Rencontre avec Kacey Mottet Klein pour la sortie suisse de “L’adieu à la nuit” d’André Téchiné
Trois ans après avoir été sélectionné parmi dix jeunes acteurs européens dans les Shooting Stars Award (les jeunes talents européens) à la Berlinale 2016, où le jeune acteur romand Kacey Mottet Klein avait représenté la Suisse, il était de retour dans la capitale allemande avec l’équipe du film L’adieu à la nuit d’André Téchiné, présenté hors compétition lors de la 69ème Berlinale.
Kacey Mottet Klein y interprète Alex, une jeune homme radiaisalisé qui s’apprête à quitter la France et sa grand-mère bienveillante (Catherine Deneuve) pour aller combattre en Syrie.
De retour en Suisse pour la promotion du film qu’il assume seul en terre helvétique, et « pour retrouver sa famille et ses racines », Kacey Mottet Klein nous a rencontrés à l’Hôtel Métropole, enthousiaste et faisant preuve d’une immense maturité mais quelque peu fatigué après une courte nuit après l’avant-première du film à Genève.
© Firouz Pillet
Kacey Mottet Klein nous a parlé de son besoin de retrouver ses proches et de quitter le milieu du cinéma, très superficiel, du plaisir qu’il a eu à retrouver André Téchiné avec lequel il avait tourné Quand on a 17 ans en 2016, de son amour des chevaux, une passion qu’il partage avec sa maman :
Sur le tournage de Continuer, de Joachim Lafosse, en 2018, j’ai dû monter à cheval car la majorité du film se déroulait à cheval au Maroc. J’ai découvert Mektoub, un cheval que j’ai ramené en Suisse, un cadeau pour ma maman qui s’en occupe quand je ne suis pas présent.
Le jeune homme nous confié avoir quitté Bruxelles et il partage dorénavant sa vie entre la Suisse et le Maroc d’où est originaire sa compagne, assistante en réalisation.
Malgré une carrière cinématographique commencé en 2008 dans Home d’Ursula Meier, Kacey Mottet Klein a su conservé la tête froide et ne pas répondre aux tentations des paillettes, il affiche une maturité impressionnante, bien éloignée de certains de ses contemporains.
Propos recueillis par Firouz-Elisabeth Pillet
© j:mag Tous droits réservés