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Berlinale 2025Cinéma / KinoCulture / Kultur

Berlinale 2025 – Un Ours d’or à l’image de la compétition : passable mais oubliable. Drømmer (Dreams) de Dag Johan Haugerud

(…) L’Ours d’or a récompensé un bon petit film, appartenant à un genre très prisé du public et des cinéastes, si l’on en juge par le nombre croissant de productions qui s’en réclament ces dernières années : le film d’apprentissage, ou coming-of-age. Il s’agit de Drømmer (Dreams), troisième volet de la trilogie d’Oslo – après Sex, présenté à la Berlinale 2024, et Love, dévoilé à la Mostra de Venise 2024 – du cinéaste norvégien Dag Johan Haugerud. À son actif, une distribution remarquable d’actrices incarnant avec justesse les contradictions et les évolutions de leurs personnages. (…)

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Berlinale 2025 – Compétition : El mensaje (The Message) d’Iván Fund – Un film-poème, ode à la tendresse

À mille lieues des films d’apprentissage codifiés, où chaque étape balise le parcours du personnage en devenir, le cinéaste argentin Iván Fund nous entraîne dans un road movie qui conjugue des éléments artistiques oxymoriques : la poésie, l’expressionnisme et le naturalisme. (…)

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Cannes 2024 : Parthenope, de Paolo Sorrentino et Grand Tour, de Michel Gomes entraînent le public dans des circonvolutions lassantes et inutiles

Le cinéaste italien Paolo Sorrentino a présenté sur la Croisette son dixième film alors que son homologue portugais s’était fait remarquer en 2015 avec Les Mille et une Nuits – Volume 3, L’Enchanté sélectionné à la Quinzaine des cinéastes. Le premier questionne l’usure du temps sur la beauté alors que le second suspend le temps pour suivre une histoire d’amour. (…)

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Cannes 2024 : The Apprentice, d’Ali Abbasi, suit l’ascension de Donald Trump et la cour assidue du futur président à la modèle Ivana

The Apprentice se révèle un biopic explosif mené tambours battants sur le parcours Donald Trump (Sebastian Stan) et dresse le portrait saisissant du jeune promoteur new-yorkais aux dents longues avant la tentation politique. (…)

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Cannes 2024 : présenté en compétition officielle, Marcello Mio, de Christophe Honoré, propose un film de potes et relate l’histoire de Chiara Mastroianni qui se prend pour son illustre paternel, Marcello Mastroianni

Et si Chiara Mastroianni se réveillait un jour persuadée d’être son père ? C’est le point de départ de Marcello Mio, le nouveau film de Christophe Honoré. Une femme, Chiara (Chiara Mastroianni) est actrice, elle est la fille de Marcello Mastroianni et de Catherine Deneuve (qui joue son propre rôle) et le temps d’un été, chahutée dans sa propre vie, suite à un rêve, elle se persuade qu’elle devrait plutôt vivre la vie de son père. (…)

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Cannes 2024 : Limonov – The Ballad, de Kirill Serebrennikov, propose un portrait immersif de l’artiste caméléon, provocateur et aux mille vies, Edouard Limonov

De retour sur la Croisette, le cinéaste russe y présente un quatrième film en Compétition officielle après La Femme de Tchaïkovski en 2022, film inspiré du roman Limonov, d’Emmanuel Carrère, publié aux éditions P.O.L. (2011), couronné par le prix Renaudot. (…)

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Cannes 2024 : avec Emilia Pérez, Jacques Audiard réalise un Audiard propose un film qui mélange joyeusement genres, entre thriller, comédie musicale, film d’action et drame

À Cannes, où il est un habitué, le cinéaste français concourt pour la Palme d’or et réussit un incroyable tour de prestidigitation avec les thèmes de l’amour, de la transidentité, des cartels de narcotrafiquants et des disparus du Mexique. (…)

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Cannes 2024 : Avec Kinds of Kindness, de Yorgos Lanthimos, présenté en compétition officielle, poursuit son observation chirurgicale de l’étrangeté de l’humanité

De retour sur la Croisette où il a désormais ses habitudes, le cinéaste grec propose un film en trois chapitres qui constituent une anthologie déroutante et troublante.
Fraîchement oscarisé avec quatre Oscars pour Poor Things (2023) en mars dernier, il concourt pour la Palme d’Or. D’ailleurs, Cannes lui réussit : il y avait obtenu après le Prix du Jury pour The Lobster (2015) et le Prix du scénario pour The Killing of the Sacred Deer (2017). (…)

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Cannes 2024 : présenté en compétition, Megalopolis, de Francis Ford Coppola, illustre un rêve de jeunesse qui vire au cauchemar psychédélique

Habitué du Festival de Cannes où il a remporté deux Palmes d’or, le vénérable cinéaste américain revient sur la Croisette en concourant pour la Palme d’Or, mais divise et déçoit.
Présenté ce 16 mai, Megalopolis était le film-événement du festival. La presse internationale comme les festivaliers se pressaient. Parler de cohue semblait un terme faible et les retardataires n’avaient que la rediffusion de la conférence de presse pour se consoler. Si les diverses salles qui accueillaient le film pour les projections successives étaient pleines à craquer, elles ne le restaient pas durant l’intégralité des séances. (…)

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Berlinale 2024 – Compétition : Mé el Aïn (Who Do I Belong To) de Meryam Joobeur met en scène les démons qui hantent les revenant·es de Daesh. Rencontre

Empreint de réalisme magique, le premier long métrage de la cinéaste tunisienne-canadienne revient sur l’épisode traumatisant des partant·es et revenant·es tunisien·nes de Daesh. À l’instar du documentaire fonctionnalisé de Kaouther Ben Hania, Les Filles d’Olfa, le défi est de rendre compte à la fois de destins individuels et d’un contexte général. Là où le récit de Kaouther Ben Hania péchait par une trop grande complaisance envers ses protagonistes, celui de Meryam Joobeur a le mérite d’intégrer dans son histoire l’image des victimes des djihadistes, même si elle n’évite pas totalement l’écueil de mettre les spectateurs·trices en position d’empathie envers ces jeunes gens partis semer la mort en Syrie. En revanche, totalement maîtresse de son film, au contraire de sa consœur, elle n’élude pas la question quand on le lui fait remarquer. Cette honnêteté de la réalisatrice est assez rare pour être soulignée ! (…)

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