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Mostra 2020

Cinéma / KinoCulture / Kultur

Mostra 2020 : My Tender Matador (Tengo miedo torero), de Rodrigo Sepúlveda,  propose l’adaptation cinématographique du célèbre roman éponyme de l’écrivain chilien Pedro Lemebel

My Tender Matador (Tengo miedo torero), de Rodrigo Sepúlveda, a sa première mondiale à la 16ème édition des Venice Days, la section indépendante du Festival du film de Venise.

Le film s’ouvre sur une chorégraphie, menée par une personne grande et élancée, à la chevelure abondante mais dont on ne distingue pas le visage et qui danse sur Fever de Peggy Lee. Les robes à paillettes se devinent sous les spots de couleurs et plusieurs silhouettes dansent sur la piste en suivant la chorégraphie qui est, de manière soudaine, interrompue par des coups de feu.

On perçoit au loin des sirènes de police et des interpellations … Un jeune homme porte secours à un travesti terrorisé. Cette rencontre fortuite scellera des liens d’autant plus forts que la période que vit le Chili est trouble. Quelques séquences de manifestations ou de descentes policières rappellent cette période mouvementée.
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Cinéma / KinoCulture / Kultur

Mostra 2020: Quo vadis, Aida? de la cinéaste bosnienne Jasmila Žbanić témoigne du massacre de Srebrenica

Les événements vécus par Hasan Nuhanović, habitant de Srebrenica au début des années 1990 sont le point du départ du film. Auteur du livre Sous le drapeau de l’ONU – la communauté internationale et le crime de Srebrenica, Nuhanović n’a pas apprécié le scénario écrit par la cinéaste et leur collaboration s’est terminée très vite. Au lieu de parler du traducteur qu’il a été, Jasmila Žbanić a introduit le personnage d’Aida, une prof d’anglais, devenue interprète dans la zone protégé de Srebrenica, où elle se croyait en sécurité comme d’autres habitants de la région. Mais ils sont affamés durant de longs mois car les soldats serbes ont isolé les villages environnants, obligeant les civils bosniaques à se regrouper en ville. Plus tard, à partir du 11  juillet 1995, 8372 d’entre eux sont sauvagement assassinés par les forces armés du général Ratko Mladić. Les casques bleus, présents sur place ont reçu l’ordre de ne pas se mêler dans « ce conflit local» !
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