India Haïr

Cinéma / KinoCulture / Kultur

Trois Amies, d’Emmanuel Mouret, livre avec malice une savoureuse version moderne des Fausses confidences auréolée de La double inconstance. Rencontre

Avec son dernier film présenté en compétition à la 81ème Mostra de Venise, le cinéaste marseillais, fils spirituel de Marivaux, poursuit son voyage dans l’univers de l’amour où s’emmêlent et s’entrelacent les amitiés et les amours des trois amies du titre. (…)

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Cinéma / KinoCulture / Kultur

Bisons, de Pierre Monnard, ou de la terrible condition des paysans dans la société contemporaine. Rencontre

Quatre ans après Les enfants du Platzspitz (Platzspitzbaby), le cinéaste fribourgeois Pierre Monnard revient avec un troisième long métrage, Bisons, qui suit un jeune paysan champion de lutte suisse, entraîné par son frère sur des chemins de traverse. (…)

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Cinéma / KinoCulture / Kultur

Pour Rien à perdre, Delphine Deloget confie le rôle principal à Virginie Efira qui crève l’écran en mère courage. Rencontre

Avec Rien à perdre, Delphine Deloget livre un drame social poignant sur le sujet délicat des placements d’enfants en familles d’accueil en suivant le combat d’une mère célibataire qui lutte pour conserver la garde de son cadet.
Sylvie (Virginie Efira) vit à Brest avec ses deux enfants, le jeune Sofiane (Alexis Tonetti) et Jean-Jacques (Félix Lefebvre), adolescent. Une nuit, Sofiane se brûle avec une friteuse alors qu’il est seul dans l’appartement familial puisque sa mère travaille dans une boite de nuit. Les services sociaux sont alertés et placent l’enfant en foyer, le temps de diligenter une enquête menée par l’inspectrice, Mademoiselle Henry (India Hair). (…)

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Cinéma / KinoCulture / Kultur

En même temps, de Benoit Delépine et Gustave Kervern, marque le retour du duo de dézingueurs qui mettent, avec brio et par analogie, leur grain de sel dans la course des candidats aux élections présidentielles

À la veille d’un vote pour entériner la construction d’un parc de loisirs à la place d’une forêt primaire, un maire de droite décomplexée (Jonathan Cohen) essaie de corrompre son confrère écologiste (Vincent Macaigne) en lui donnant rendez-vous, officiellement pour une rencontre, pour ensuite l’entraîner dans un bar à hôtesses. Mais les deux rivaux se font piéger par une jeune femme, Sandra (India Hair), qui appartient à un groupe de jeunes activistes féministes qui réussit à les coller ensemble, coller au sens propre du terme. Cette cocasse et fâcheuse position les entraîne ensemble, malgré leurs divergences politiques, dans une folle nuit qui unit les deux hommes contre leur gré. Cette nuit promet d’être longue…

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Berlinale 2022Cinéma / KinoCulture / Kultur

Berlinale 2022 – Compétition : L’œuvre de géométrie cinématographique d’Ursula Meier se poursuit avec La Ligne

Comme pour Home ou L’Enfant d’en haut (Ours d’argent – mention spéciale du jury à la Berlinale 2012), l’histoire qui débute dans La Ligne n’a rien d’extraordinaire, si ce n’est ce petit élément déclenchant qui pousse la normalité juste ce qu’il faut dans la direction de la marge pour accrocher notre attention. Le génie d’Ursula Meier est dans l’approche de son objet cinématographique, son écriture qui sublime les univers et les situations a priori banales. Mine de rien, au fil du temps, le public passe d’un poste d’observation face à l’écran à une position d’inflitré.e dans l’histoire narrée. Par quel moyen ?, on ne le sait pas vraiment ! La réalisatrice parvient par petites touches effleurées à provoquer de grandes émotions liées à l’intime, à la familiarité des configurations, sans jamais essayer de forcer le sentiment, de surexpliquer les intentions. Nous adhérons à sa proposition un peu malgré nous, soudainement on réalise que l’on se trouve en plein dedans, au milieu de ses personnages, à les regarder évoluer autour de nous. Ursula Meier est tout simplement une magicienne ! (…)

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Cinéma / KinoCulture / Kultur

Présenté hors compétition à la Mostra de Venise 2020, Mandibules, la nouvelle comédie déjantée de Quentin Dupieux, invite les spectateurs à suivre deux compères dans leurs aventures rocambolesques

(…)Dès ses premiers longs métrages, il répond à l’interrogation d’Alphonse de Lamartine : « Objets inanimés, avez-vous donc une âme … ? »

Chez Quentin Dupieux, les objets ont, en effet, une âme, parfois effrayante , souvent inquiétante : les rites codifiés d’une bande de jeunes dans Steak (2007), le pneu psychédélique dans Rubber (Semaine de la Critique cannoise 2010), Wrong (compétition World Cinema Dramatic au Festival de Sundance 2012), Wrong Cops (Piazza Grande au Festival de Locarno en 2013), Réalité (Orizzonti à la Mostra de Venise en 2014), Au poste ! (Prix du meilleur scénario à Sitges en 2018) et Le Daim (ouverture de la Quinzaine des Réalisateurs cannoise 2019).
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