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Allemagne

Cinéma / KinoCulture / Kultur

TIFF 2023 – Deux films allemands prennent la route pour raconter des histoires de familles qui ni ne s’écoutent ni ne s’entendent

Tout oppose ces deux films allemands présentés au Festival International de Toronto. L’un – Kein Wort (Not A Word) – est austère dans le jeu, les cadres, les lumières froides, l’autre – Arthur & Diana – est impulsif, extraverti et rayonne des couleurs chaudes de l’été. Tout sauf le fait que leurs protagonistes prennent la tangente pour essayer d’entrer en communication. (…)

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Cinéma / KinoCulture / Kultur

Sur les écrans suisses: Grosse Freiheit, de Sebastian Maise, rappelle la terrible condition des homosexuels dans l’Allemagne d’après-guerre

En Allemagne de l’Ouest, en 1968 : une période de protestations et de réveil pour la société… Mais pas pour Hans (Franz Rogowski) qui se trouve derrière les barreaux après avoir été surpris, et filmé à son insu, en train d’avoir des relations sexuelles avec un homme. (…)

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Berlinale 2021Cinéma / KinoCulture / Kultur

Berlinale 2021 – compétition : Herr Bachmann und seine Klasse (Mr Bachmann and His Class) de Maria Speth remporte l’Ours d’argent – Prix du Jury

Qui ne se souvient pas d’un prof d’école préféré ou exécré ? Les années d’école obligatoire sont pour la plupart des enfants déterminantes dans le reste de leur parcours scolaire et d’adultes en devenir. Parfois, l’école c’est l’enfer qui plonge dans la phobie scolaire, parfois la double peine quand on est livré à soi-même à la maison et à la traîne à l’école, et d’autre fois c’est le visa pour l’épanouissement. Quand on entre dans la classe de Monsieur Bachmann, on est pas sûr de finir sur les voies les plus prestigieuses d’étude, mais on est sûr d’être accueilli avec bienveillance, d’être écouté, de pouvoir s’exprimer et surtout d’être accompagné sur le chemin de l’année scolaire, au-delà même, jusque dans l’interface avec les parents.  
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Berlinale 2020Cinéma / KinoCulture / Kultur

Berlinale 2020 – Panorama : Schwarze Milch (Black Milk), d’Uisenma Borchu, décrit la discrépance entre Occident et traditions de la steppe

La séquence d’ouverture est magnifique : une jeune femme au type asiatique qui se regarde dans le miroir et s’attache les cheveux. Puis la caméra suit un homme occidental, au visage anguleux, qui se prépare face au miroir de la salle de bain. On entend une mélopée mongole … L’homme arrive brusquement dans le salon d’où provient la musique et éteint sans crier gare le lecteur de musique : « On doit supporter ta musique ! » crie-t-il à l’endroit de la jeune femme. Franz exige de la jeune femme qu’elle lui dise quelle lui appartient. On trouve la jeune femme couchée sur le dos pendant que Franz (Franz Rogowski) se soulage. On comprend avec ces quelques courtes scènes que l^homme est dominateur, autoritaire et la jeune femme malheureuse.
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Berlinale 2020Cinéma / KinoCulture / Kultur

Berlinale 2020 – Compétition : Undine de Christian Petzold ou le réenchantement du monde

Undine est la cinquième contribution à la compétition du festival de Berlin où il n’a jamais eu l’Ours d’or. En 2018, il présentait le formidable Transit, basé sur le roman éponyme d’Anna Seghers, avec Paula Beer et Franz Rogowski dans les rôles titres. Dans Undine, il reforme ce couple de cinéma qui semble être moulé dans la définition de l’intimité sensuelle et respectueuse de l’amour.

Ce film est un pur bonheur cinématographique où l’art du cinéaste allemand de mélanger les genres et tisser une trame à la fois limpide et truffée d’éléments qui donnent à l’histoire dont il s’empare des couches de sédiments d’histoire. Undine ne fait pas exception, même si de prime abord, c’est avant tout une histoire d’amour. Petzold s’empare ici d’un thème mythologique mais qu’il traite avec le réalisme cinématographique qui le caractérise. Et c’est une réussite !
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Cinéma / KinoCulture / KulturForum citoyen / Bürgerforum

Berlin Babylon-Mitte 19.-24.02. Censored: Ai Weiwei’s Films – Le 16.02. Pré-ouverture : Ai Weiwei live

Ai Weiwei passe en ce moment beaucoup de temps  à déclarer à la presse internationale tout le mal dont il pense de l’Allemagne et Berlin – qui l’ont toujours soutenu et accueilli. Pêle-mêle, il reproche à l’Allemagne son hypocrisie concernant la situation des droits humains en Chine et à Hong-Kong, la lune de miel commerciale entre la Chine et l’Allemagne, la censure dont il serait victime à la Berlinale où aucun de ses films n’a jamais été sélectionné car selon lui depuis qu’il s’est emparé du sujet des migrants, cela dérange les instances allemandes et, pour couronner le tout, que la presse allemande ait totalement ignoré le fait qu’il a mener un procès contre Volkswagen pour violation de la propriété intellectuelle et droits moraux et qu’il a gagné.
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Le cinéma Babylon présente une sorte de festival Ai Weiwei montrant tous ses films (52) tournés entre 2003 et 2019, allant de 3 minutes à 7 heures, en version originale sous-titrés anglais.
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Cinéma / Kino

Darkroom – Tödliche Tröpfen de Rosa von Praunheim: une expérience cinématographique fascinante!

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Au-delà du regard de la caméra – tenue par Lorenz Haarmann, collaborateur de très longue date du réalisateur –  et du parti pris esthétique, la réussite du procédé discursif tient à ce superbe travail à trois sur le scénario où malgré l’éclatement de la narration, le refus de la linéarité espace-temps, tout se met en place naturellement, tel un puzzle, sans chercher à mystifier le spectateur, le laissant au contraire maître de ses propres ressentis et interprétations. Les faits divers et histoires sordides éveillent toujours une fascination collective procédant d’une sorte de mécanisme cathartique ou de contraste réassurant au niveau individuel. Darkroom – Tödliche Tröpfen est à la fois cette projection magnétisante des marges de la société et une expérience cinématographique troublante.

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Cinéma / KinoCulture / KulturLocarno 2019

Locarno 2019 : les films en compétition pour l’Allemagne, la Suisse et la Bulgarie

Das freiwillige Jahr (L’année de volontariat), de Ulrich Köhler et Henner Winckler, représente l’Allemagne dans le concorso internazionale
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O fim do mundo, de Basil Da Cunha, le film suisse en compétition
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Cat in the Wall, de Mina Mileva et Vesela Kazakova, représente la Bulgarie, dans une co-production de la Bulgarie, du Royaume-Uni et de la France
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Berlinale 2019Cinéma / KinoCulture / Kultur

Berlinale 2019 – Compétition jour #6: Ich War Zuhause, Aber (I Was At Home, But) d’Angela Schanelec – Et nous, nous étions dans la salle, mais…

La question qui se posait depuis six jours : y aurait-il un plus mauvais film en compétition que celui d’ouverture ? La réponse est arrivée ce matin à 9h : oui !

Le plus intéressant dans ce film est certainement le titre qui semble de prime abord original mais fait, selon les propos de la réalisatrice elle-même, directement référence à celui du maître japonais Ozu et son I Was Born, But… (Les gosses de Tokyo, 1932). Le pire dans cette histoire à dormir debout (et ici on parle au premier sens du terme, puisque la projection de presse a été rythmée par les sorties régulières de la salle à mesure que les patiences s’épuisaient, pendant qu’un partie non négligeable de ceux qui restaient en profitaient pour finir leur nuit ou rattraper le sommeil dont manque cruellement les festivaliers au 6e jour à 9h !) est qu’Angela Schanelec se réfère également au cinéma de Ozu pour expliquer le sien, considérant que « ce qui la rapproche du cinéaste japonais c’est la perception du film comme une antithèse à la réalité, le film étant une invention, une pure forme. »
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Cinéma / KinoCulture / Kultur

Werk ohne Autor : Une fausse histoire vraie qui représente l’Allemagne à la Mostra de Venise 2018 et à la course aux Oscars 2019

Double actualité pour cette « Œuvre sans auteur » : le dernier film de Henckel von Donnersmarck, Werk ohne Autor, est le seul film allemand présent en compétition à la Mostra de Venise 2018 et vient d’être nommé par le jury de German Films pour représenter l’Allemagne à la course aux Oscars dans la catégorie du meilleur film en langue étrangère – à la surprise générale puisqu’à part les critiques soumis à un embargo jusqu’à sa présentation ce soir mardi 4 septembre au festival de Venise, le film n’a éprouvé aucun public ni aucune critique. Enfin, la surprise s’arrête là, à l’entendement artistique et public, car bien sûr, ce choix est éminemment stratégique : l’Allemagne présente ainsi le film d’un réalisateur déjà oscarisé avec La Vie des autres en 2007, dans lequel jouait également Sebastian Koch, et donc déjà connu des membres de l’Académie, mais aussi une histoire qu’aime à voir l’Occident : une chronique alliant nazisme et communisme qui évolue vers une émancipation individuelle grâce à la fuite vers l’Ouest.
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