Sortie de La Voie royale sur les écrans romands – Entretien audio avec Frédéric Mermoud
Après avoir réalisé plusieurs séries, le réalisateur valaisan Frédéric Mermoud retrouve le septième art et livre La Voie royale, un récit d’apprentissage captivant qui se déroule dans l’univers compétitif et élitiste des classes préparatoires pour les grandes écoles de l’Hexagone.
Venu présenter son troisième long métrage en compétition au dernier Festival de Locarno, Frédéric Mermoud a retrouvé un festival qu’il aime et qui le lui rend bien puisque ses deux premiers longs métrages, Complices (2009) et Moka (2016) y ont été projetés.
Lire la critique faite lors du festival de Locarno
Rencontré début août à l’occasion de la présentation de son film sur la Piazza Grande, Frédéric Mermoud nous a parlé de cette histoire développée par le scénariste Anton Likiernik, de son travail avec ses comédiens et, en particulier, avec Suzanne Jouannet, sa jeune actrice principale (qui interprète Sophie, fille d’éleveurs), de la spécificité des classes préparatoires qui visent l’excellence.
Désormais établi depuis vingt-trois ans en France, le cinéaste sédunois a souligné qu’il a pu retrouver, grâce à La Voie royale, une jeune protagoniste, à un moment clef de son existence, une période de la vie humaine qu’il aime porter sur grand écran comme il l’a fait dans ses premiers courts-métrages.
Frédéric Mermoud a souligné l’importance de l’éveil d’une conscience politique dans le cheminement de Sophie dont le statut social de ses parents semble la condamner à demeurer en bas de l’échelle sociale malgré ses compétences.
Firouz E. Pillet
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