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Prix du cinéma suisse et Semaine des Nominé·e·s : l’occasion de (re)voir la superbe production suisse 2022 du 20 au 26 mars à Genève et Zurich !

Quelle année pour le cinéma suisse ! Exceptionnelle du point de vue de sa visibilité à l’international dans les festivals comme auprès du public helvétique en salles. Les prix du cinéma suisse sont cette année très ouverts quant aux lauréat·es, tant la concurrence est forte – et salutaire pour l’industrie cinématographique helvétique !

La Semaine des Nominé·e·s est traditionnellement le point d’orgue de l’année cinématographique suisse passée avec la possibilité de (re)voir, en amont et après la cérémonie des Prix du cinéma suisse – Les Quartz – qui aura lieu le 24 mars 2023 à Genève, au Bâtiment des Forces Motrices, les films nommés et de rencontrer leurs équipes. La manifestation, qui a lieu en alternance chaque année depuis 10 ans à Genève et Zurich, investi les Cinémas du Grütli du 20 au 26 mars à Genève et le Filmpodium à Zurich, avec 14 longs métrages. Les projections sont proposées aux prix de 5 francs et seront gratuites le lundi soir 20 mars et en fin de semaine, pour les films primés, les 25 et 26 mars. Le brunch du samedi 25 mars dès 11h, au Café du Grütli, sera l’occasion d’échanger avec les lauréat·es ayant été désigné·es la veille au soir.

Quelques articles j:mag sur les nommés de cette année :

La Ligne d’Ursula Meier (catégories meilleur film de fiction, meilleur scénario, meilleure musique de film, meilleure interprétation féminine, meilleur second rôle) : Berlinale 2022 – Compétition : L’œuvre de géométrie cinématographique d’Ursula Meier se poursuit avec La Ligne (Malik Berkati) ; Rencontres croisées avec la réalisatrice Ursula Meier et Stéphanie Blanchoud, actrice et co-scénariste de La Ligne (Malik Berkati).

Girl Gang de Susanne R. Meures (catégorie meilleur documentaire) : Girl Gang de de Susanne R. Meures, nominé dans la catégorie « Meilleur documentaire » aux Quartz, le Prix du cinéma suisse 2023, sort sur les écrans (Firouz E. Pillet).

Drii Winter de Michael Koch (catégories meilleur film de fiction, meilleur scénario, meilleure musique de film, meilleure interprétation féminine, meilleure interprétation masculine, meilleur son) : Berlinale 2022 – Compétition : Drii Winter (A Piece of Sky) de Michael Koch – Une tragédie grecque dans les Alpes uranaises (Malik Berkati) ; Drii Winter représente la Suisse aux Oscars (Malik Berkati).

Loving Highsmith d’Eva Vitija (catégorie meilleur documentaire) : Loving Highsmith, d’Eva Vitija, analyse l’œuvre de l’auteure américaine à la lumière de ses carnets intimes et révèle des facettes insoupçonnées de sa personnalité (Firouz E. Pillet).

Unrueh de Cyril Schäublin (catégories meilleur film de fiction, meilleur scénario, meilleure photographie, meilleur montage, meilleur son) : Berlinale 2022 – Encounters : Unrueh (Unrest) de Cyril Schäublin ou de l’anarchisme horloger dans le vallon de Saint-Imier (Malik Berkati).

La dérive des continents (au Sud) de Lionel Baier (catégorie meilleur second rôle): Rencontre (audio) avec le cinéaste vaudois Lionel Baier pour La dérive des continents (au Sud) présenté en Première à la Quinzaine des réalisateurs au 75ème Festival de Cannes en mai 2022 (Firouz E. Pillet).

Peter K. Seul contre l’État de Laurent Wyss (catégorie meilleure interprétation masculine) : Peter K. Seul contre l’État: Laurent Wyss raconte les événements qui ont conduit à l’extraordinaire chasse à l’homme à Bienne de 2010, du point de vue du pourchassé (Malik Berkati).

Die goldenen Jahre de Barbara Kulcsar (catégorie meilleur second rôle) : ZFF2022 – Die goldenen Jahre : Une comédie suisse qui met à mal les injonctions de vies conventionnelles (Malik Berkati).

Tou·te·s les nommé·es à retrouver ici.

La productrice Ruth Waldburger à l’honneur

Le Prix d’honneur 2023 de l’Académie du Cinéma Suisse rend hommage à l’une des plus importantes productrices de films de Suisse, Ruth Waldburger, sans laquelle le cinéma suisse n’aurait pas l’importance qu’il a aujourd’hui sur le plan international.

— Ruth Waldburger
© Gianmarco Castelberg

Dès la fin des années septante, elle se fait un nom en tant que responsable de plateau de nombreux films de la nouvelle vague suisse. Elle pose les fondements d’une collaboration avec les cinéastes romands, notamment Alain Tanner. En 1982, elle quitte les plateaux de tournage pour devenir productrice et co-propriétaire de la société de production « Xanadu Film ». Avec d’autres jeunes productrices et producteurs, elle favorise l’émergence de nouveaux talents suisses et internationaux.

En 1988, devenue propriétaire et productrice de la toute nouvelle société de production Vega Film, elle entame une étroite collaboration avec Jean-Luc Godard, dont elle produira onze films. Peu après, elle co-produit son premier film étasunien, Johnny Suede, avec Brad Pitt. Le film remporte le Pardo d’oro au Festival du film de Locarno ; c’est la première de toute une série de productions qui seront primées dans tous les festivals de cinéma internationaux. Ruth Waldburger s’impose ainsi dans l’espace européen et travaille avec de grands noms du cinéma, comme Robert Frank, Alain Resnais, Béla Tarr, Silvio Soldini, Ursula Meier, Noémie Lvovsky, Gianni Amelio, Léos Carax ou Barbet Schroeder.

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