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Mongolie

Cinéma / KinoCulture / Kultur

Dans son premier long-métrage Si seulement je pouvais hiberner (If Only I Could Hibernate), la réalisatrice mongole Zoljargal Purevdash se penche sur les conditions de vie difficiles dans le district des yourtes d’Oulan Bator

Présenté dans la section Un certain regard au dernier Festival de Cannes, Si seulement je pouvais hiberner, de Zoljargal Purevdash, présente une fresque sociale poignante que ce titre intrigant ne laisse pas soupçonner.
Ulzii (Battsooj Uurtsaikh), un adolescent pauvre mais fier, vit avec sa fratrie et leur mère dans le district des yourtes d’Oulan-Bator, un quartier défavorisé. Ulzii est un génie en physique et, encouragé et soutenu par son professeur, il est déterminé à remporter un concours scientifique pour obtenir une bourse afin de poursuivre ses études à l’étranger. Sa mère (Ganchimeg Sandagdorj), analphabète, peine à faire vivre ses enfants depuis la mort de son mari. Lorsqu’elle trouve un emploi à la campagne, elle laisse Ulzii s’occuper de ses jeunes frères et sœurs. L’adolescent tente de poursuivre l’école tout en prenant soin de sa fratrie. Les enfants, livrés à eux-mêmes, vont devoir affronter le rude hiver mongol. Adolescent empli d’énergie et d’initiative, Ulzii a foi en la possibilité d’un avenir meilleur et finit par accepter un travail risqué pour s’occuper d’eux afin de pouvoir acheter du charbon pour tempérer la yourte. (…)

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Cinéma / KinoCulture / KulturForum citoyen / Bürgerforum

FIFDH 2021 : dans la Compétition fiction, Les racines du monde, de Byambasuren Davaa vite à un voyage poétique tout en faisant réfléchir sur les menaces de la mondialisation

Accompagné par des complaintes envoûtantes d’un violon, le film de Byambasuren Davaa s’ouvre sur de vastes étendues aux tons impressionnistes et chatoyants, la caméra s’approche progressivement d’une voiture qui file au travers de ces immenses plaines où la nature semble préservée de prime abord.
Au milieu de la steppe mongole, Amra, douze ans, grandit dans une communauté nomade traditionnelle dans une yourte. Sa maman, Zaya (Enerel Tumen), fait paître le troupeau de chèvres, confectionne des fromages de chèvre qu’elle confie à Amra pour les vendre sur le marché de la ville et parcourt les steppes à cheval. Le matin, Amra est conduit à l’école par son père, Erdene (Yalalt Namsrai), le soir il aide à conduire le troupeau de moutons et de chèvres à la yourte.
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Berlinale 2020Cinéma / KinoCulture / Kultur

Berlinale 2020 – Panorama : Schwarze Milch (Black Milk), d’Uisenma Borchu, décrit la discrépance entre Occident et traditions de la steppe

La séquence d’ouverture est magnifique : une jeune femme au type asiatique qui se regarde dans le miroir et s’attache les cheveux. Puis la caméra suit un homme occidental, au visage anguleux, qui se prépare face au miroir de la salle de bain. On entend une mélopée mongole … L’homme arrive brusquement dans le salon d’où provient la musique et éteint sans crier gare le lecteur de musique : « On doit supporter ta musique ! » crie-t-il à l’endroit de la jeune femme. Franz exige de la jeune femme qu’elle lui dise quelle lui appartient. On trouve la jeune femme couchée sur le dos pendant que Franz (Franz Rogowski) se soulage. On comprend avec ces quelques courtes scènes que l^homme est dominateur, autoritaire et la jeune femme malheureuse.
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Berlinale 2019Cinéma / KinoCulture / Kultur

Berlinale 2019 – Compétition jour #2 : Öndög de Wang Quan’an – Une somptueuse cinématographie d’Aymerick Pilarski dans les plaines de Mongolie

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Cette année, en compétition, un film tourné en Mongolie, pays qu’il affectionne particulièrement, intitulé Öndög, qui signifie œuf en mongol. Comme pour tous les films qui viennent de ces vastes contrées d’Asie centrale, ce film ne vaut d’être vu que sur grand écran, et si possible sur un énorme écran incurvé, seul apte à faire honneur à la photographie en cinémascope et aux paysages somptueux.
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