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Yumna Marwan

Cinéma / KinoCulture / Kultur

Entretien avec Amjad Al Rasheed, réalisateur de Inshallah a Boy (Inshallah Walad), Prix du public au Festival International du Film de Fribourg 2024

En 2023, la Jordanie a pour la première fois été représentée dans la sélection du Festival de Cannes –ce festival toujours à la pointe de la diversité –, dans la section Semaine de la critique, avec Inshallah a Boy.
Amjad Al Rasheed ancre son récit dans une ville qu’il filme avec amour, Amman, et une société au sein de laquelle les individus doivent apprendre à louvoyer pour poursuivre leur chemin de vie. Un couple sans histoires, si ce n’est un problème de fertilité qui l’empêche de donner (de préférence) un petit frère à Nora (Seleena Rababah). Un soir Nawal (Mouna Hawa) tente de persuader son mari que c’est le bon moment d’essayer car elle est en phase d’ovulation. Adnan, trop épuisé, demande à ce qu’elle le laisse dormir, qu’ils essaieront le lendemain. Le sort en décidera autrement – cette nuit sera sans lendemain. Nawal retrouve au matin son mari mort dans son sommeil. (…)

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Cannes 2023Cinéma / KinoCulture / Kultur

Cannes 2023 : Inshallah A Boy (Inchallah un fils), présenté en première mondiale à la 62ème Semaine de la Critique, est le tout premier long métrage jordanien sélectionné à Cannes

Dans ce premier long-métrage du cinéaste jordanien d’origine palestinienne, Amjad Al Rasheed suit le quotidien d’une jeune veuve qui se heurte aux lois patriarcales de son pays sur la succession, car les fils héritent. (…)

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Cinéma / KinoCulture / KulturLocarno 2021

Locarno 2021 : Al Naher (La rivière), de Ghassan Salhab, présenté dans la compétition internationale, plonge le public dans une atmosphère anxiogène, métaphore de la situation du Liban

Le personnel du restaurant du café où le couple prend un repas disparaît soudainement et l’électricité s’éteint. La réception cellulaire a aussitôt disparu, laissant le couple complètement isolé du reste du monde. Au milieu du paysage rural libanais, dans un ce restaurant de campagne isolé, l’homme et la femme échangent des propos, interrompus de manière soudaine par le vol d’avions militaires que les spectateurs ne voient pas entendent les moteurs vrombir.
La femme (Yumna Marwan) et l’homme (Ali Suliman) se retrouvent soudainement seuls mais, on entend les avions de chasse continuant leur survol dans les environs. Des événements météorologiques étranges se succèdent, créant une atmosphère anxiogène : des nuages ​​sombres couvrent rapidement la terrasse du café pour disparaître tout aussi rapidement, suivies par de violentes rafales de vent qui soufflent pour s’éteindre aussitôt ; des apparitions d’épaisses brumes se lèvent puis se dissipent. Le couple se met à fuir et se met à l’abri dans une forêt aux pins élancés et espacés, filmée de manière picturale qui fait songer à un tableau impressionniste.
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