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Caleb Landry Jones

Cinéma / KinoCulture / Kultur

Avec Dracula – A Love Tale, Luc Besson traverse les siècles avec le célèbre comte des Carpates en sombrant dans les clichés

Depuis qu’il a choisi de quitter la Ville Lumière pour le Perche, en quête de calme, de nature et de simplicité, le cinéaste français a peut-être trouvé la quiétude mais semble avoir perdu l’inspiration.
Avec son adaptation du roman de Bram Stoker, le réalisateur plonge le public au cœur du XVe siècle alors que le Prince Vladimir (Caleb Landry Jones) livre bataille dans une scène peu crédible. Après ce combat, certes, victorieux, le prince renie Dieu suite à la perte brutale et cruelle de son épouse Elisabeta (Zoë Bleu). Il hérite alors d’une malédiction : la vie éternelle. Il devient Dracula. Condamné à errer à travers les siècles, s’abreuvant du sang de ses victimes, il n’aura plus qu’un seul espoir : celui de retrouver son amour perdu. (…)

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Cannes 2019Cinéma / KinoCulture / Kultur

Cannes 2019 : la 72ème édition du festival s’ouvre avec la comédie horrifique et les zombies de Jim Jarmusch – The Dead Don’t Die

The Dead Don’t Die (Les morts ne meurent pas) , de Jim Jarmusch entraîne les spectateurs dans la sereine petite ville de Centerville où le panneau d’accueil à l’entrée de la ville annonce : « Centerville : the nice place to be ! » A Centerville,  il y a un commissariat qui sert aussi de morgue, un diner aux rideaux fermés, une route qui traverse la petite ville sans centre névralgique: Tout semble paisible et sans histoire dans cette localité perdue au milieu de nulle part … Pourtant, quelque chose cloche : la lune est omniprésente dans le ciel, la lumière du jour se manifeste à des horaires imprévisibles et nocturnes, les animaux commencent à avoir des comportements inhabituels et finissent par disparaître. Personne ne sait vraiment pourquoi.
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Berlinale 2019Cinéma / KinoCulture / Kultur

Berlinale 2019 – Compétition jour #1: The Kindness of Strangers – Une romance entre invisibles de la société fait l’ouverture de la Berlinale

Au moins une chose de sûre : le film part d’une bonne intention ! Une chaîne de gentillesse peut sauver les gens ; pardonner et se pardonner à soi-même également.
Lone Scherfig, la réalisatrice danoise mainte fois primée (dont l’Ours d’argent – Grand prix du jury) pour son film Italian for Beginners (2000), reprend ici la structure des personnages qui se mettent doucement en place et finissent par se croiser. Cette approche tout à fait classique met un peu de temps à aboutir (et le film, à son bout fait partie de ceux qui n’en finissent pas d’en finir), mais surtout n’offre que très peu de latitude aux personnages pour se développer ; l’impression de rester à la surface des choses freine l’enthousiasme pour un film par ailleurs efficace dans son genre : un film romantique aux abords dramatiques.
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