Palmarès 67è Berlinale: de la dignité à la poésie en passant par la résistance!
Quel beau palmarès pour une année où la section de la compétition officielle était de haute volée – comme quoi parfois moins c’est mieux, le moins étant ici les stars du tapis rouge, le mieux, des films et leurs équipes. En revanche, les sections parallèles ont un peu déçu dans leur ensemble, même si de très bons et beaux films s’y sont également glissés. Seul regret, Sally Potter et sa Party jubilatoire, mais il était difficile de lui trouver un prix, tant il fallait primer de films. Elle a reçu un prix très important, et surtout révélateur, d’un jury indépendant : celui de la Guilde des cinémas indépendants qui ont bien des chances de remplir un peu leurs caisses en projetant ce film dans leurs salles dans lesquelles il faut continuer à se rendre, car ce sont des lieux (physiques) authentiques avec des écrans qui s’ouvrent le plus largement sur les états du monde et des ses habitants.
Du début à la fin du festival, un fil rouge qui n’a pas de lien direct avec le cinéma : un besoin pour tous les festivaliers (du directeur du festival aux cinéastes en passant par le public) d’exprimer leur inquiétude, leur colère, leur accablement face à la marche actuelle du monde. Mais également la parole inverse, celle qui divise en encourage les haines, au sein même de la salle de presse, avec à son paroxysme un terme extrême-droitiste qui est tombé dans une question adressée à Aki Kaurismäki que nous avons relaté sur Twitter et ici. Mais nous reviendrons plus en détail sur toutes ces différentes paroles politiques dans quelques jours. Laissons la place à la célébration du cinéma et de ses artistes ! À noter que presque tous les lauréats ne sont pas venus chercher seuls leur prix et ne sont pas venus seuls à la conférence de presse qui a suivi la cérémonie. Belle image de reconnaissance que cet art est avant tout un travail collectif.
Ours d’Or : On Body and Soul (Testről és lélekről) de Ildikó Enyedi
La critique.
Rarement un film n’aura autant fait l’unanimité: très peu de journalistes pour contester ce prix qui a été tout au long du festival (le film a été présenté dès le 2è jour) le titre qui revenait quand tous les jours les critiques se jaugeaient mutuellement. C’est donc tout naturellement qu’il a reçu le prix FIPRESCI (Fédération internationale de la presse cinématographique). Mais ce n’est pas qu’un prix du jury et de la critique, le public a également plébiscité ce film en lui donnant le prix des lecteurs du Berliner Morgenpost, moins prestigieux à première vue mais très prisé par les producteurs et distributeurs de films. On Body And Soul a également reçu un des prix les plus importants des jurys indépendants, celui du jury œcuménique.
Je voulais faire un film sur le trésor que chacun de nous a au fond de lui, même ceux qui paraissent si distants et froids mais qui se sentent en réalité sans défense face au monde. Je voulais montrer comment les gens réagissent et vivent la profondeur de leurs émotions qui se révèlent.
Concernant le rêve improbable qui est le révélateur de ces sentiments enfouis
Le rêve les poussent à s’extraire de la représentation qu’ils ont de leur vie qui est certes limitée mais prodigue une certaines sécurité. Mais il faut se risquer soi-même pour pouvoir vivre sa vie. Nous vivons dans une société très effrayante, et d’ailleurs les cinéastes sont sur une sorte d’île au milieu de tout cela où ils peuvent travailler en paix et avec une certaine liberté. Il faut dire que l’environnement dans lequel nous sommes n’est pas vraiment convivial pour l’être humain. Souvent, il est plus sécurisant de se terrer plutôt que de s’aventurer dans l’inconnu. Cela demande beaucoup d’énergie de cacher qui nous sommes, avec nos faiblesses. Et si ces faiblesses, ne serait-ce qu’un léger handicap, deviennent visibles, cela devient un verdict pour la société. Mais derrière la surface il y a un monde intérieur à découvrir. Il faut oser sortir de la zone de confort qui nous protège et faire vivre le trésor qui est en nous.
Magnifique déclaration d’Ildilkó Enyedi qui fait écho à celle de Daniela Vega, actrice principale d’Una mujer fantástica.
Grand Prix du Jury, Ours d’Argent : Félicité d’Alain Gomis
La critique.
Le titre de ce film est également souvent revenu pendant ces 10 jours dans la bouche des journalistes qui n’arrivaient pas à se faire un avis définitif sur le film, lui trouvant de nombreuses qualités mais étant circonspects sur l’ensemble du film. Nous avions nous-mêmes soulevé la question de la patience que requérait ce film en concluant que la patience du spectateur était au final récompensée… cela vaut aussi pour l’équipe du film !
Ce film vient de ma volonté de rendre hommage aux quartiers populaires. À travers cette petite odyssée de Félicité, je voulais mettre en forme cette réalité que pour la majorité des gens, la vie quotidienne est une aventure en soi. Cette femme a dû s’endurcir pour ne pas se laisser écraser, elle ne croit pas que quelque chose de bien puisse encore arriver dans sa vie. Elle est devenue intransigeante, orgueilleuse, libre, avec pour conséquence l’isolation. Lorsqu’elle va avoir besoin des autres pour sauver son fils, c’est cela que les autres vont lui renvoyer. Elle s’est tellement endurcie qu’elle ne peut plus laisser entrer la vie, se laisser aimer.
Cette odyssée dans les rues de Kinshasa nous laisse entrevoir qu’il n’y a pas de fatalité, qu’il est possible de construire les choses si on s’y met ensemble et que l’on recréé du lien entre les individus vivant dans une société très dure.
À noter que sur la scène du Berlinale Palast, à la fin de son discours lors de la réception de son prix, Alain Gomis à soulever son Ours d’argent avec ces mots : « Justice pour Théo ! »
Prix Alfred-Bauer-Preis pour l’innovation, un film qui ouvre une nouvelle perspective, Ours d’Argent : Pokot (Spoor) d’Agnieszka Holland
La critique.
Comme souvent ces dernières années, le prix qui récompense l’innovation et les nouvelles perspectives cinématographiques ne vont pas comme on pourrait le penser (l’espérer ?) à de jeunes cinéastes, mais à des réalisateurs appartenant déjà à l’histoire du cinéma. Cette année, c’est au tour de la grande réalisatrice polonaise, compagnonne de route de Krzysztof Zanussi, Andrzej Wajda, Krzysztof Kieślowski, pour ne citer qu’eux, pour ce film dont on soulevait déjà à la suite de sa projection l’éclatement quasi pyrotechnique du cinéma de genre.
Il faut de nouvelles valeurs dans le cinéma, il faut défier l’establishment du cinéma. L’ironie, c’est que je suis considérée comme faisant partie de cet establishment. Ce prix me touche d’autant plus. Je suis également émue, car je reçois le même prix que mon mentor et ami malheureusement décédé cet automne, Andrzej Wajda (prix reçu en 2009 pour Tatarak, N.D.R.).
Le cinéma, pour des raisons commerciales, est divisé en genres, en publics cibles, il cherche la sécurité. Les cinéastes n’osent plus sortir de leur zone de confort, de devenir une nouvelle avant-garde, ils ont peur de n’être vus que dans des festivals ou des cinémas art et essai.
Agnieszka Holland poursuit en disant qu’il en existe tout de même quelques-uns qui n’ont pas peur de présenter d’autres perspectives, mais le seul qu’elle cite sur le moment est Michael Haneke … dont on ne peut pas dire qu’il soit tout jeune…
À la question, pourquoi la Pologne produit tant de cinéastes d’exception :
Le sol de la Pologne est chargé d’une histoire tragique dans lequel nos cinéastes puisent pour la traduire de manière artistique.
À la suite de son assistante à la réalisation Kasia Adamik qui s’exclame lorsqu’il s’agit de trouver des solutions aux forces qui tentent de détruire le monde:
Culture et nature !
Agnieszka Holland conclut :
J’espère que les politiciens qui s’attaquent constamment à l’environnement ne vont pas également détruire la culture. On dirait en ce moment que c’est leur principal but.
Prix de la meilleure réalisation, Ours d’Argent : Aki Kaurismäki pour The Other Side of Hope (Toivon tuolla puolen).
La critique.
Les prix du meilleur film et de la meilleure réalisation auraient parfaitement pu être interchangés, les deux étant les favoris des festivaliers.
Pour des raisons qui semblent évidentes quand on regarde les images de la cérémonie de clôture (passée en direct sur la chaîne 3Sat – équivalent de TV5 germanophone – que vous pouvez donc voir en replay) Aki Kaurismäki n’est pas monté sur scène prendre son Ours. Pas besoin de rajouter des mots aux images, chacun se fera son opinion, le fait est que le réalisateur finlandais n’est pas non plus venu à la conférence de presse. Qu’importe, il n’y a pas grand-chose à rajouter à ce que dit son chef-d’œuvre. Allez le voir, tout simplement.
Prix de la meilleure actrice, Ours d’Argent : Kim Minhee pour On the Beach at Night Alone (Bamui haebyun-eoseo honja).
La critique.
La concurrence était rude cette année, tant les rôles forts et portants de femmes étaient nombreux. On attendait plutôt Daniela Vega (Una mujer fantástica), Alexandra Borbély (On Body And Soul), Véro Tshanda Beya (Félicité) ou Agnieszka Mandat (Pokot), mais ce prix est totalement mérité. Tout d’abord parce que la brillante Kim Minhee ne se contente pas de porter le film, elle est le film. Hong Sangsoo lui donne, dans un acte mélancolique d’amour, tout l’espace et la liberté de dérouler le fil universel qui traverse l’humanité – la quête du sens de l’amour. Dans un deuxième temps, c’est également Hong Sangsoo qui est primé à travers son actrice, pour un film reçu avec beaucoup de réserves par la critique, certains collègues certainement rebutés par l’histoire minimaliste étant passé à côté du superbe langage cinématographique poétique et naturaliste.
Kim Minhee, portant la veste de costume de Hong Sangsoo sur sa robe de gala, a tenu à ce qu’il vienne avec elle devant les journalistes. Du coup, certains ont essayé de lui poser des questions, mais il a refusé de répondre, dans un murmure :
Aujourd’hui c’est elle que l’on célèbre.
Mais Kim Minhee a constamment refusé cette place centrale et dans ses réponses est sans cesse revenue au travail du réalisateur, qui pourtant lors de la conférence de presse faisant suite à la 1ère projection avait mis en évidence l’apport des acteurs et les phases d’improvisation qui ont nourri son film :
Monsieur Hong Sangsoo écrit le matin les dialogues et me les donne. Cela ne me laisse pas beaucoup de temps pour les mémoriser. Mais j’essaie de restituer par intuition ce qu’il me demande d’exprimer. Le scénario est excellemment écrit et la pierre angulaire du film. Dès que je me perdais un peu, me déconcentrais, je revenais toujours et encore au scénario : montrer comment une femme est en quête de l’amour authentique. J’admire beaucoup Monsieur Sangsoo et pour moi, respecter le scénario c’était le respecter.
Prix du meilleur acteur, Ours d’Argent: Georg Friedrich pour Helle Nächte.
La critique.
Certes les rôles forts masculins n’étaient pas légion dans cette édition, mais de là à donner le prix à l’acteur autrichien qui, si on le connaît un peu, joue à peu près toujours dans le même registre (oui, il paraît que ce n’est pas la faute des acteurs, ce sont les réalisateurs qui leur propose la même chose… ce à quoi on peut répliquer : certes, mais ils ne sont pas obligés d’accepter et peuvent être proactifs dans la recherche de rôles différents), il y a un pas assez osé que le jury a effectué. Son émotion – qu’il a naïvement tenté de masquer par le geste amusant consistant à ôter son chewing-gum de sa bouche et le coller sur la patte de son Ours d’argent – était palpable et l’a suivi jusque dans la salle de presse, une heure après la cérémonie. Au final, même si ce prix est un peu tiré par les cheveux, on est contents pour lui.
[Pas de citations : il n’a rien dit d’intéressant, si ce n’est qu’il ne lit pas vraiment les scénarios des films dans lesquels il joue mais se décide plutôt au feeling qu’il a avec les réalisateurs.]
Prix du meilleur scénario, Ours d’Argent : Sebastián Lelio et Gonzalo Maza pour Una mujer fantástica.
La critique.
Les deux hommes ont fait venir, tant sur la scène du Berlinale Palast qu’à la conférence de presse, la fantastique femme qui porte de toutes ses forces le film, Daniela Vega. C’est d’ailleurs à elle qu’ont été adressées le plus de questions.
Daniela Vega :
On se sent submergés ici, c’est incroyable. Cet accueil est extraordinaire, les gens ont compris que l’amour c’est l’amour, un sentiment est un sentiment, le reste n’existe pas. Les artistes précèdent toujours les politiciens lorsqu’il s’agit des questions délicates de société. C’est à eux de les soulever et de remettre au centre de l’image ceux qui d’ordinaire sont en marge de la société. Désolée d’utiliser un lieu commun mais en réalité, nous sommes tous différents et il faut enfin apprendre à accepter de vivre dans la diversité.
Gonzalo Maza dans la même veine :
Sebastián voulait raconter une histoire d’amour qui se confronte à la société, donc au départ de notre travail, il n’y avait pas la volonté de faire un film avec un personnage dont l’identité n’est pas acceptée par une partie de la société. L’idée s’est imposée au fil de l’avancement du travail.
Sebastián Lelio :
Au début, Daniela était consultante, on voulait qu’elle nous aide dans la conception du scénario, nous avons d’ailleurs intégrer des éléments de sa propre vie dans l’histoire. Mais très vite, il est apparu évident que c’était elle qui devait jouer le rôle de Marina.
Prix de la meilleure contribution technique, Ours d’Argent : Dana Bunescu pour le montage d’Ana, mon amour de Călin Peter Netzer.
La critique.
Une évidence comme on le soulignait dans le compte-rendu suite à la projection de presse. Souvent ce prix va à la caméra ou la musique, des éléments immédiatement identifiables par le spectateur. Cette récompense permet de rappeler la fonction centrale du montage dans la réalisation d’un film. Et pour ce film, le travail de Dana Bunescu n’est certainement pas uniquement central mais plutôt salvateur! La monteuse roumaine a été probablement la lauréate la plus touchée et la plus touchante de ce palmarès. Sidérée, elle n’arrivait pas à aller sur la scène chercher son Ours d’argent, une fois arrivée, elle n’a rien pu dire d’autre que « je suis sans voix », et ce n’était pas une figure de style ! La beauté de cette authenticité dans une industrie qui, même si c’est un lieu commun de le dire, est largement basé sur les apparences, montre également que derrière les stars et les images, il y a une multitude de « petites mains » sans lesquelles, à l’instar de la haute couture, rien ne brillerait.
Toujours stupéfaite mais sortie de son état de sidération, Dana Bunescu a retrouvé la parole et la faculté de sourire à son arrivée devant les journalistes, même si elle continuait manifestement à guerroyer avec sa gêne.
Je n’ai pas l’habitude d’être sur le devant de la scène, je suis toujours derrière, cachée.
Concernant la dextérité dont elle a fait preuve pour le montage de ce film dont le fil narratif était très difficile à rendre fluide et cohérent :
Je ne peux pas expliquer comment j’ai effectué ce montage. J’ai fait comme je fais d’habitude : j’ai regardé le matériel, j’ai pris des notes et j’ai essayé de créer une structure. Je ne sais pas si mes collègues travaillent de même, mais ma méthode est de commencer par la microstructure avant de passer à la macrostructure du film. Quand je regarde le matériel, j’ai des intuitions sur lesquelles je me base, mais je ne vais jamais sur les lieux de tournage car je veux garder une distance, un regard neuf quand le matériel m’arrive.
Tous les jours, c’était un défi de garder une cohérence entre la structure générale et les séquences prises individuellement. J’ai dû supprimer de nombreuses scènes qui étaient excellentes mais qui nuisaient à la compréhension générale de l’action et du déroulement de l’histoire. Si on les avait gardée, cela aurait fait un autre film qui n’aurait pas montré l’histoire du point de vue de Toma. Et pour le réalisateur, l’histoire devait être racontée dans la perspective de ce personnage. Il fallait donc que mon travail colle à cette exigence.
Prix du documentaire, toutes sections confondues : Ghost Hunting (Istiyad Ashbah) de Raed Andoni.
La critique.
Ce prix est nouveau et se justifie parfaitement, le genre documentaire – les genres devrait-on dire puisque différentes formes originales renouvellent le rendu de l’exercice qui n’a plus grand-chose à voir avec la télévision – conquiert une place de plus en plus grande dans l’industrie du cinéma.
Ce film du cinéaste palestinien Raed Andoni est une coproduction suisse, pays qui a une tradition d’excellence dans la production de films documentaires. Le réalisateur, très ému lors de la cérémonie a tenu à rappeler l’injustice faite au Palestiniens, a énuméré tous les noms des protagonistes de son film et rappeler qu’il y a toujours plus de 7000 prisonniers palestiniens dans les geôles israéliennes, ce film est pour eux et leurs familles.
Pourquoi a-t-il choisi la forme du documentaire rejouant les situations pour raconter cette histoire :
Il faut trouver le juste moyen de raconter une histoire, et cette forme s’est révélée la plus juste. J’ai commencé par faire un documentaire classique, mais cela ne fonctionnait pas. D’un autre côté, je ne voulais pas passer par la fiction, car je ne pensais pas pouvoir rendre la profondeur des sentiments en les fictionnalisant. L’important est de faire du bon cinéma avec un sujet traité avec honnêteté, peu importe le langage cinématographique choisi, ce qu’il faut c’est faire ressortir les vraies émotions.
Wadee Hanani , un des protagonistes du film :
On se retrouve en prison en un seul instant, mais la liberté, elle, n’arrive pas en un seul instant. Oui, peut-être la libération physique se passe en un seul moment, mais pas cette de l’esprit. C’est un voyage à effectuer et partager ce voyage et cette expérience à travers le film m’a donné la force d’avancer. Car l’important c’est de ne pas rester bloqué dans sa colère mais de la transférer vers d’autres émotions, s’ouvrir à plus d’amour et devenir une meilleure personne.
Vous pourrez retrouver d’autres critiques de nombreux films des sections parallèles dans les jours qui suivent ou lors de leurs sorties en salle. Merci de nous avoir suivis pendant ces 10 jours!
Malik Berkati, Berlin
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