Brían F. O’Byrne

Cinéma / KinoCulture / Kultur

Conclave d’Edward Berger : quand le sacré rencontre le thriller politique au cœur du Vatican

L’univers clos du Vatican exerce une fascination autant dans le domaine (télé)visuel que dans celui de la littérature. Derrière ses lourdes portes, protégées par la Garde suisse, s’anime un monde feutré mais puissant, à la fois idéologique, politique et économique, qui se prête idéalement à l’élaboration d’intrigues, de secrets et de mystères. Parmi les récentes incursions cinématographiques dans cet univers, on peut citer Amen de Costa-Gavras (2002) et Habemus Papam de Nanni Moretti (2011). Edward Berger, lauréat de l’Oscar du meilleur film international en 2023 pour À l’Ouest, rien de nouveau, s’attelle ici à l’adaptation du roman éponyme de Robert Harris, connu pour avoir également coécrit les scénarios des films The Ghost Writer et J’accuse de Roman Polanski. (…)

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Berlinale 2020Cinéma / KinoCulture / Kultur

Berlinale 2020 – Film d’ouverture (Berlinale Special Gala) : My Salinger Year du cinéaste canadien Philippe Falardeau 

À la question de savoir pourquoi cette année le film d’ouverture de la 70 Berlinale n’était pas un film en compétition, le nouveau directeur artistique du festival Carlo Chatrian a expliqué qu’il préfère

ouvrir plutôt avec un film de la section Berlinale Special Gala qu’un film en compétition car cela ne rend pas service au film d’après mon expérience. À la fin du festival, tout le monde l’a oublié.

S’il est vrai que les dernières années, les films d’ouverture n’avait pas la côte auprès du jury et des critiques, cela était plutôt dû au fait de leur médiocrité que de leur emplacement dans le calendrier, mais gageons que ce film d’ouverture, tout Gala qu’il soit, sera également très vite oublié. Il n’est pas franchement mauvais, il est juste très classique dans sa forme, malgré des essais d’effets cinématographiques qui n’aboutissent jamais, comme dans l’histoire qu’il raconte – une sorte de coming-of-age qui aboutit sur pas grand-chose. Dommage, car ce qu’il reste en sortant, c’est une vague impression d’ennui et de fadeur malgré l’effort chromatique de la photographie à tendre vers les couleurs les plus chaudes de la palette… et le plaisir de revoir Sigourney Weaver !
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