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Hafsia Herzi

Cinéma / KinoCulture / Kultur

Le Ravissement, d’Iris Kaltenbäck, dépeint un drame amoureux et un désir existentiel de maternité. Rencontre

Écrit par la réalisatrice, le scénario se concentre sur Lydia, une jeune trentenaire menant une brillante carrière de maïeuticienne qui peine à trouver un équilibre dans sa vie sentimentale. En effet, Lydia (Hafsia Herzi) excelle comme sage-femme très investie dans son travail mais est en pleine rupture amoureuse suite à l’infidélité de son compagnon. Elle erre dans les bus franciliens la nuit, captée par son travail pour noyer son chagrin. Une nuit, le bus arrivé en bout de course, Lydia se retrouve à Bagnolet à attendre un taxi : Milos (Alexis Manenti, César du meilleur espoir et Lumière de la révélation en 2020 pour Les Misérables), le chauffeur du bus, lui propose de l’attendre avec elle. Ce sera une nuit sans lendemain… Au même moment, sa meilleure amie, Salomé (Nina Meurisse, nommée au César du meilleur espoir et au Lumière de la révélation en 2020 pour Camille), avec laquelle elle est très complice, lui annonce qu’elle est enceinte et lui demande de suivre sa grossesse. Un jour, Lydia croise à nouveau le chemin de Milos, cette conquête d’un soir, alors qu’elle tient le bébé de son amie dans ses bras. Lydia lui annonce que cet enfant est le leur. D’abord incrédule, Milos embrasse sa paternité et veut pleinement l’assumer en présentant Edmée et sa maman à sa famille. Au fil des jours, Lydia s’enfonce dans un mensonge auquel elle croit de plus en plus, au risque de tout perdre… (…)

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Cannes 2023Cinéma / KinoCulture / Kultur

Cannes 2023 : Présenté en compétition à la Semaine de la Critique, Le Ravissement, d’Iris Kaltenbäck, dépeint un drame amoureux et un désir existentiel de maternité

Écrit par la réalisatrice, le scénario se concentre sur Lydia, une jeune trentenaire menant une brillante carrière de maïeuticienne qui peine à trouver un équilibre dans sa vie sentimentale. En effet, Lydia (Hafsia Herzi) excelle comme sage-femme très investie dans son travail mais est en pleine rupture amoureuse suite à l’infidélité de son compagnon. Elle erre dans les bus franciliens la nuit, captée par son travail pour noyer son chagrin. Une nuit, le bus arrivé en bout de course, Lydia se retrouve à Bagnolet à attendre un taxi : Milos (Alexis Manenti, César du meilleur espoir et Lumière de la révélation en 2020 pour Les Misérables), le chauffeur du bus, lui propose de l’attendre avec elle . Ce sera une nuit sans lendemain … (…)

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Cinéma / KinoCulture / KulturMostra 2022

Mostra 2022 : Trois nuits par semaine, de Florent Gouëlou, présenté dans la Settimana della Critica, suit la quête identitaire d’un jeune homme plongé dans l’univers des drag queens

Avec Trois nuits par semaine, Florent Gouëlou signe un premier long métrage très réussi et empli d’audace, qui mêle harmonieusement histoire d’amour et quête identitaire en immergeant le protagoniste, Baptiste, et par la même occasion le public, dans le monde haut en couleurs et contrasté des drag queens. (…)

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Cinéma / KinoCulture / Kultur

Sœurs, de Yamina Benguigui, ou les affres de la Guerre d’Indépendance en héritage pour les jeunes générations

Depuis trente ans, trois sœurs franco-algériennes, Zorah (Isabelle Adjani), Djamila (Rachida Brakni) et Nohra (Maïwenn) vivent dans l’espoir de retrouver leur frère Rheda, enlevé par leur père et caché en Algérie. Alors qu’elles apprennent que ce père est mourant, elles décident de partir toutes les trois le retrouver en Algérie dans l’espoir qu’il leur révèle où est leur frère. Commence alors pour ces sœurs une course contre la montre dans une Algérie où se lève le vent de la révolution. En grande soeur qui doit montrer la voie et l’exemple, Zorah (Isabelle Adjani) est souvent sollicitée par la mère, Leïla, qui n’a qu’un souhait : retrouver son fils avant de quitter ce monde. Dans une mise en abîme qui accompagne la quête initiatique des trois soeurs dans le pays de leurs parents, Yamina Benguigui fait de Zorah une auteure qui a choisi, dans le grand secret, de mettre en scène une partie de l’histoire familiale.
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Cannes 2019Cinéma / KinoCulture / Kultur

Cannes 2019 : « Mektoub My Love: Intermezzo », d’Abdellatif Kechiche, radicalise sa façon de filmer et enflamme la Croisette

Si il y a un film de la compétition officielle qui a suscité la polémique et déclenché les foudres cette année, il s’agit du deuxième volet de la trilogie d’Abdellatif Kechiche, Mektoub My  Love Intermezzo.

On se souvient du premier volet, Mektoub my love : canto uno, présenté à la Mostra de Venise 2017, qui suivait Amin, fasciné par les nombreuses figures féminines qui l’entourent, qui restait en retrait et contemplait ces sirènes de l’été durant trois bonnes heures qui paraissaient déjà interminables alors que son cousin se jettait dans l’ivresse des corps. Bref, Mektoub my love : canto uno était un film assez ennuyeux qui ne semblait satisfaire que les fantasmes de Kechiche !
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Cinéma / KinoCulture / KulturMostra 2017

Mostra 2017 : Mektoub, My Love: Chant un, d’Abdellatif Kechiche, se veut un hymne vibrant et passionnant à la vie et à la jeunesse

Quatre ans après le succès de La vie d’Adèle, le réalisateur franco-tunisien Abdellatif Kechiche, très attendu sur les rives du Lido, tant par la presse que par les festivaliers, revient à la Mostra de Venise pour la quatrième fois. Avec Mektoub, My Love :Chant un, premier volet d’une trilogie, il propose une réflexion sur les merveilles de la jeunesse et de l’éveil à la sexualité, souvent débridée.
Suite à la projection de presse, le réalisateur a divisé la presse internationale, à la fois fascinant et semant la polémique avec son film en compétition, dont les acteurs sont majoritairement de jeunes premiers : Shaïn Boumedine, Ophélie Bau, Lou Luttiau, Salim Kechiouche, Hafsia Herzi et Alexis Chardard, tous à la plastique très attrayante ce qui a déclenché beaucoup d’enthousiasme lors du photo-call.
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