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Sami Bouajila

Cinéma / KinoCulture / Kultur

Les Miens, de Roschdy Zem livre un pan intime de l’acteur-réalisateur. Rencontre (audio)

Écrit par Roschdy Zem et Maïwenn, le scénario est centré sur Moussa (Sami Bouajila) qui a toujours été doux, altruiste, présent et bienveillant pour sa famille, à l’opposé de Moussa, son frère Ryad (Roschdy Zem), présentateur télé à la grande notoriété qui se voit reprocher son égoïsme par son entourage. Seul Moussa prend sa défense, lui qui éprouve pour son frère une grande admiration, mais un jour, Moussa chute et se cogne violemment la tête. Il souffre d’un syndrome frontal qui le rend du jour au lendemain méconnaissable pour ses proches : il parle désormais sans filtre et balance aux membres de sa famille leurs quatre vérités. Il finit ainsi par se brouiller avec tout le monde sauf avec Ryad (Roschdy Zem) qui le défend et prend soin de lui. (…)

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Brève / KurznachrichtCinéma / KinoCulture / Kultur

César 2021: les grands vainqueurs de la cérémonie

Adieu les Cons, la comédie dramatique d’Albert Dupontel, qui évite systématiquement cette fête, fut nommée pour la plus haute récompense du cinéma français César, 12 fois et remporte sept statuettes dorées : Meilleur film, Meilleure réalisation, scénario original, photographie, décors. Nicolas Marié obtient le César pour le meilleur comédien dans un second rôle. Son septième film, long de 87 minutes, sorti en salles en octobre dernier, a aussi séduit des jeunes qui lui ont attribué le César des lycéens.
Organisée à l’Olympia le 12 mars, la cérémonie a été suivie par 1,6 million de téléspectateurs. Ils ont vite appris que Laure Calamy a obtenu la récompense de meilleure actrice pour son rôle dans Antoinette dans les Cévennes de Caroline Vignal. Sami Bouajila, le protagoniste principal du film Un fils a été proclamé meilleur acteur. Très sobre et élégant il a commenté son deuxième César :
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Cinéma / KinoCulture / KulturForum citoyen / Bürgerforum

FIFDH 2021 – Rouge un film qui nous entraîne au cœur d’un scandale environnemental

Mettons tout de suite les points sur les i : ce film est une fiction basée sur des faits réels qui ont lieu dans les années nonante et, en élargissant un peu le spectre, on peut quasiment être sûrs que quelque part sur cette terre malmenée, il doit s’approcher du 1 :1 de la réalité.
Nour (Zita Hanrot) vient d’être embauchée comme infirmière dans l’usine chimique où travaille son père Slimane (Sami Bouajila), délégué syndical et pivot de l’entreprise depuis toujours. Alors que l’usine est en plein contrôle sanitaire, une journaliste (Céline Sallette) mène l’enquête sur la gestion des déchets par l’usine. Les deux jeunes femmes vont peu à peu découvrir que cette usine, pilier de l’économie locale, cache bien des secrets. Le tissu socio-économique de la région rend les acteurs locaux de surveillance ainsi que le personnel politique peu enclins à être regardant sur les rejets polluants, la corruption rémanente, le greenwashing, l’état de santé des ouvriers et ouvrières – les dossiers médicaux sont allègrement trafiqués ou simplement pas pris en compte –, les accidents du travail non-déclarés et les responsabilités totalement diluées dans un maelstrom de différents intervenants et sous-traitants qui protège la hiérarchie locale (le chef de l’usine est interprété par un Olivier Gourmet parfait, comme toujours, dans un rôle à la fois bonhomme et inquiétant) et internationale. (…)

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Cinéma / KinoCulture / Kultur

Les Bienheureux (2017) de Sofia Djama : un rétroéclairage très juste sur l’actualité algérienne (2019)

L’après décennie noire inspire les jeunes réalisateur.trice.s qui depuis quelques années revitalisent le cinéma algérien (ici un article que nous avions article consacré à cette nouvelle génération). Sofia Djama, dont Les Bienheureux (The Blessed) est le premier long métrage présenté à la Mostra de Venise 2017, prend à bras le corps ce sujet qui, comme le printemps des hirondelles attendues par Karim Moussaoui (En attendant les hirondelles) la même année 2017, se retrouve directement face à l’actualité en ce début 2019. Ces deux films dépeignent une société désillusionnée empêtrée, après une décennie de terrorisme traumatisante, dans un conflit générationnel qui aliène les avancées collectives et les projets de vie individuels. Mais le verrou a enfin sauté et Sofia Djama était rayonnante à la présentation de son film ce 4 avril 2019, première projection après la démission du président Abdelaziz  Bouteflika  !

« Si mon film perd un jour de son actualité, j’en serais heureuse !»

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