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Stéfan Crépon

Cinéma / KinoCulture / Kultur

Avec Rapaces, Peter Dourountzis signe un thriller journalistique qui mêle intrinsèquement féminicides et mouvements masculinistes. Rencontre 

Rapaces entraîne le public aux côtés de Samuel (Sami Bouajila), journaliste, et Ava (Mallory Wanecque), sa fille et stagiaire, qui couvrent pour leur magazine le meurtre d’une jeune fille attaquée à l’acide. La rédaction de ce journal à sensation a un effectif réduit composé de Christian (Jean-Pierre Darroussin), le vieux limier de l’équipe, de Solveig (Valérie Donzelli), d’Elizabeth (Andréa Bescond) et d’Aubin (Stefan Crepon) qui couvrent toua les faits divers de l’Hexagone. (…)

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Cinéma / KinoCulture / Kultur

Avec Peter von Kant, François Ozon retrouve sa verve cinématographique – Rencontre avec le réalisateur et Denis Ménochet

(…) Dans la version originale, Petra von Kant, styliste, maltraitait et humiliait son assistante Marlene et tombait amoureuse de Karin, plus jeune et d’origine modeste qu’elle se proposait de lancer dans le monde de la mode. La proposition d’Ozon est d’inverser les genres : Peter von Kant (Denis Ménochet) est un réalisateur célèbre, entouré de sa muse cocaïnée (Isabelle Adjani) et sa mère éthérée (Hanna Schygulla), qui maltraite et humilie constamment son assistant mutique, Karl (Stéfan Crépon). Il tombe éperdument amoureux d’un jeune homme de 23 ans, Amir (Khalil Gharbia), sans le sou et sans réelles perspectives. Peter von Kant veut faire de lui une star et son amant exclusif. (…)

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Berlinale 2022Cinéma / KinoCulture / Kultur

Berlinale 2022 – Compétition : Peter von Kant, une adaptation libre de Fassbinder par François Ozon, avec un Denis Ménochet au sommet de l’art dramatique !

Avec ses trois prix récoltés depuis 20 ans à la Berlinale, dont le Grand prix du jury en 2019 pour Grâce à Dieu, François Ozon a ouvert la Berlinale avec Peter von Kant, inspiré par Les larmes amères de Petra von Kant (Die bitteren Tränen der Petra von Kant, 1972) de Rainer Werner Fassbinder, auteur qu’il avait déjà adapté et présenté à Berlin en 2000 avec Gouttes d’eau sur pierres brûlantes. Souvent, les films d’ouvertures sont une énigme, il est vrai que cette tâche de choisir un film qui va donner le ton au festival est une chose complexe qui demande de considérer plusieurs choses pour marquer les esprits. Cette année, le choix est clair et s’impose comme une évidence : quoi de plus symbolique que de présenter une libre adaptation d’un film qui a fait sa Première à la Berlinale il y a 50 ans, en février 1972, avec dans un des rôles-titres Hanna Schygulla que fait une apparition dans le film d’Ozon ? (…)

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