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Shahram Mokri

Cinéma / KinoCulture / Kultur

Careless Crime (Jenayat-e bi deghat) de l’iranien Shahram Mokri – Un film est un film est un film !

Shahram Mokri, tel un prestidigitateur, ouvre avec virtuosité les portes de l’espace et du temps pour nous raconter une histoire de cinéma et de politique affranchie de sa frise chronologique et régionale. Habitué à tisser son fil narratif sur le jeu de répétition et d’absence de linéarité avec une caméra qui glisse sur les personnages et les groupes qu’ils forment (Fish and Cat, 2013, Prix spécial du jury pour la créativité dans la section Orizzonti à la 70e Mostra de Venise ; Invasion (Hojoom), 2017, présenté à la Berlinale dans la section Panorama), le réalisateur iranien parvient ici à quitter l’espace expérimental du cinéma et proposer un film toujours singulier mais à l’univers plus tangible. Le film a remporté le Prix du meilleur scénario de la critique indépendante à la Mostra 2020.
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Cinéma / KinoCulture / Kultur

Mostra 2020 : Le film iranien Careless Crime (Jenayat-e bi deghat), de Shahram Mokri, remporte le Bisato d’Oro Award du meilleur scénario original à la 77ème Mostra del Cinema

Le prix Bisato d’Oro (Golden Eel), le prix du cinéma indépendant, a été remis à Shahram Mokri ce vendredi 11 septembre.

Pour le jury

Shahram Mokri relie le passé au présent et un film dans un film dans un labyrinthe déplaçant qui est tout aussi fascinant et dérangeant. Le cinéma lui-même s’avère être la magie qui peut sauver l’humanité.

Ils concluent par

Quelle incroyable course ambitieuse et intrépide. Quel chef-d’œuvre !
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Cinéma / KinoCulture / Kultur

Mostra 2020 : Jenayat-e bi Dechat (Careless Crime), de Shahram Mokri ou quand l’histoire contemporaine relit/relie le passé à travers un acte criminel

Le film s’ouvre sur trois hommes qui discourent sur les distances entre les sièges d’une salle de cinéma puis la caméra de Shahram Mokri suit un homme dans la fleur de l’âge mais qui a l’air maladif. Ce dernier entre dans une pharmacie et présente une ordonnance à un pharmacien, hors champ, qui refuse de lui procurer ce médicaments qui figure sur une liste étatique qui l’interdit. L’homme semble être résigné puis revient s’enquérir. Le pharmacien lui suggère de se rendre au musée des Beau-Arts.
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Cinéma / KinoCulture / Kultur

1er festival du film iranien de Berlin du 30 mai au 3 juin 2018 au Hackesche Höfe Kino – Un programme à ne pas manquer!

Lors de la dernière Berlinale, le réalisateur iranien Mani Haghighi qui présentait en compétition une délicieuse comédie noire, Khook (PIG), s’emportait en conférence de presse en ces termes :

Ce qui m’énerve le plus, et depuis longtemps, c’est la façon dont est vue le cinéma iranien à l’étranger. Les films choisis par les distributeurs ou festivals, pas ici évidemment, doivent correspondre aux critères que ce que vous pensez être le cinéma iranien et le reflet qu’il doit montrer du pays! Ici on me dit: « vous montrez des femmes fortes »; « c’est nouveau cette émergence des femmes ». Mais il y a des femmes fortes en Iran, très fortes même, et c’est elles que je montre! Je ne montre pas celle que vous voyez dans les films iraniens qui sont distribués ici. Vous vous attendez à ce que je montre des victimes, mais moi je montre une autre réalité. Ce qui est nouveau, ce ne sont pas les femmes iraniennes, mais que vous les voyiez! (…) [La citation entière].

Et force est de constater que le cinéma iranien actuel, présenté par ce premier festival de Berlin à travers un remarquable programme, reflète non seulement la large palette que ses auteurs et acteurs s’emploie à utiliser pour s’inscrire dans un art ouvert et universel mais également cette forte présence féminine, devant et derrière la caméra.
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Cinéma / KinoCulture / KulturPressemitteilungen

1. Iranisches Filmfestival Berlin vom 30.05.-03.06.2018 im Hackesche Höfe Kino

Junge Frauen, die fast alles tun, was sie wollen, ein Kriminalfall in einer apokalyptischen Welt, ein Unfall mit überraschenden Folgen. Das iranische Kino, das seit Jahrzehnten auf Filmfestivals in aller Welt anerkannt wird, ist vielfältiger als die wenigen bekannten Namen, die sich international durchsetzen. Vor allem sind die Filme erzählerisch und stilistisch sehr eigensinnig: oft mit geringen Mitteln hergestellt, schildern sie den Alltag samt Verfolgungsjagden im Auto, mit Spass an Pathos, dramatischen Wendungen und unglaublichen Zufällen.

Das erste Iranische Filmfestival Berlin zeigt Festivalhits, Debüts, Populäres, viel Drama und nicht wenige komödiantische Einwürfe. Die Bandbreite des aktuellen iranischen Kinos kann damit endlich auch in Berlin wahrgenommen werden. Insgesamt laufen 11 Langfilme und ein Kurzfilmprogramm vom 30.05. bis 03.06.2018 beim 1. Iranischen Filmfestival Berlin im Hackesche Höfe Kino.
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