kent Jones pour Diane
Image courtoisie du Festival international du Film de Locarno

Axé sur les difficultés de la province américaine, le cinéaste a opté pour une structure narrative dépouillée, privilégiant la protagoniste et son entourage familial, amical et social plus que l’histoire, linéaire et dépourvue de grands rebondissements. Jones se concentre sur la construction de son personnage principal, une femme célibataire qui se bat pour les autres et s’oublie elle-même, toujours prompte à la solidarité et incapable d’abandonner les autres que ce soit son fils ou un simple sans-abri à la recherche d’un repas chaud. Mary Kay Place offre une performance poignante, toute en nuances et subtilité qui fait que Diane émeut sans jamais sombrer dans la sensiblerie facile.

De Locarno, Firouz E. Pillet

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Firouz Pillet

Journaliste RP / Journalist (basée/based Genève)

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