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Gustavo Pizzi

Cinéma / KinoCulture / Kultur

Pour sa 17e édition du 23 septembre au 3 octobre 2021, le Festival du Film de Zurich (ZFF) s’offre du grand spectacle et quelques grandes stars !

Depuis l’ouverture des cinémas au printemps dernier, les festivals de toutes envergures s’enchaînent les uns aux autres dans un tourbillon fou, à l’instar des sorties en salle. Le Zurich Film Festival est d’ordinaire un peu un point de ralliement temporel permettant de voir des films qui sont passés dans les quatre festivals majeurs d’une saison, ainsi qu’une sélection de films qui font leur Première européenne. Cette année, le festival et son fameux tapis vert par quelques stars, dont Sharon Stone qui recevra la distinction la plus prestigieuse du festival, le Golden Icon Award, le 25 septembre. Le 29 septembre, ce sera au tour du cinéaste napolitain Paolo Sorrentino (Il Divo, 2008, La granda bellezza, 2013 ; Loro 2018)  de recevoir le A Tribute to… Award (oui, c’est un peu étrange comme intitulé, mais on comprend que c’est un Prix hommage…), avec une rétrospective de dix films, y compris son dernier, The New Pope (2020). Le 30 septembre, Le compositeur canadien oscarisé pour l’Odyssée de Pi (2012) Mychael Danna recevra quant à lui le Career Achievement Award. Pour finir en beauté la remise des prix non-compétitifs, le réalisateur et scénariste étasunien Paul Schrader recevra pour l’ensemble de sa carrière le Lifetime Achievement Award. (…)

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Berlinale 2021Culture / Kultur

Berlinale 2021 – Os últimos dias de Gilda (The Last Days of Gilda), une mini-série présentée dans Berlinale Series, met en scène de manière éblouissante une femme qui s’affirme, physiquement comme moralement !

Cette production brésilienne, une adaptation du monologue théâtral éponyme de Rodrigo de Roure, se limite à quatre épisodes de 25 minutes environ. À première vue complètement déjantée, Os últimos dias de Gilda a pour première qualité de ne pas s’embarrasser de fioritures narratives et d’aller droit à son propos par le biais de l’ellipse maîtrisée de main de maître par son réalisateur Gustavo Pizzi et sa co-scénariste, l’actrice qui tient le rôle de Gilda, Karine Teles. La durée des épisodes pourrait laisser penser que le réalisateur aurait pu en faire un film. Mais ce format de série permet justement d’aller à l’essentiel du propos, sans trop se soucier de continuité ; comme pour une pièce de théâtre, il permet de raconter l’histoire en actes plutôt qu’en déroulé classique. L’idée était bonne et surtout le résultat tout à fait probant.
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