Isabelle Adjani

Cinéma / KinoCulture / Kultur

Avec Mascarade, Nicolas Bedos sombre dans l’esbroufe

Présenté hors compétition à Cannes, Mascarade, de Nicolas Bedos, pointe les frénésies liées à l’argent et les frasques liées à la luxure sur la Côte d’Azur, précisément la kyrielle de clichés que l’on assimile aux fastueuses soirées de la Croisette où les stars comme le simple quidam aiment paraître. Nicolas Bedos se plaît à manier les paradoxes et les provocations, ce qu’il avait déjà démontré avec son irrévérencieux OSS 117 : Alerte Rouge en Afrique Noire lors la clôture de l’édition 2021. (…)

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Cinéma / KinoCulture / Kultur

Avec Peter von Kant, François Ozon retrouve sa verve cinématographique – Rencontre avec le réalisateur et Denis Ménochet

(…) Dans la version originale, Petra von Kant, styliste, maltraitait et humiliait son assistante Marlene et tombait amoureuse de Karin, plus jeune et d’origine modeste qu’elle se proposait de lancer dans le monde de la mode. La proposition d’Ozon est d’inverser les genres : Peter von Kant (Denis Ménochet) est un réalisateur célèbre, entouré de sa muse cocaïnée (Isabelle Adjani) et sa mère éthérée (Hanna Schygulla), qui maltraite et humilie constamment son assistant mutique, Karl (Stéfan Crépon). Il tombe éperdument amoureux d’un jeune homme de 23 ans, Amir (Khalil Gharbia), sans le sou et sans réelles perspectives. Peter von Kant veut faire de lui une star et son amant exclusif. (…)

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Berlinale 2022Cinéma / KinoCulture / Kultur

Berlinale 2022 – Compétition : Peter von Kant, une adaptation libre de Fassbinder par François Ozon, avec un Denis Ménochet au sommet de l’art dramatique !

Avec ses trois prix récoltés depuis 20 ans à la Berlinale, dont le Grand prix du jury en 2019 pour Grâce à Dieu, François Ozon a ouvert la Berlinale avec Peter von Kant, inspiré par Les larmes amères de Petra von Kant (Die bitteren Tränen der Petra von Kant, 1972) de Rainer Werner Fassbinder, auteur qu’il avait déjà adapté et présenté à Berlin en 2000 avec Gouttes d’eau sur pierres brûlantes. Souvent, les films d’ouvertures sont une énigme, il est vrai que cette tâche de choisir un film qui va donner le ton au festival est une chose complexe qui demande de considérer plusieurs choses pour marquer les esprits. Cette année, le choix est clair et s’impose comme une évidence : quoi de plus symbolique que de présenter une libre adaptation d’un film qui a fait sa Première à la Berlinale il y a 50 ans, en février 1972, avec dans un des rôles-titres Hanna Schygulla que fait une apparition dans le film d’Ozon ? (…)

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Cinéma / KinoCulture / Kultur

Sœurs, de Yamina Benguigui, ou les affres de la Guerre d’Indépendance en héritage pour les jeunes générations

Depuis trente ans, trois sœurs franco-algériennes, Zorah (Isabelle Adjani), Djamila (Rachida Brakni) et Nohra (Maïwenn) vivent dans l’espoir de retrouver leur frère Rheda, enlevé par leur père et caché en Algérie. Alors qu’elles apprennent que ce père est mourant, elles décident de partir toutes les trois le retrouver en Algérie dans l’espoir qu’il leur révèle où est leur frère. Commence alors pour ces sœurs une course contre la montre dans une Algérie où se lève le vent de la révolution. En grande soeur qui doit montrer la voie et l’exemple, Zorah (Isabelle Adjani) est souvent sollicitée par la mère, Leïla, qui n’a qu’un souhait : retrouver son fils avant de quitter ce monde. Dans une mise en abîme qui accompagne la quête initiatique des trois soeurs dans le pays de leurs parents, Yamina Benguigui fait de Zorah une auteure qui a choisi, dans le grand secret, de mettre en scène une partie de l’histoire familiale.
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