Olivia Colman

Cinéma / KinoCulture / Kultur

Wicked Little Letters, de Thea Sharrock, livre un récit à l’humour savoureux et à l’excentricité délicieusement britannique, portés par une excellente distribution

Intitulé Scandaleusement vôtre dans la version francophone, le dernier film de Thea Sharrock, écrit par Jonny Sweet, plonge le public dans la tourmente d’une satire impertinente alimentée par des accusations diffamatoires. Grâce à un casting solide qui met avec truculence en relief le côté humoristique de l’histoire, Wicked Little Letters s’avère être une comédie divertissante même si le mystère en son cœur se pressent rapidement.
Dans la petite ville balnéaire de Littlehampton, en 1920, la quiétude provinciale est subitement mise en péril. Edith Swan (Olivia Colman) vit sous la houlette d’un père colérique et tyrannique, le respectable Edward Swan (Timothy Spall) et auprès sa mère Victoria (Gemma Jones), sous emprise. Lorsque cette femme, bigote et vieille fille, commence à recevoir des lettres anonymes truffées d’injures et de propos outranciers, Rose Gooding (Jessie Buckley), sa voisine irlandaise à l’esprit libre et au langage fleuri, est rapidement accusée des crimes. Les plaintes déposées par Edward Swan au commissariat local sont incessantes et cet homme irascible passe sa colère sur sa fille qu’il condamne à écrire des punitions tout en récitant ses prières. Toute la petite ville, concernée par cette affaire, s’en mêle. (…)

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Cinéma / KinoCulture / Kultur

Empire of Light, de Sam Mendes, mêle avec maestria romance, mouvements sociaux et montée de l’extrême droite à travers une déclaration poétique au cinéma

Dans le sud de l’Angleterre, au début des années quatre-vingts, Hilary (Olivia Colman) travaille dans un cinéma, un lieu tout indiqué qui lui permet d’être en contact avec des gens et de rompre la solitude de sa vie. (…)

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Cinéma / KinoCulture / KulturMostra 2021

Mostra 2021 : Maggie Gyllenhaal présente son premier long métrage, The Lost Daughter, en compétiton

Seule dans une station balnéaire, Leda (Olivia Colman) observe de manière obsessionnelle une jeune mère et sa fille sur la plage. Troublée par la complicité de leur relation et par leur famille bruyante et inquiétante, Leda est submergée par des souvenirs liés à ses filles, Bianca et Martha et au désarroi, à la perplexité et à l’intensité de sa propre maternité, peut-être aux remous aussi .… Un geste impulsif catapulte Leda dans l’univers étrange et menaçant de son propre esprit, dans lequel elle est forcée de faire face aux choix non conventionnels qu’elle a faits lorsqu’elle était jeune mère et à leurs conséquences.
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Cinéma / KinoCulture / Kultur

The Father, de Florian Zeller, propose l’adaptation cinématographique de sa pièce éponyme (2012) et plonge les spectateurs dans la démence progressive d’un homme : un film poignant et bouleversant !

The Father, premier long métrage de Florian Zeller, raconte la trajectoire intérieure d’un homme de quatre-vingt-un ans, Anthony (Anthony Hopkins), dont la réalité se brise peu à peu, de manière imperceptible, sous nos yeux. Mais c’est aussi l’histoire d’Anne (Olivia Colman), sa fille, en plein désarroi et tristesse contenue, qui tente de l’accompagner dans un labyrinthe de questions qui demeurent sans réponses ou qui obtiennent des réponses des plus farfelues. L’inoubliable interprète d’Hannibal Lecter que l’on découvrait avec effroi dans Le Silence des agneaux (1991), et qui a déjà obtenu un Oscar pour ce rôle, n’a plus rien à prouver mais parvient encore à nous surprendre par la palette bigarrée de ses registres d’interprétations en endossant le rôle de ce père de famille octogénaire. De prime abord si factieux, espiègle et charmeur invétéré, Anthony apparaît dès la première séquence comme un homme esthète et érudit, écoutant de la musique classique en regardant par la fenêtre d’un appartement cossu et aux bibliothèques bien garnies. Anthony semble très autonome. Pourtant un petit je-ne-sais-quoi vient troubler ce sentiment de sérénité.
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Cinéma / KinoCulture / Kultur

Le 16e Zurich Film Festival (ZFF) du 24 septembre au 4 octobre 2020: Une belle occasion en cette année de disette cinématographique de faire le plein de films captivants !

Un peu comme tous les festivals internationaux de moyenne envergure des saisons été-automne qui se trouvent entre et après les quatre grands festivals européens, le Zurich Film Festival propose un certain nombre de films présentés dans les quatre festivals précédents –  tout comme les festivals d’envergure comparable et dans la même période que sont, entre autres, le Filmfest München (FFMUC), Karlovy Vary (KVIFF ) en République tchèque ou le  Festival international du film Nouveaux Horizons (MFF Nowe Horyzonty) à Wrocław (Pologne) qui voient une sorte de tournée des films et des invités. Mais bien sûr, cette année pandémique à chambouler nos vies ainsi que bon nombres d’industries, dont celles de la culture. Alors que les festivals précités, placés plus en amont dans la saison ont annulé leur éditions, le festival de Zurich s’est lui attelé – dans le respect des normes sanitaires édictées par le Conseil fédéral et le canton – à organiser une édition quasi normale, non-hybride, avec quelques invités de marque et une très riche programmation. Si on ajoute le très beau cadre du festival avec son centre très convivial sur la Sechseläutenplatz avec son maintenant fameux tapis vert qui sera foulé, entre autres, par Bettina Oberli, Maïwenn, Moritz Bleibtreu, Johnny Depp, Juliette Binoche, Rolf Lyssy, Ray Parker Jr. ou Til Schweiger et l’occasion de voir 23 premières mondiales, 11 premières internationales et 4 premières européennes, une petite visite à Zurich donnera une bonne bouffée d’air frais cinématographique.
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