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Visions du Réel 2024 – A Move d’Elahe Esmaili remporte le Prix spécial du jury des jeunes pour le meilleur court métrage. Rencontre avec la cinéaste iranienne

Que ce film remporte un prix décerné par le jury des jeunes n’est certainement pas un hasard. Le sujet de A Move, que l’on pourrait traduire par « un mouvement » dans le sens d’une action consciente et décisive, fait non seulement écho à l’actualité mais rencontre les dispositions communes d’une jeunesse avide de liberté. Il s’agit ici d’une liberté qui va de soi dans une partie du monde, celle de s’habiller et se présenter comme on le veut dans l’espace public. Depuis la Révolution iranienne de 1979, ceci n’est plus le cas en Iran, les femmes étant soumises à un code vestimentaire strict, contrôlé dans l’espace public. Un événement dramatique, la mort d’une jeune femme du Kurdistan iranien, Mahsa Amini, tuée le 16 septembre 2022 par des fonctionnaires de la police des mœurs pour un foulard considéré comme mal ajusté, va ébranler le régime et la société. Au slogan officiel de la République iranienne, « Indépendance, liberté, République islamique », va se substituer celui du mouvement des femmes du Grand Kurdistan depuis les années 2000, « Femme, vie, liberté » dans les rues du pays. D’abord scandés pendant ses funérailles dans sa ville natale de Saghez, ils sont rapidement repris lors des manifestations dans la capitale kurde, Sanandaj, avant d’être adapté à Téhéran et Mashhad dans leur version en farsi.

A Move de Elahe Esmaili
© Jumping Ibex

Depuis, de nombreuses femmes sortent tête nue dans l’espace public, malgré les risques encourus. Un mouvement s’est enclenché et malgré les pressions du régime pour reprendre la main – la répression qui fait son retour, parfois par des biais détournée, comme le fait de traquer par vidéo surveillance les femmes qui conduisent sans voile et les convoquer pour les menacer de leur retirer leurs permis de conduire (voir à cet égard la puissance évocatrice du film de Ali Asgari et Alireza Khatami, Ali Asgari et Alireza Khatami Terrestrial Verses [Chroniques de Téhéran]) –, la résistance par une désobéissance civile à la force tranquille tient. La cinéaste Elahe Esmaili en est à la fois partie prenante et témoin. Avec A Move, elle met en scène un autre aspect de cette lutte pour le droit fondamental d’user de sa liberté de mouvement et de représentation, celle qui a lieu dans le cadre de l’entourage familial au sens large du terme.

Elahe Esmaili retourne dans sa ville natale de Mashhad, dans le nord-est de l’Iran, haut lieu de pèlerinage religieux. Ses parents doivent déménager et, avec ses sœurs, elle vient aider à trier et vider cette maison habitée depuis 40 ans par la famille. Même si la cinéaste  a cessé de porter le hijab il y a de nombreuses années, elle doit toujours le porter lorsqu’elle est dans sa famille religieuse. Influencée par le mouvement Femme, vie, liberté, elle décide de cesser de porter le hijab en toutes circonstances, ce qui constitue un défi au sein de sa famille. La cinéaste nous fait entrer avec une force aussi tranquille que déterminée, dans cette démarche. Toujours parée d’un sourire, sans ne jamais élever la voix, elle confronte ses interlocuteur·trices à sa volonté, mais aussi à leurs peurs et leurs visions du monde. Au sein de sa famille comme dans le jardin de M. Hossein, où la famille élargie et des ami·es se retrouvent au moins deux fois par an pour l’Aïd-el-Fitr (la fête qui marque la fin du jeûne du mois de ramadan) et la fête de Norouz qui marque l’arrivée du printemps, un petit miracle se produit : les gens apprennent à s’écouter et respecter les choix des un·es et des autres. Pour faire une révolution sociale, il faut un double mouvement, celui qui occupe l’espace public mais également celui qui transforme en profondeur et dans l’intimité les mentalités. C’est ce qu’illustre avec finesse, douceur, humour et assurance Elahe Esmaili avec A Move.

Rencontre avec la cinéaste iranienne.

Est-ce que cela a été difficile de faire accepter votre caméra à votre famille et aux personnes qui sont dans le jardin de M. Hossein ?

Le jour de la célébration de l’Aïd-el-Fitr, les personnes invitées au jardin savaient que nous serions présent·es – je leur avais annoncé que je réalisais un film sur moi-même et que mon équipe m’accompagnerait. Leur réaction a été favorable. Je leur ai demandé s’ils étaient d’accord que je vienne avec la caméra, et ils ont accepté sans réticence. Ainsi, ils étaient au courant que je filmerais, mais ils ne s’attendaient pas à me voir sans tchador, ce qui a été une grande surprise pour eux.

Mais avec votre famille plus proche, cela a été facile ? Car ils semblent vraiment l’accepter naturellement…

Ce n’était pas facile pour eux au début. Ça a pris peut-être quelques heures, une demi-journée pour qu’ils s’habituent à la présence de la caméra. Nous étions seulement deux personnes, ce qui a facilité les choses et permettait de ne pas trop attirer leur attention, contrairement à une équipe de 6 à 7 personnes. En général, lorsque je m’engage dans ce type de projet, je choisis des personnes chaleureuses qui peuvent facilement briser la glace. Mon travail, dans les premières heures, consistait donc à les aider à se sentir à l’aise avec ma famille. De plus, je privilégie toujours des caméras plus petites, et lorsque les scènes sont sensibles, je place la caméra à distance pour préserver leur intimité autant que possible. Mes parents ont bien réagi à la caméra, probablement parce que je suis leur fille, ce qui a facilité les choses pour eux. J’ai également eu une équipe adorable qui a tout de suite pli à ma mère, d’ailleurs quand on ne tournait pas elle appelait de temps en temps pour inviter Mehdi (le directeur de la photographie) à prendre un thé. (Rires).

Vous cherchez avec douceur mais fermeté la confrontation à propos de ce sujet, c’est très intéressant à observer. Pensez-vous que c’est cette approche qui fait accepter votre point de vue à vos interlocuteur·trices ?

Oui, c’était exactement mon intention. Je voulais essayer de faire fonctionner les choses sans recourir à la violence ni à l’hostilité, en utilisant plutôt des arguments. Je ne souhaitais pas de conflit. Mon objectif était simplement d’aborder les choses avec subtilité et de continuer, même si certains exprimaient des réactions violentes. J’étais donc déterminée sur ce point. Il était clair pour moi que je ne renoncerais pas, mais il était également clair que je ne voulais pas non plus exagérer la situation. Je ne voulais pas que les relations familiales soient rompues à cause de ce que je faisais. J’ai donc décidé de prendre les rênes de la situation moi-même. J’étais très nerveuse, inquiète de ce qui allait se passer. Mais cela n’a rien changé en termes de détermination. Je savais que je devais continuer. C’était le message du film : trouver des moyens pacifiques pour se faire entendre, pour que ma famille, mes amis et mes proches acceptent que chacun·e puisse faire des choix pour sa propre vie. Ils ont souvent une idée préconçue du mouvement Femme, Vie, Liberté façonnée par les médias, sans réelle connaissance du mouvement. Il est donc difficile pour eux de comprendre la réalité. Comme le dit ma mère, si je retire mon hidjab, alors la prochaine étape est que je vais courir nue. Je dois leur montrer activement que ce n’est pas le cas. Au final, quand ils m’ont vue assumer d’être sans foulard dans le jardin, ils ont réalisé qu’il n’y avait rien de grave, que tout s’était bien passé.

Votre manière de faire est très intéressante à regarder, vous vous adressez toujours à la personne avec qui vous voulez parler en expliquant votre démarche avec un sourire très doux, et pourtant on sent que vous n’allez rien lâcher, c’est fascinant…

Je voulais maintenir une atmosphère légère, malgré la lourdeur du sujet et le défi qu’il représente, semblable à ces anciens affrontements entre les parents et les enfants, entre différentes générations aux opinions divergentes. Cependant, le point sur lequel nous pouvons nous entendre est celui de l’acceptation mutuelle sans imposer nos opinions les uns aux autres, et de vivre ensemble dans une atmosphère de convivialité. C’est une coexistence que nous pouvons apprécier.

C’est très beau à voir, comme à la fête dans le jardin où, à la nuit tombée, une partie des convives prie d’un côté et une autre partie, de l’autre, vaque…

Exactement. C’est la vie, c’est ainsi que nous voulons que ce soit. C’est pour cela que nous nous battons. Fondamentalement, nous ne voulons pas qu’ils soient comme nous, et nous ne voulons pas qu’ils veuillent que nous soyons comme eux.

Il y a cette scène pleine d’émotions où vous, vos sœurs et cousines parlez de votre enfance et du hidjab, avec des souffrances qui remontent à la surface, mais aussi une acceptation du conformisme, entraînée par la peur…

Oui, je ne m’attendais pas à ce que ma sœur parle de son enfance de manière aussi émotionnelle, et je suis contente qu’elle l’ait fait. Je voulais avoir cette conversation pour voir d’abord comment les femmes iraniennes, et tant d’autres femmes comme nous, nous nous soutenons mutuellement. Le progrès s’est fait petit à petit, à travers de petits sacrifices que chaque génération a faits. Il y a quarante ans, à l’époque de ma sœur, le simple fait de porter le tchador et de nouer ses cheveux en petit chignon bun sur le haut de la tête en dessous était son acte de rébellion, sa manière de résister. Si elle n’avait pas agi ainsi, je ne serais pas ici aujourd’hui. Ces petits gestes ont également influencé mon père. C’est grâce à leur résistance que mon père est devenu la personne qu’il est aujourd’hui. Il a encore des inquiétudes et sa propre vision, mais il a changé. Il était donc important pour moi d’inclure cette perspective de lignée dans le film. J’étais tellement heureuse qu’elle partage ses souvenirs d’enfance de cette manière, car c’était la première fois que j’entendais parler de ce souvenir. Ce que je voulais réaliser dans cette scène était exactement ce qu’elle semblait ressentir. Bien que la conversation ait duré longtemps, peut-être une heure ou deux, vous n’en voyez que deux minutes qui remplit l’objectif qui était de montrer la solidarité entre les femmes, et comment cette conversation peut inspirer les autres à faire de même, comme l’a fait ma sœur à la fin du film. C’était un moment d’éducation collective, permettant aux femmes de résister, de se motiver mutuellement et de progresser ensemble.

Si je comprends bien votre idée à travers la structure de votre film et son titre, vous partez du privé, d’un mouvement qui se fait dans une sphère réduite, pour aller vers l’espace public, un peu dans l’idée qu’un mouvement en entraîne un autre…

Oui, exactement. Il y a différentes étapes, différents aspects. Nous devons nous battre à la maison, avec nos ami·es, avec nos parents, mais aussi dans les rues. Ce qui n’a pas été vu ni discuté ces dernières années, c’est la lutte intérieure. Nous connaissons bien les manifestations dans les rues, c’est pourquoi j’ai réduit leur importance dans le film, mais ces deux aspects progressent simultanément. Il est important de reconnaître que nous devons également nous battre dans nos foyers. Si nous le faisons aussi bien que nous le faisons dans l’espace public, le mouvement s’accélérera et nous atteindrons nos objectifs avec moins de pression. Donc oui, il était crucial de montrer ces deux aspects, car il y a deux facettes dans cette lutte : une à l’intérieur, une à l’extérieur, et nous avons besoin des deux. Il était très difficile pour moi de mettre mes parents sous pression, mais c’était nécessaire. Je me répétais que c’était très important, que je devais le faire. Il fallait dépasser ce sentiment et que je me dise que ce n’était pas mon problème personnel, mais quelque chose qui devait être changé chez eux, pas chez moi. Mais c’était difficile, émotionnellement, de voir mes parents si désemparés à cause de moi. Cependant, je suis contente que nous l’ayons fait. Quand je leur ai montré le film il y a environ deux mois, une fois terminé, ils m’ont tapé sur l’épaule en regardant le film avec un sentiment de fierté. Mes sœurs sont également venues me voir et m’ont remerciée d’avoir été jusqu’au bout et d’avoir résisté aux pressions des parents, car elles étaient très nerveuses ce jour-là au jardin. Maintenant, elles voient les résultats et apprécient le combat que j’ai mené pour leur liberté et celle de leurs propres filles adolescentes, qui, comme elles me l’ont dit, vivront une vie plus facile grâce à mes actions. C’était gratifiant pour moi d’entendre cela.

— Elahe Esmaili et sa mère – A Move
© Jumping Ibex

Le personnage du film le plus intéressant du point de vue de la dramaturgie est votre mère, parce qu’elle évolue après avoir beaucoup résisté face à votre détermination. Elle est la plus résistante. À un moment donné, elle pleure et ensuite elle se lève et dit : « c’est ton choix et Dieu jugera chacun individuellement le jour du jugement dernier ». Pourquoi est-elle la plus réfractaire à votre choix et met-elle aussi longtemps à l’accepter ?

Je pense qu’effectivement, dans le film, ma mère est la plus réticente. Elle a été conditionnée pendant quarante ans de vie avec mon père. Il ne faut pas oublier que nous vivons dans un système patriarcal et ma famille fait partie de cette structure. C’est quelque chose que mon père lui a demandé dès le début de son mariage, elle a été conditionnée à cela. Donc même si mon père n’était pas aussi contrarié de ce qu’il se passait, ma mère, elle, l’était. Elle avait cette idée de mon père comme un homme d’honneur, et elle craignait ses réactions. J’ai réalisé que je ne pouvais pas  simplement dire à ma mère et mes sœurs que mon père avait changé, je devais le leur montrer. Et quand elle a vu que finalement, il s’accommodait de ma décision, elle a finalement accepté. Dans notre jeunesse, si ma sœur aînée sortait sans tchador ou portait un hidjab inapproprié, mon père punissait d’abord ma mère. C’est ainsi qu’elle a appris les limites de ce que nous pouvions faire ou non. Grâce à la résistance de mes sœurs et des femmes de ma famille, mon père a changé, mais ma mère avait encore cette peur des réactions des autres, comme celle de M. Hossein, et elle devait surmonter cette fausse image de ce que les hommes attendent des femmes.

Il y a cette scène où, quand vous êtes dans la rue tête nue, un jeune homme vient vous avertir qu’il pense qu’il y a des agent·es en civil de la police des mœurs qui vous regardent, et il y a une coupe abrupte dans le montage. Que s’est-il passé ?

Je communiquais avec mon équipe derrière la caméra par un micro sans fil que j’avais toujours avec moi, pour des instructions de prises de vue normales. Nous tournions sans autorisation, et même si nous en avions eu une, nous n’avions pas le droit de filmer une femme sans hidjab dans la rue, c’est la ligne rouge à ne pas franchir actuellement. Donc, lorsque ce jeune homme s’est approché de moi, ils pouvaient entendre ce qu’il me disait à travers le micro. À ce moment-là, l’équipe a réagi en disant : « bon sang, nous devons couper, éteindre la caméra et partir ! » La coupe abrupte dans le montage est le moment où ils ont décidé d’arrêter de filmer parce que la situation devenait trop dangereuse. Si j’avais été attrapée, j’aurais risqué d’être en prison pour les vingt prochaines années. Nous faisons de notre mieux pour réaliser notre travail sans mettre notre sécurité en danger.

Pouvez-vous nous dire quelques mots sur la chanson de fin du film ?

La chanson de fin est interprétée par Saba Zameni, qui a chanté une chanson emblématique lors du mouvement Femme, Vie, Liberté. C’était une chanson très émouvante qui a une signification particulière pour nous, car sa voix symbolise beaucoup de choses. Je lui ai demandé d’écrire les paroles spécialement pour le film, et elle a travaillé avec son équipe pour les composer. La signification principale de la chanson est que tout est prêt pour lutter pour la liberté, il nous suffit juste d’une dernière victoire pour avancer. C’est un thème très émotionnel qui porte également une poésie dans ses paroles. C’est une musique vraiment magnifique. Je n’ai pas traduit les paroles, car elles sont très poétiques et c’est difficile de traduire de la poésie, et je savais qu’avec sa puissance évocatrice les spectateur·trices pouvaient ressentir l’émotion et le sentiment qu’elle véhicule.

Dans le générique, il y a deux postes qui sont indiqués comme « anonymes ». Est-ce par peur ?

Oui, c’est pour des raisons politiques. Ces personnes étaient déjà sur le radar des autorités. Par exemple, l’un d’eux, je crois qu’il vient tout juste de récupérer son passeport il y a deux ou trois semaines. Donc, je ne voulais pas ajouter d’autres problèmes à ceux qu’ils avaient déjà. Le deuxième anonymat est similaire. C’était plus sûr ainsi, car dans le cas de l’autre collaborateur qui a travaillé sur la correction des couleurs, il était impliqué dans d’autres projets et je ne voulais pas risquer qu’il soit ciblé par le gouvernement en mentionnant son nom.

De nombreux cinéastes iranien·nes sont interdit·es de tourner, interdit·es de voyager ou sont en prison. Quelle est la situation des cinéastes en ce moment en Iran ?

C’est un véritable enfer. Depuis que je me suis lancée dans ce projet de film et pris la décision de le réaliser, il n’y a pas un seul jour où je n’y ai pas pensé. Je suis consciente des ennuis auxquels je m’expose. Mon objectif est simplement de les minimiser autant que possible et de réduire les risques au maximum.

Pouvez-vous nous dire comment est la situation actuellement en Iran ? Est-il possible de se balader sans foulard ? Les gens arrivent-ils à surmonter leur peur ? Car en ce moment, avec le conflit entre l’Iran et Israël, on n’entend plus parler de ce qui se passe à l’intérieur du pays…

Le même jour où ils ont lancé l’attaque contre Israël, ils ont également lancé une opération de police, dans le cadre de leur stratégie militaire. D’une part, le lancement de roquettes vers Israël, et d’autre part, une vague massive d’arrestations de femmes dans les rues. Ces deux événements ont eu lieu le même jour, de sorte que la grande nouvelle concernant Israël éclipserait à l’international celle des arrestations. Donc, c’était le moment idéal pour resserrer encore plus la vis, pour effrayer les gens et aussi pour distraire l’attention, au niveau intérieur, afin que la population, elle, ne pense pas à l’attaque israélienne. Ils avaient un double objectif ce jour-là.

Mais le mouvement est toujours actif ?

Oui, absolument. Il est impossible de l’arrêter maintenant. Les gens ont changé et cela ne peut plus être effacé. Le mouvement est en marche et même s’il avance peut-être moins rapidement que l’année dernière, il persiste car les gens sont profondément mécontents. Ils attendent juste un déclencheur pour une autre manifestation d’ampleur, car le mouvement Femme, Vie, Liberté n’est pas un phénomène isolé et ponctuel. Il y avait déjà eu un mouvement deux ans auparavant, et un autre avant cela encore, et à chaque fois, il prend de l’ampleur.

Chaque fois c’est un pas en avant…

Oui, c’est exactement cela !

De Elahe Esmaili; Iran, Royaume-Uni; 2024; 26 minutes.

Malik Berkati

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