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Sur les écrans romands: Mon Inséparable d’Anne-Sophie Bailly – une nouvelle variation de « Mère Courage » fusionnelle avec son fils « différent »

La cinéaste française signe un premier long métrage émouvant et au rythme intense qui décortique les liens affectifs forts entre une mère et son fils au moment où celui-ci décide de prendre son envol.

— Laure Calamy – Mon Inséparable
Image courtoisie Xenix Filmdistribution

Mona (Laure Calamy) vit avec son fils trentenaire, Joël (Charles Peccia Galletto), dans un appartement modeste à Créteil. Joël est « en retard », comme on dit. Il travaille dans un centre spécialisé. Il aime passionnément sa collègue Océane, elle aussi en situation de handicap. Mais Mona ignore tout de cette relation. Quand Océane tombe enceinte, un choix doit être fait, et le rapport fusionnel entre mère et fils vacille.

Depuis plusieurs longs métrages, Laure Calamy distille une énergie débordante tel un électron libre et on peine parfois à la suivre. On se souvient de la comédienne dans À plein temps (2021) ou dans Iris et les hommes (2023), deux films dans lesquels elle incarnait avec brio des mères de famille quadragénaire se livrant à corps perdu dans une activité bouillonnante et laissant un brin de folie s’extérioriser. Dans Mon Inséparable, l’actrice retrouve ces traits de caractère dans un rôle taillé sur mesure pour elle. Laure Calamy incarne à merveille les angoisses de cette mère désarçonnée par le choix de son fils catalogué comme « différent » par la société. Mona doit apprendre à donner du lest, elle qui a élevé seule Joël.

Lire la critique complète publiée lors de la Mostra 2024.

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