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Rencontre avec Marine Francen pour la sortie allemande de Le Semeur qui, en Allemagne, a pour titre : Das Mädchen, das lesen konnte.

Le premier film de Marine Francen, dont elle a également écrit le scénario, prend sa source dans un mystérieux livre paru en 2006 (éditions Parole), L’homme semence, qui aurait été écrit par Violette Ailhaud, une institutrice des Basses-Alpes, qui raconte ce qui est arrivé à son village après le coup d’État de Louis-Napoléon Bonaparte de décembre 1851. Le parcours rocambolesque de ce manuscrit mérite tout autant un film que son contenu, l’histoire officielle étant qu’à la mort de l’autrice en 1925, le récit est resté dans une enveloppe conservée chez un notaire qui ne pouvait être remise que 50 ans après sa mort à une femme de sa descendance.  Depuis sa publication, le texte, peu connu du grand public, forge son succès dans l’inspiration qu’il insuffle aux artistes qui l’adaptent au théâtre, dans la danse, la BD ou comme ici au cinéma. Le livre a également été traduit dans plusieurs langues, en allemand sous le titre Der Samenmann.

 

Le contexte rapidement planté – des soldats entrent dans le village et raflent tous les hommes suite au coup d’État de Louis-Napoléon Bonaparte et de la répression des républicains qui s’en suit -, le décor entre de plain-pied dans l’histoire à laquelle nous allons nous attacher pendant une heure et demie: un village vidé de ses hommes. Après des mois passés dans un isolement total, les jeunes femmes du village se font un serment : si un homme vient au village, il sera celui de toutes!

L’histoire que nous raconte ici Marine Francen pourrait prendre différents atours: politique, féministe, utopiste, ceux de l’horreur ou de la féerie. Mais elle ne s’y décide pas vraiment. Elle agrémente une histoire d’amour et de désir d’enfant de ces différents ingrédients, ce qui, au final, donne un joli film, à la photographie extrêmement léchée, au jeu des actrices et acteurs parfait, à l’écriture cinématographique très pensée mais qui laisse une impression un peu perplexe de regret de n’avoir qu’effleuré les choses.

Le parti pris de la réalisatrice est très organique et, comme elle nous l’explique plus bas, la perspective de la caméra est posée sur les corps par lesquels passent les émotions, les idées et l’histoire. Au fil de l’histoire d’amour, quelques bribes de thèmes passent, tels que la résistance, le poids de l’isolement, les mécanismes de survie et de solidarité qui restent intemporels. Mais le sujet principal autour duquel s’articule le récit, celui de la maternité, est plus difficile à appréhender dans sa contemporanéité, malgré la revendication de modernité de Marine Francen sur ce point. Si l’on comprend la question de l’enfantement à tous prix comme tout à fait actuelle, celle de la maternité comme accomplissement ultime de la féminité est plus problématique.

De Marine Francen ; avec Pauline Burlet, Géraldine Pailhas, Ilana Zabeth, Françoise Lebrun, Alban Lenoir ; France ; 2017 ; 98 minutes.
Sortie en Allemagne : 10 janvier 2018.

Rencontre

— Marine Francen
© Malik Berkati

Vous dites que ce film est très contemporain. La maternité comme fin en soi est-ce vraiment moderne ?

Je suis partie de ce livre L’homme semence. Dans le texte, l’idée centrale est de montrer comment l’enfantement chez une femme est porteur de vie malgré tout, que c’est une force qui appartient aux femmes et qui, dans le rapport à la sexualité, est vraiment une différence fondamentale entre les hommes et les femmes. Cela raconte cette force de vie que possèdent les femmes à travers l’histoire de l’humanité qui, même dans les situations les plus catastrophiques, ont toujours ce désir d’enfant qui dépasse les atrocités. Ici, nous ne sommes pas dans une situation d’atrocité mais quand même dans une situation de grande fragilité et de précarité à tous les niveaux, concrets comme psychologiques. La première phase du récit est plutôt une résistance pragmatique, elles vont s’organiser pour survivre, manger, etc.; et après, il y a cette pulsion de vie qui vient les envahir. Car le désir d’enfantement, c’est aussi un désir d’avenir, une projection vers le futur et du coup cette question envahit leurs corps. Comme chez beaucoup de femmes, c’est quelque chose qu’on ne décide pas forcément consciemment, c’est quelque chose qui nous envahit d’un point de vue purement physiologique et qui fait que des femmes décident de faire des enfants même dans des situations qui ne sont pas favorables à l’accueil d’un nouveau-né. Je trouvais que le désir d’enfant plus fort que tout était très bien raconté dans le livre, cette force de vie des femmes.

Le déterminisme biologique est tout a fait compréhensible mais concernant la contemporanéité, il y a quand même dans certains pays des ressorts volontaristes d’ordres politiques, idéologiques ou religieux qui ne procèdent pas forcément d’un choix à l’enfantement, surtout dans d’autres parties du monde, mais aussi en occident.

Non, car les situations de grande précarité, de guerre, c’est quelque chose qui existe malheureusement dans des pays non occidentaux où des femmes se retrouvent dans des situations où les hommes ont été assassinés, emprisonnés, ont disparu et elles doivent trouver les solutions pour s’en sortir toutes seules et parfois leur désir de devenir femme, de devenir mère, passe par des solutions dont elles n’ont pas forcément l’habitude et qui ne sont également pas celles qui correspondent forcément aux codes sociaux de l’époque dans laquelle elles vivent. Aujourd’hui, même en occident, si on voit des femmes qui décident de se partager un homme pour enfanter mais qu’elles ne décident pas forcément d’être en couple avec cet homme-là, cela va poser des questions et perturber les gens. L’éditeur du livre a reçu des témoignages, notamment de femmes africaines, qui lui ont écrit avoir vécu une histoire similaire dans leurs villages. Donc c’est une réalité, cela peut arriver. Mais ce n’est pas antagoniste à l’idée traditionnelle de la femme qui doit être mère. Pour moi, cela ne s’oppose pas. Le désir de féminité, de liberté sexuelle, d’enfantement n’est pas quelque chose qui rabaisse la femme, ce n’est pas quelque chose qui pourrait être rattaché à une vision archaïque de la femme qui doit rester au foyer, par exemple. D’ailleurs aujourd’hui, dans beaucoup de pays occidentaux, il est question dans le débat public de comment une femme peut faire un enfant, à savoir qui a le droit et comment on a le droit de faire un enfant. C’est une question qui habite encore les esprits et les réponses ne s’accordent pas encore. Je trouvais ça intéressant d’aborder cette question en la décalant un petit peu des controverses actuelles en la transposant justement à une autre époque où les codes étaient beaucoup plus contraignants et où ces femmes s’autorisent malgré tout à dépasser les interdits, les tabous, et défendent leur liberté d’action. Elles sont en résistance, elles essaient de rester vivantes dans leur village, mais c’est également une affirmation de soi: quand les hommes reviendront au village, il va falloir qu’elles fassent face à leur jugement. Et c’est ce qu’elles se disent à la fin: les hommes n’auront rien à dire, car ce qu’elles ont fait, c’est de résister comme elles ont pu et les hommes ne pourront pas remettre en question leur choix. La fin du film n’est pas un retour en arrière, la fin du film c’est comme ce qu’ont vécu les femmes de la Deuxième guerre mondiale qui avaient pris la place des hommes à beaucoup de postes, et quand les hommes sont revenus, il a quand même fallu qu’ils fassent avec ces changements!

Pour rester sur la thématique de la modernité, vos actrices ont quelque d’à la fois intemporel et de très moderne…

C’est le parti pris global de toute la mise en scène du film. Pour moi il y avait cette volonté dans le livre de présenter cette histoire comme autobiographique, comme réelle, mais en même temps l’écriture du livre et la force de ce récit étaient que cela ressemble à un mythe, on est assez proche de l’univers du conte. Dans ma mise en scène, j’ai essayé de décoller le côté un petit peu trop réaliste, même si elle a un vrai ancrage politique qui fait sens dans le livre, et j’ai voulu lui apporter quelque chose d’un peu plus romanesque qui puisse parler à des jeunes femmes d’aujourd’hui, qu’elle puissent se retrouver dans ces personnages. Je ne voulais pas tomber dans une caricature, en plus assez misérabiliste qu’on peut faire des ces paysans de cette époque-là, je voulais donner aux spectateurs des caractères très vivants, très actuels dans les sentiments. Je pense que ce que l’on vit dans son corps et ses sentiments, qu’on ait vécu au 15e siècle ou au 21e siècle, les questions fondamentales de la vie sont les mêmes, et les vraies questions qui font sens et ce qui va dessiner notre vie, ce sont des choses qui se retrouvent. C’est pourquoi la mythologie grecque peut toujours parler à un enfant de 14 ans qui se pose des questions sur le sens de sa vie. J’ai voulu rendre crédible les personnages. Je ne voulais pas qu’elles aient l’air de petites parisiennes aux airs urbains, j’ai donc essayé de trouver des filles avec lesquelles je me sentais à l’aise pour les représenter en paysannes et en même temps je ne voulais pas qu’elles soient des caricatures de filles un peu bourrues ou bébêtes. Je voulais que chaque personnage féminin soit à la fois crédible et ait une personnalité qui corresponde à des jeunes filles que l’on pourrait retrouver aujourd’hui.

Le semeur (Das Mädchen, das lesen konnte) de Marine Francen
Image courtoisie Film Kino Text

Le titre original est Le Semeur, et en allemand Das Mädchen, das lesen konnte (La jeune femme qui pouvait lire, N.D.A.). C’est intéressant ce changement de perspective: quand je l’ai vu la première fois, sans connaître le titre original, j’étais parti sur une perspective portée par la femme, et quand je l’ai revu pour cette interview en connaissant le titre original, je me suis demandé si je ne devais pas changer de focale et, comme les femmes du village, attendre l’homme…

Le titre allemand vient de ce qu’avait fait le distributeur espagnol qui m’avait demandé si j’étais d’accord, car ils voulaient un titre qui représente plus l’univers féminin du film. Ils trouvaient que Le semeur, ce n’était pas très représentatif de l’ensemble du film. Ils l’ont donc intitulé, La mujer que sabía leer, donc La femme qui savait lire, en allemand c’est légèrement différent, puisque c’est la femme qui pouvait lire. C’est un feeling avec le public de chaque pays. Le titre français, c’est le titre que j’avais donné au projet au moment où il fallait le déposer dans les commissions quand on n’avait pas encore trouvé de titre qui nous emballait ; et puis finalement je l’ai proposé à ma production qui a trouvé assez rigolo la double image du semeur. Quand le distributeur français a pris le film, je leur ai posé la question du titre et eux ont tout de suite dit qu’il ne fallait rien changé, qu’ils adoraient ce titre. C’est donc resté comme cela, même si ce n’est pas un titre qui m’emballait totalement. Mais c’est vrai que cela ne représente pas très bien l’univers très féminin du film, il ramène plus vers l’homme alors que ce dernier est plus anecdotique dans l’histoire.

Il y a un format 4:3 très réussi et le travail de la lumière, particulièrement dans les intérieurs, est magnifique. Parfois on a l’impression d’être dans un tableau de maître hollandais !

Oui, il y a même des gens qui m’ont demandé si j’avais voulu représenter des tableaux, mais pas du tout! (rires). En fait, j’ai essayé de trouver une identité forte au film, dans toutes mes étapes de préparation. Quand on fait un film d’époque, on peut assez vite tomber dans un côté académique, un peu lourd, et tout mon travail de mise en scène a été de sortir de ce côté classique que peuvent avoir les films d’époque. Je voulais y apporter une modernité qui correspond à son sujet, c’est pour ça que j’ai choisi ce format-là, je voulais avoir une caméra très mobile à l’épaule. Et une caméra mobile à l’épaule avec un format élargi c’est insupportable car l’image bouge tout le temps. Donc le choix du format correspond à la mobilité que je voulais. C’était aussi une façon de casser le côté carte postale qu’aurait pu avoir le film, car c’est une chose d’avoir envie que le film ait une image forte, mais c’est aussi le risque d’être dans une caricature de la représentation des femmes paysannes de cette époque, en plus dans des paysages qui sont somptueux. Je voulais que le film soit concentré dans ce que vivent ces femmes dans leurs corps et je me disais que c’est un danger pour le film de n’être qu’un joli film. Dans les intérieurs c’est pareil: à partir du moment où on travaille un film d’époque, on se retrouve dans des intérieurs qui sont organisés au niveau de la lumière comme ils étaient à l’époque, ce qui correspond à l’imagerie de l’époque, car les peintres n’imaginaient pas ce qu’ils peignaient mais peignaient ce qu’ils voyaient. Cette imagerie que vous ressentez se retrouve dans le film car je m’y trouvais plongée également. Quand j’ai fait mes repérages et pris les photos, j’ai voulu garder les choses telles qu’elles étaient et j’ai montré à mon chef opérateur exactement ce que je voulais, non transformé, même si parfois c’est très sombre. Pour moi, tout ce que vivent ces femmes est raconté par la lumière. J’ai même travaillé avec mon chef opérateur sur certaines scènes où une partie du visage est dans l’ombre ou dans la lumière, car ces femmes sont tout le temps sur le fil. Elles sont tout le temps en train de se demander si elles vont basculer dans l’obscurité, la mort qui les guette, même si c’est une mort symbolique, c’est-à-dire par exemple être obligée de quitter le village : si elles quittent le village, elles perdent leur liberté et deviennent des bonnes chez les bourgeois ou des ouvrières misérables. Cela ne faisait pas longtemps que les paysans possédaient la terre à l’époque, donc elles ont une liberté qui est très fragile qui disparaît si elles quittent le village. Ce travail sur la lumière participait à créer cette atmosphère de menace qui les guette et en même de la vie à laquelle elles essaient de s’accrocher et qu’elles essaient de défendre coûte que coûte.

— Alban Lenoir, Géraldine Paihas – Le semeur (Das Mädchen, das lesen konnte)
Image courtoisie Film Kino Text

Marianne, la mère est un personnage très intéressant dans le mécanisme du groupe: elle est présente, elle fait contrepoids et en même temps elle est un peu effacée…

Je me suis beaucoup questionnée sur le rapport mère-fille, les différentes mères et filles, pas seulement entre Violette et sa mère. J’ai essayé de montrer que les mères étaient dans une appréhension de la situation un peu différente de celle des filles. D’abord elles doivent prendre en charge l’organisation de la situation et ensuite elles ont cette réaction de rejet lorsque les jeunes expriment le désir de rencontrer un homme. Et en même temps je voulais montrer qu’elles ne pouvaient pas tout à fait s’y opposer car elles risquaient autrement de les voir quitter le village. Elles sont un peu sur le fil elles aussi; elles essaient de résister mais ne peuvent pas vraiment les repousser, elles essaient donc de négocier entre leur sentiment à elles de la situation et ce qu’elles peuvent accepter pour que ce soit vivable pour tout le monde. On voit, quand Jean arrive, la mère est assez brusque avec lui mais elle essaie par la suite de s’adapter car elle ne veut pas se mettre sa fille à dos. Il y a un ajustement permanent qui se fait entre Violette et sa mère.

Savoir lire c’est un pouvoir, au sens politique du terme, mais c’est aussi un pouvoir de séduction ici, non?

Oui, enfin pour moi ce n’est pas un enjeu de séduction par contre c’est un enjeu de rencontre de sensibilités. A travers la lecture, contrairement à ce que Jean aurait pu vivre dans une attraction envers une autre fille, il y a quelque chose de plus intime qui arrive à se dessiner, une rencontre, un échange qui va se faire par la lecture. Un échange qui dépasse la conversation, « qu’est-ce qu’on fait aujourd’hui dans les champs? », « comment on s’organise? », « qu’est-ce qu’on fait à manger? », là il y a un tout petit endroit pour eux deux qui les extrait de la situation globale et leur permet de partager quelque chose qu’ils ne peuvent pas partager avec les autres personnes du village. Ce n’est pas un enjeu de séduction pour essayer de séduire l’autre mais un enjeu de rencontre sensible, de leur intimité propre.

D’ailleurs les femmes du village s’étonnent que Jean sache lire, c’est quelque chose de rare à l’époque, c’est le signe que c’est quelqu’un peut-être d’une autre classe…

Oui, ou quelqu’un qui a voyagé, qui est peut-être plus républicain, car, ce n’est pas dit clairement dans l’histoire mais c’est sous-jacent, à travers le père de Violette, les républicains à l’époque, notamment dans les campagnes, essayaient de participer à des chambrées, des cercles, des réunions où ils pouvaient se rencontrer entre eux, et dans ces cercles les gens des classes un peu plus aisées aidaient les gens simples, les paysans, les ouvriers à apprendre à lire. C’était des endroits où on essayait de transmettre la lecture aux classes les plus défavorisées. C’était les lieux d’appréhension d’une autonomie, car bien sûr c’est un gain de liberté de savoir lire; les paysans à partir du moment où ils ont su lire, ils ont pu savoir ce qu’on leur faisait signer comme contrat et ils ont pu avoir accès aux livres, aux journaux, ce qui leur a permis de raisonner également avec des idées qui venaient de l’extérieur. Il y a un enjeu politique énorme dans la lecture, oui. C’est un double enjeu dans l’histoire, c’est un enjeu amoureux entre Violette et Jean, et c’est un enjeu politique; c’est pour cela que Violette décide de transmettre la lecture aux enfants du village, parce qu’elle se rend compte que si son père ne revient pas, la seule personne qui peut transmettre cela au village, c’est elle. Elle se rend compte que c’est primordial que d’autres personnes dans le village sachent lire.

Il y aussi les livres cités dans le film, Voltaire, Hugo, ce ne sont pas des écrivains qui racontent juste de petites histoires…

Non, ce sont des engagements politiques, des idées qui traversent les couches sociales.

Une chose intéressante : on ne sait pas exactement sur quelle période cette histoire est racontée –  à vue de nez je dirais 3 ans – mais vous faites ce travail sur le temps très subtilement, juste par petites touches glissées dans les dialogues ou le passage des moissons. C’est un travail d’écriture d’horlogère!

Oui c’était très compliqué. Le livre est phénoménal car il n’y a vraiment pas beaucoup de matière, il y a 20 pages, c’est raconté à la première personne et elle fait tout le temps des sauts dans le temps. Ce n’est pas du tout linéaire. Et donc, dans l’écriture du scénario, cela a été très compliqué de montrer le passage des saisons surtout que je ne voulais pas tomber dans ce que font les gens quand ils ne veulent pas trop se donner de mal à faire sentir le temps qui passe en mettant un carton, « 3 mois plus tard », etc. C’est une façon de dire, je jette l’éponge et je met ça tout simplement. Je ne voulais non plus pas tomber dans le côté, je vais faire un petit plan joli sur la saison avec un paysage d’automne pour bien marquer le changement. J’ai essayé de trouvé d’autres moyens à chaque fois de faire sentir le changement des saisons. Car tout l’enjeu est de se dire comment cette parole d’arriver à s’imaginer qu’elles vont se partager un homme peut arriver, car bien sûr ce n’est pas au bout de trois mois. Il faut qu’il y ait un désespoir qui commence à les gagner toutes pour qu’elles osent émettre cette parole.

Malik Berkati

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