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Vanessa Kirby

Cinéma / KinoCulture / Kultur

Napoelon de Ridley Scott : lourdeau et pleurard

Évacuons tout de suite un malentendu : ce film n’est ni un biopic ni un film historique. Scénarisé par David Scarpa, Napoleon use de la licence artistique pour permettre à Ridley Scott, pourtant fasciné par l’histoire – « j’ai une préférence pour le drame historique » dit-il – de présenter sa propre version de Napoléon. Hélas, le point de vue fait cruellement défaut, le Napoléon de Scott oscillant en permanence entre l’envie de lui donner un souffle épique et le cantonner dans l’espace de la mégalomanie. Résultat : nous avons un citoyen-soldat, puis un empereur-soldat qui semble surtout coincé dans un comportement infantile qui part à la guerre d’abord pour rendre fière sa mère. Une fois que Joséphine (Vanessa Kirby) apparaît dans sa vie, toute sa psychologie guerrière et d’accession au pouvoir s’appuie sur son amour, à la fois inconditionnel et contrarié, pour cette femme plus âgée que lui – même si l’actrice qui l’incarne est plus jeune que Joaquin Phoenix, mais Ridley Scott n’en est pas à un choix approximatif près. «  Tu n’es rien sans moi ou ta mère », lui assène d’ailleurs Joséphine lors de l’une de leurs disputes. (…)

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Cinéma / KinoCulture / Kultur

The Son, de Florian Zeller, s’inscrit dans la ligne de The Father mais ne tient pas ses promesses

À dix-sept ans, Nicholas (Zen McGrath) semble en pleine dérive, il n’est plus cet enfant lumineux qui souriait tout le temps. Que lui arrive-t-il ? Désemparée et dépassée par la situation, sa mère, Kate (Laura Dern), accepte qu’il aille vivre chez son père, Peter (Hugh Jackman). Remarié depuis peu avec Beth (Vanessa Kirby) et père d’un nouveau-né, il va tenter de dépasser l’incompréhension, la colère et l’impuissance dans l’espoir de retrouver son fils. (…)

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Berlinale 2019Cinéma / KinoCulture / Kultur

Berlinale 2019 – Compétition jour #4 : Mr. Jones, le dernier film de la cinéaste polonaise Agnieszka Holland, s’attaque au présent avec un film à charge contre les médias d’entre deux-guerres

Hitler vient d’arriver au pouvoir et un jeune journaliste gallois, Gareth Jones (James Norton), qui a à son palmarès le fait d’avoir pris l’avion avec Adolf en personne et profité de l’interviewer, devient le conseiller de Lloyd George, Premier ministre du Royaume Uni. Il met en garde le gouvernement contre les nazis, leur explique que leurs intentions sont terribles et ne peuvent qu’amener qu’à une seconde « Grande Guerre », mais il ne récolte que des éclats de rire des membres du gouvernement. Ce qui l’intéresse, c’est également de savoir si l’Union soviétique, en cas de guerre, sera capable de se défendre et de quel côté. Son ambition : interviewer Staline. De plus, il aimerait comprendre comment ce pays finance la modernisation à marche forcée du pays. Remercié par les membres du gouvernement, Jones décide de se rendre à Moscou et réaliser son plan. Contre toute attente, il reçoit un visa et rencontre le célèbre journaliste-reporter – Prix Pulltizer 1932 – Walter Duranty (Peter Sarsgaard), correspondant du New York Times à Moscou qui semble avoir toute la presse étrangère dans son giron et un pied dans les arcanes du pouvoir.
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