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lifestyle & responsible citizenship

Commémoration de La Journée du Ruban blanc – Prijedor en Bosnie-Herzégovine

Jan Baumgartner, réalisateur-autodidacte de Berne, présente actuellement à Genève, Lausanne, Sion et la région du Tessin son long métrage documentaire L’ADN de la dignité (The DNA of Dignity), d’une heure et dix minutes, tourné l’année dernière dans la ville de Prijedor et ses environs ou les populations bosniaques et croates furent enfermées, maltraitées et exterminées dans les camps de Manjaca, Keraterm, Omarska et Trnopolje, situés dans la région du Confin, aujourd’hui utilisés comme des dépôts d’usines ou écoles primaires, de l’entité serbe de Bosnie-Herzégovine. (…)

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Cannes 2023 – ACID : État limite (On the Edge) de Nicolas Peduzzi, ou le néo-libéralisme comme fossoyeur du service public

Lors de la dernière Berlinale, Nicolas Philibert mettait en lumière, avec douceur et humanité, les patients du centre psychiatrique de jour de l’Adamant. Ce film qui dénonçait en creux et en poésie le système délétère de la psychiatrie en France avait reçu l’Ours d’or. Le film de Nicolas Peduzzi pourrait être l’autre facette de la représentation de l’état de la psychiatrie en France, par le prisme des soignants, et plus particulièrement du Dr. Abdel-Kader. (…)

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Le film-monument de Claude Lanzmann, Shoah, inscrit au registre Mémoire du monde de l’UNESCO

L’Association Claude et Félix Lanzmann (ACFL), présidée par Dominique Lanzmann, veuve du réalisateur, a annoncé l’inscription de Shoah (1985), au registre de Mémoire du monde de l’UNESCO. Les Commissions nationales française et allemande de l’organisation onusienne pour l’éducation, la science et la culture, avaient proposé conjointement la candidature du film à la Mémoire du monde. L’ACFL a porté la candidature de la France et celle du Musée juif de Berlin celle de l’Allemagne, Musée juif qui en outre a été choisi par l’ACFL comme dépositaire des archives sonores préparatoires à la Shoah. (…)

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Cannes 2023 : En Compétition officielle, le documentaire Jeunesse (Le Printemps) [Qing Chun] du cinéaste chinois Wang Bing explore sans artifices les ateliers de l’industrie textile en Chine

Rompu à l’exercice et habitué aux œuvres fleuves (on se souvient de Shanghai Youth, sorti en 2014), Wang Bing prend le temps et en donne à ses œuvres : le cinéaste chinois a planté sa caméra, très exactement ses trois caméras afin de suivre les nombreux protagonistes de ce documentaire. Jeunesse ne se contente pas de montrer une vie de labeur, de 2014 à 2019, dans la ville manufacturière de Zhili, à une centaine de kilomètres de Shanghaï. Wang Bing a obtenu l’autorisation pour ce tournage au long cours sous réserve de ne pas déranger la production textile. (…)

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All the Beauty and the Bloodshed (Toute la beauté et le sang versé), de Laura Poitras, invite à une remarquable célébration de l’art

All the Beauty and the Bloodshed est le premier portrait d’artiste signé par la documentariste oscarisée Laura Poitras et qui lui a permis de remporter le Lion d’or à la dernière Mostra de Venise 2022.
Le documentaire de Laura Poitras se consacre pleinement à la photographe américaine Nan Goldin, une figure protéiforme de la contre-culture et du mouvement underground no-wave de New York dès les années soixante. (…)

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FIFDH 2023 : Les Âmes perdues, documentaire de Stéphane Malterre et de Garance Le Caisne, donnent la parole aux Syriens qui dénoncent l’administration de Bachar al Assad, pour crimes contre l’humanité. Rencontre

En 2013, un fonctionnaire de l’État syrien fuit Damas avec les photos de milliers de cadavres torturés à mort dans les prisons du pays depuis 2011. Un an plus tard, en 2014, un mystérieux déserteur, portant le nom de code César, divulgue des dizaines de milliers de photographies des victimes du régime syrien, morts sous la torture. Alors que les suppliciés sombrent dans l’oubli et que des milliers de civils disparaissent, leurs familles, leurs avocats et un petit groupe d’activistes tentent de déposer des plaintes dans des tribunaux européens ; l’Allemagne donne l’exemple. (…)

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FIFDH 2023 : le documentaire My Name Is Happy, suivi d’un débat sur les féminicides, suscite questions et réflexions sur les rouages des violences faites aux femmes à travers le monde et l’histoire

Les chiffres demeurent, malheureusement, effroyables ! Les associations, de plus en plus nombreuses, apparaissent, la prévention est mise en place mais les victimes, isolées, menacées, terrorisées, sont nombreuses à tomber sous les coups de leur conjoint. Le FIFDH a choisi de consacrer un pan de sa programmation à ce thème, en proposant divers films qui parlent de féminicides dont My Name Is Happy, documentaire de création de d’Ayşe Toprak et de Nick Read, projeté en compétition. (…)

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Les Gardiennes de la planète, de Jean-Albert Lièvre, invite à une odyssée poétique et instructive au cœur de l’univers des baleines

Les Gardiennes de la Planète : le titre de ce documentaire époustouflant résume à lui seul la démarche du réalisateur Jean-Albert Lièvre. Prendre fait et cause pour le plus grand mammifère au monde, auquel l’humanité est étroitement liée, c’est en réalité garantir la survie du monde. (…)

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Berlinale 2023 – compétition : Avec douceur et humanité, Nicolas Philibert met en lumière les patients du centre psychiatrique de jour de l’Adamant

En 1995, Nicolas Philibert (Être et avoir, 2022) installait sa caméra à la clinique psychiatrique de La Borde, dans le Loir-et-Cher, à l’occasion des répétitions de la pièce de théâtre que proposent chaque année les patients et les soignants de l’établissement, capturant au passage les moments de la vie quotidienne du lieu. Ce documentaire intitulé La Moindre des choses, présenté au festival de Locarno 1996, sorti en 1997, reste à ce jour un film de référence sur le monde psychiatrique. Avec Sur l’Adamant, première partie d’un triptyque sur le monde psychiatrique, le documentariste revient dans cet univers, dans un cadre unique en son genre : un hôpital de jour installé sur un bâtiment flottant, au bord de Seine, en plein cœur de Paris. (…)

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Lichtspieler (Que les lumières soient), de Hansmartin Siegrist, rend un hommage richement documenté à un vendeur de savons, pionnier méconnu du cinéma helvétique : François-Henri Lavanchy-Clarke

François-Henri Lavanchy-Clarke (1848-1922) est presque oublié en Helvétie alors qu’il fut le plus important pionnier suisse du cinéma, ambassadeur de son pays pour le septième art, car plus connu sur la scène internationale que dans son propre pays. (…)

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