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Cinéma / KinoCulture / Kultur

38e édition du Warsaw Film Festival : la cinéaste lettonne Linda Olte remporte deux prix pour le drame social Māsas (Sisters)

Un des aspects intéressants des festivals de films est de capter, à travers leurs sélections, l’air du temps qu’inspirent les cinéastes. Dans la sélection du festival d’Odessa, qui n’a pas pu avoir lieu cette année pour les raisons que l’on sait, invité au festival de Varsovie, la guerre et ses conséquences sur la vie collective et individuelle étaient bien entendu au centre des préoccupations. Dans les autres sections, ce sont les sujets sociétaux, et singulièrement ceux qui concernent la famille et les enfants, qui émergent, à travers des portraits au confluent de l’intime et du politico-social. Parmi les angles d’approches proposées, le désir de parentalité, l’inadaptation à devenir parent et/ou l’adoption sont revenus dans plusieurs productions. Parmi elle, Māsas (Sisters), de la cinéaste, scénariste et monteuse lettone Linda Olte, qui a remporté deux prix, celui de la critique internationale et celui du meilleur film dans la Competition 1-2 (premier et second long métrage). (…)

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Cinéma / KinoCulture / KulturForum citoyen / Bürgerforum

FIFDH 2021 : Her Mothers (Anyáim története), des réalisatrices Asia Dér et Sári Haragonics, ou de la difficulté de l’homoparentalité dans la Hongrie de Viktor Orbán

Concourant dans la compétition de la 19ᵉ édition du Festival du film et forum international sur les droits humains, le deuxième film documentaire d’Asia Dér et premier de Sári Haragonics, Her Mothers (Anyáim története), a fait sa première mondiale à Hot Docs puis a concouru à Sarajevo et Minsk.  Her Mothers accompagne la vie quotidienne d’un couple de femmes, Virág et Nóra, qui se bat pour adopter une enfant rom dans la Hongrie de Viktor Orbán.
Le film commence avec un couple de femmes qui colle des photographies dans un album et s’interrogent sur le choix des images, leur disposition, les commentaires à y inscrire.     Alors que le climat politique hongrois se radicalise de plus en plus, Virág, anciennement politicienne écologiste et membre du Parlement, a perdu confiance dans le parlement démocratique hongrois et a choisi de se retirer de la politique. Sa partenaire Nóra, est bassiste dans un groupe de drum & bass dans la lignée de Kosheen. Elles décident d’adopter une fillette. Elles hésitent sur la méthode, interrogent leur entourage et passent en revue les arguments de chaque possibilité. Pourquoi ne pas demander au frère de Virág qu’il donne sa semence à Nóra ?
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Cannes 2018Cinéma / KinoCulture / Kultur

Cannes 2018 : Hirokazu Kore-eda revient sur la Croisette avec Une affaire de famille (Manbiki Kazoku), en sélection officielle, une histoire à la fois lumineuse et triste autour de sa thématique de prédilection

Hirokazu Kore-Eda est un habitué de la Croisette puisque sept de ses films ont été sélectionnés au Festival de Cannes : Distance en 2001 (en compétition officielle), Nobody Knows en 2004 (en compétition officielle), Air Doll en 2009 (dans la section Un certain regard), Tel père, tel fils en 2013 (en compétition officielle), Notre petite sœur en 2015 (en compétition officielle), Après la tempête en 2016 (à Un certain regard) et Shoplifters en 2018 (en compétition officielle).

Remarqué pour son approche novatrice, non spectaculaire et qui s’apparente quasiment au documentaire, Hirokazu Kore-Eda propose un cinéma de fiction qui apporte une dimension sociologique et anthropologique sur la société japonaise. Le cinéaste nippon poursuit son exploration de thèmes familiers telles les relations familiales : ici, il est question de filiation, de la famille que l’on a par naissance et celle que l’on choisit. Comme à son habitude, Hirokazu Kore-Eda dépeint par touches délicates et subtiles ses personnages, avec une sobriété dans le dispositif et authenticité des moindres éléments.
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Cinéma / KinoCulture / Kultur

Tramontane du Liban: celui qui vient de derrière la montagne

Il est des vents qui rendent fous, des vents annonciateurs de mauvais temps ou d’augure, des vents brûlants ou glaciaux qui brouillent la vue, enragent les cieux, plombent les nuits ; il est de petits vents frais ou chauds et légers qui soulagent de la canicule, du frimas, qui portent les oiseaux et pollinisent le printemps, qui bercent les petits nuages blancs des imaginaires, qui allument la lune et ses étoiles. Il est des vents comme des souffles, la vie s’y engouffre autant que la mort.

Le Liban : un dédale d’histoires

La tramontane au Liban, c’est comme partout le nom d’un vent, mais c’est également le terme qui décrit celui qui vient de derrière la montagne… un étranger donc.
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