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Jessie Buckley

Cinéma / KinoCulture / Kultur

Wicked Little Letters, de Thea Sharrock, livre un récit à l’humour savoureux et à l’excentricité délicieusement britannique, portés par une excellente distribution

Intitulé Scandaleusement vôtre dans la version francophone, le dernier film de Thea Sharrock, écrit par Jonny Sweet, plonge le public dans la tourmente d’une satire impertinente alimentée par des accusations diffamatoires. Grâce à un casting solide qui met avec truculence en relief le côté humoristique de l’histoire, Wicked Little Letters s’avère être une comédie divertissante même si le mystère en son cœur se pressent rapidement.
Dans la petite ville balnéaire de Littlehampton, en 1920, la quiétude provinciale est subitement mise en péril. Edith Swan (Olivia Colman) vit sous la houlette d’un père colérique et tyrannique, le respectable Edward Swan (Timothy Spall) et auprès sa mère Victoria (Gemma Jones), sous emprise. Lorsque cette femme, bigote et vieille fille, commence à recevoir des lettres anonymes truffées d’injures et de propos outranciers, Rose Gooding (Jessie Buckley), sa voisine irlandaise à l’esprit libre et au langage fleuri, est rapidement accusée des crimes. Les plaintes déposées par Edward Swan au commissariat local sont incessantes et cet homme irascible passe sa colère sur sa fille qu’il condamne à écrire des punitions tout en récitant ses prières. Toute la petite ville, concernée par cette affaire, s’en mêle. (…)

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Cinéma / KinoCulture / KulturMostra 2021

Mostra 2021 : Maggie Gyllenhaal présente son premier long métrage, The Lost Daughter, en compétiton

Seule dans une station balnéaire, Leda (Olivia Colman) observe de manière obsessionnelle une jeune mère et sa fille sur la plage. Troublée par la complicité de leur relation et par leur famille bruyante et inquiétante, Leda est submergée par des souvenirs liés à ses filles, Bianca et Martha et au désarroi, à la perplexité et à l’intensité de sa propre maternité, peut-être aux remous aussi .… Un geste impulsif catapulte Leda dans l’univers étrange et menaçant de son propre esprit, dans lequel elle est forcée de faire face aux choix non conventionnels qu’elle a faits lorsqu’elle était jeune mère et à leurs conséquences.
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Cinéma / KinoCulture / Kultur

Misbehaviour de Philippa Lowthorpe – Histoire réelle d’une double lutte d’émancipation

On serait tenté de dire que le titre est l’élément le plus réussi de ce film, du moins le plus prometteur. En effet, ce jeu de mots intraduisible, qui veut dire mauvaise conduite, peut être vu à l’aune du sujet en associant les deux termes : miss et behaviour (comportement), est très caustique et engageant. Hélas, le résultat du travail de la cinéaste britannique Philippa Lowthorpe, principalement connue pour ses réalisations de télévision (The Other Boylen Girl, Three Girls, The Crown), est très convenu. Certes, le fait de prendre cette histoire vraie par le biais de la comédie est une bonne idée, mais faire une comédie ne veut pas forcément dire rester à la surface des choses. Et ce sujet aurait mérité un traitement un peu plus profond que la série de stéréotypes qui s’alignent et donnent une matière plus démonstrative que de réflexion, s’apparente au « feel good movie » plutôt qu’au genre comédie dramatique.
À la fin des années 60, le concours de Miss Monde est regardé par des millions de spectateurs, certainement l’événement le plus regardé au niveau planétaire. L’heureuse élue, qui doit être irréprochable publiquement concernant ses mœurs et son comportement devient, pendant un an, à la fois le modèle féminin idéal qui fait rêver les petites filles et la pin-up immaculée pour les hommes devant lesquelles elle est exhibée, comme par exemple les soldats en manque d’images d’Épinal sexuées.
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Cinéma / KinoCulture / Kultur

Judy, de Rupert Goold, propose un vibrant et émouvant biopic qui révèle la palette d’interprétation de Renée Zellweger

Le biopic retrace l’année précédant le décès de Judy Garland, considérée par l’American Film Institute comme étant la huitième meilleure actrice de légende du cinéma. Pour incarner cette icône, l’ancienne Bridget Jones s’est métamorphosée physiquement par le truchement d’une perruque et d’une prothèse.
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