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Locarno Film Festival

Cinéma / KinoCulture / KulturLocarno 2025

Locarno 2025 – Concorso : With Hasan in Gaza de Kamal Aljafari, ou l’archive vive qui défie l’effacement – Rencontre

Présenté en Compétition internationale au Festival de Locarno 2025, With Hasan in Gaza de Kamal Aljafari n’est pas qu’un film : c’est un sursaut de mémoire, une résurrection fragile d’un monde à présent en ruine. Conçu à partir de trois cassettes MiniDV tournées en 2001 et miraculeusement redécouvertes en pleine destruction de Gaza, ce documentaire est autant un poème qui transcende le simple témoignage qu’une archive à brûle-pourpoint. (…)

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Cinéma / KinoCulture / KulturLocarno 2025Recit / Bericht

Locarno 2025 : Emma Thompson a reçu le Prix du Leopard Club Locarno 2025 – Rencontre avec le public

Ce vendredi 8 août 2025 au soir, sur la Piazza Grand, l’actrice et scénariste britannique a reçu le Prix du Leopard Club avant de rencontrer aujourd’hui le public du Festival du film de Locarno lors d’une discussion publique au Forum @ Spazio Cinema, devant une salle comble. (…)

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Cinéma / KinoCulture / KulturLocarno 2025

Locarno 2025 : The Birthday Party, réalisé par Miguel Ángel Jiménez, offre le rôle principal à Willem Dafoe

Basé sur la nouvelle biographique éponyme de Panos Karnezis, parue en 2007, The Birthday Party connaîtra son avant-première mondiale sur la Piazza Grande ce vendredi 8 août. (…)

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Cinéma / KinoCulture / KulturLocarno 2024

Locarno 2024 : Alfonso Cuarón a reçu le Lifetime Achievement Award, la distinction du Locarno Film Festival qui récompense les personnalités du cinéma aux parcours émérites

Avant sa remise de prix sur la Piazza Grande, au Forum Spazio Cinema, le réalisateur mexicain, lauréat de cinq Oscars, a rencontré la presse et le public, venus en masse, pour retracer sa vie et ses films.
Propos recueillis.

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Cinéma / KinoCulture / KulturLocarno 2024

Locarno 2024 – Concorso internazionale : Green Line de Sylvie Ballyot remporte le MUBI Award du premier film. Rencontre

(…) Et c’est bien par l’évocation du jour où la ville a été coupée en deux que le film commence. D’un côté, Beyrouth-Est, aux mains des phalangistes chrétiens, et de l’autre, Beyrouth-Ouest, contrôlée par les miliciens musulmans et les Palestiniens. La Ligne verte marque la ligne de démarcation entre les deux parties de la ville, où la végétation a repris ses droits, puisque cette zone n’est plus habitée que par les combattant·es des deux camps et traversée en courant par celles et ceux qui osent s’y aventurer, sous le regard menaçant des snipers de tous bords. C’est là que Fida grandit, dans les années 1980, dans la partie Ouest de la ville, que sa grand-mère appelait « l’enfer rouge ». Ses souvenirs d’enfance sont marqués par les cadavres qu’elle doit enjamber en rentrant de l’école, les miliciens postés en bas de chez elle, censés la protéger, et la peur omniprésente qui plane sur la vie quotidienne. (…)

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Cinéma / KinoCulture / KulturLocarno 2024

Locarno 2024 – La Lituanie consacrée avec le Pardo d’or pour Toxic (Akiplėša) de Saulė Bliuvaitė et le Pardo de la meilleure réalisation à Laurynas Bareiša pour Drowning Dry (Seses)

Toxic: Premier long métrage de la réalisatrice et scénariste Saule Bliuvaite, Toxic s’inscrit dans la continuité de ses courts métrages, où elle explorait déjà le thème de la communauté et du sentiment d’appartenance. En s’emparant du genre du coming-of-age, la cinéaste lituanienne plonge au cœur de la dynamique complexe de la quête identitaire au sein d’un collectif. Elle y explore les relations interpersonnelles, marquées par des attractions, des répulsions, des jalousies, des rivalités, des manipulations, mais aussi par la solidarité dans la création d’une adelphie choisie. (…)
Drowning Dry: Comment travailler un traumatisme ? Est-il possible de s’en souvenir sans le répéter à l’infini ? Comment apprivoiser sa mémoire pour n’en conserver qu’une seule version ? Est-il d’ailleurs nécessaire de se limiter à une version unique ? Les points de vue varient selon les personnes qui expérimentent une situation, mais n’est-il pas également envisageable que des décalages subtils se produisent dans le point de vue reconstitué et répété par une même personne ? (…)

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Cinéma / KinoCulture / KulturLocarno 2024

Locarno 2024 – Fuori Concorso : La vita accanto (The Life Apart), de Marco Tullio Giordana, situe dans le nord-est italien, riche et conformiste, un film dramatique sur les préjugés et les ambiguïtés familiales

Présenté en avant-première hors compétition au Festival de Locarno, le dernier film du cinéaste milanais, qui y avait remporté le Léopard d’Or pour son premier ouvrage Maledetti vi amerò (Maudits, je vous aimerai, 1980), développe des thèmes historiques et sociaux qu’il affectionne tout en s’en distançant par le traitement.
Le cinéaste nous fait pénétrer dans une élégante demeure dominant le fleuve et appartenant à une famille bourgeoise. Osvaldo (Paolo Pierobon), médecin très estimé de la ville, est marié à Maria (Valentina Bellé), qui montre tous les signes d’une grave dépression, aggravée par ses difficultés à tomber enceinte. (…)

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Cinéma / KinoCulture / KulturLocarno 2024

Locarno 2024 : présenté dans La Semaine de la Critique, Formas de atravesar un territorio (Ways to Traverse a Territory), de Gabriela Domínguez Ruvalcaba, explore les liens entre des générations de bergères et la nature

La cinéaste mexicaine a choisi une observation participative anthropologique en immersion, méthode si chère à Pierre Bourdieu, pour comprendre le mode de vie des bergères du Chiapas et poursuit par une introspection sur son travail « passant d’un lieu à l’autre et formant diverses strates autour de l’identité des territoires en transformation ». (…)

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Cinéma / KinoCulture / KulturLocarno 2024

Locarno 2024 – Cineasti del Presente: Holy Electricity (Tsminda Elektroenergia) de Tato Kotetishvili, le récit des marges raconté avec douceur. Rencontre

La structure du premier long métrage du cinéaste géorgien Tato Kotetishvili oscille entre une trame fictionnelle subtile, une exploration anthropologique et l’intention de fixer sur pellicule un monde en voie de disparition.
Tout commence par la disparition du père de Gonga (Nika Gongadze), un jeune homme de 17 ans qui se retrouve sans famille proche. Le film s’ouvre sur des funérailles traditionnelles, lors desquelles Bart (Nikolo Ghviniashvili), le cousin de Gonga, plus âgé, promet devant le cercueil de s’occuper de lui comme s’il était son propre enfant.
Au fil des pérégrinations des deux acolytes, le cinéaste offre une collection de tableaux vivants de cette périphérie de Tbilissi, peuplée de personnes marginalisées, exclues ou issues de minorités. Il pose un regard tendre sur ces populations, bien qu’une impression d’auto-exotisation puisse parfois en émerger. Les rues et le marché, avec leurs personnages à la fois banals et excentriques, ainsi que leurs chiens errants, constituent des sources de rencontres inépuisables. Leur activité de colporteurs permet également d’entrer dans les intérieurs de ces personnes et jeter un œil sur leurs vies. (…)

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Cinéma / KinoCulture / KulturLocarno 2024

Locarno 2024 – Cineasti del presente : Kouté vwa (Listen to the Voices), premier long métrage de Maxime Jean-Baptiste, brosse un portrait intime de la Guyane française

Le cinéaste issu de la diaspora guyanaise a réalisé plusieurs courts métrages – Écoutez le battement de nos images (2021) et Nou voix (2018) – avant de voir son premier long métrage présenté en première mondiale dans la ville tessinoise.
Après des images d’archives d’une mère éplorée rendant un vibrant hommage à son fils lors des funérailles de ce dernier, Maxime Jean-Baptiste entraîne le public dans la moiteur de l’été équatorial auprès de Melrick (Melrick Diomar), un adolescent de treize ans, qui passe ses vacances avec sa grand-mère Nicole (Nicole Diomar) à Cayenne, en Guyane française. A travers ce récit initiatique, la présence et l’envie de l’adolescent d’apprendre à jouer du tambour font ressurgir le spectre de Lucas, le fils de Nicole, également batteur, décédé tragiquement onze ans plus tôt. On comprend alors les images d’archives qui ouvraient Kouté vwa et qui montraient une foule dense et émue réunie pour honorer la mémoire d’un jeune homme brutalement disparu, symbole de l’histoire récente de la Guyane, faite de violence sociale et violences de rue, mais aussi de la résilience d’une communauté soudée face à l’adversité. Filmant avec pideur le chagrin qui hante sa famille et révélant la soif de vengeance du meilleur ami de Lucas, la caméra nous montre comment Melrick livre ses questionnements, sa révolte et cherche son propre chemin vers le pardon. (…)

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