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Rafaëlle Sonneville-Caby

Cinéma / KinoCulture / Kultur

La Nouvelle femme (Maria Montessori), premier long métrage de Léa Todorov, retrace le parcours hors du commun de Maria Montessori et met en lumière la place réservée aux enfants dits « différents »

En 1900, Lili d’Alengy (Leïla Bekhti), célèbre courtisane parisienne vit comme demi-mondaine qui s’épanouit dans les salons de la bourgeoisie de la capitale. Mais la cocotte cache sa fillette Tina (Rafaëlle Sonneville-Caby), née avec un handicap. Peu disposée à s’occuper d’une enfant qui menace sa carrière, elle décide de quitter Paris pour Rome. Elle y encontre Maria Montessori (Jasmine Trinca), une femme médecin qui développe une méthode d’apprentissage révolutionnaire pour les enfants différents qu’on appelle alors « déficients ». Maria Montessori travaille assidûment sous la houlette du Dr Giuseppe Montessano (Raffaele Esposito) mais, rapidement, l’élève dépasse le maître. Maria Montessori est une femme dans la société conservatrice de la fin du XIXe siècle et du début du XXe siècle : son travail est non rémunéré et lors des présentations publiques de sa méthodologie, les lauriers vont au Dr Montessano.
À l’instar de Lili d’Alengy, Maria cache aussi un enfant né hors mariage, Mario, placé chez une nourrice à la campagne. Trop modernes pour leur époque, Lili et Maria vont s’entraider pour s’imposer dans un monde d’hommes qui se moquent volontiers de ces femmes frondeuses, pugnaces et en avance sur leur temps. (…)

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