Locarno 2018 – Rencontre avec la cinéaste bernoise Bettina Oberli pour Le vent se lève avec Mélanie Thierry et Pierre Deladonchamps

Pauline, une jeune paysanne (Mélanie Thierry), a choisi de vivre quasiment en autarcie avec Alex (Pierre Deladonchamps) dans une ferme du Jura. Mélanie y élève ses bêtes dans le respect de la nature. L’arrivée de Samuel, venu installer une éolienne, va bouleverser son couple, ses valeurs. Cette irruption dans un monde que Mélanie croyait symbiotique va provoquer une remise en questions des convictions et des aspirations de Mélanie.

Bettina Oberli, qui avait enthousiasmé les spectateurs helvétiques avec Les mamies ne font pas dans la dentelle par sa fraîcheur et son humour, se penche à nouveau sur l’observation des êtres humains et la complexité de leurs relations. La réalisatrice avoue avec humilité que la première partie de la projection, lundi soir, sur la Piazza Grande au quatre vents, lui a convenu mais, qu’en seconde partie, alors qu’une tempête très violente a éclaté, elle a été très attristée.

En effet, la tradition locarnaise veut que si les prévisions météorologiques sont prévues maussades, voire orageuses, on annonce la projection une demi-heure après le début de celle de la Piazza. Mais pour que cette seconde projection soit planifiée, il faut que la météo soit fiable …

Dans Le vent tourne, film présenté lundi soir sur la Piazza Grande, la cinéaste suisse a réuni Mélanie Thierry, Pierre Deladonchamps (tous deux présents à Locarno mais qui ont préféré accorder des entretiens aux grands médias et qui viendront en Suisse lors des diverses avant-premières du film comme annoncé sur le site du distributeur, Filmcoopi)) et Nuno Lopes. Bettina Oberli nous a confié, sur les hauts de Locarno, au Belvedere,  sa méthodologie, son écriture, ses sources d’inspiration. Rencontre.

De Locarno, Firouz E. Pillet

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